Luxembourg (ville)
capitale du Luxembourg / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Luxembourg (ville)?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
Pour les articles homonymes, voir Luxembourg (homonymie).
Ne doit pas être confondu avec Province de Luxembourg ou Luxembourg.
Luxembourg (en luxembourgeois : Lëtzebuerg Écouter ; en allemand : Luxemburg), communément appelée Luxembourg-Ville (pour la distinguer du pays) ou simplement d’Stad (« la Ville » en luxembourgeois), est la capitale du Grand-Duché de Luxembourg, ainsi que la plus grande ville du pays, avec 134 714 habitants au 31 décembre 2023, et plus de 200 000 pour la région métropolitaine. La superficie de la capitale, avec 51,73 km2 représente un peu moins de 2 % du territoire national. La superficie avec la zone métropolitaine s'élève à environ 103 km2.
Elle est située dans le Sud du Luxembourg, dans le canton du même nom, au confluent de l'Alzette et de la Pétrusse. Luxembourg se trouve à 287 km au nord-est de Paris et à 187 km au sud-est de Bruxelles.
Les débuts de la ville remontent à l'époque romaine. Après avoir été surnommée « la Gibraltar du Nord » en raison de sa forteresse, elle est dite aujourd'hui le « Cœur vert de l'Europe »[3] en raison de sa verdure et, de par le fait, que Luxembourg est l'un des trois sièges des institutions de l'Union européenne, abritant ses institutions juridictionnelles et financières.
Elle est également réputée pour être la première place financière de l'Union européenne[4].
Luxembourg est l’une des quatre villes formant le QuattroPole[5] avec Sarrebruck, Metz et Trèves et a été capitale européenne de la culture à deux reprises : en 1995 et en 2007 (avec la GECT Grande Région[6]).
Situation
La ville de Luxembourg se situe dans le sud du plateau de Luxembourg, une grande formation de grès datant du Jurassique qui forme le cœur du Gutland, région relativement plate de basse altitude qui couvre les deux tiers sud du pays.
Le cœur de la ville (Ville-Haute) occupe un site pittoresque, perché au sommet abrupt des falaises des étroites vallées de l'Alzette et de la Pétrusse, qui trouvent leur confluent à Luxembourg-ville. Les profondes vallées creusées par ces rivières sont jalonnées de nombreux ponts et viaducs, y compris le pont Adolphe, le pont grande-duchesse Charlotte, et la Passerelle. Bien que la ville de Luxembourg ne soit pas particulièrement grande, sa topographie est complexe, car la ville est construite sur plusieurs niveaux, à cheval sur les deux vallées. La commune de la ville de Luxembourg couvre une superficie totale de plus de 51,5 km2, soit 2 % de la superficie totale du pays. De ce fait, c'est la quatrième plus grande commune du Luxembourg, et de loin la plus grande zone urbaine. La ville n'a pas forcément une forte densité de population, avec moins de 1 500 personnes par km2 ; de vastes zones sont conservées telles que les parcs, les zones boisées, ou les sites de patrimoine important (notamment les sites de l'UNESCO), tandis qu'il existe aussi de vastes étendues de terres agricoles qui sont situées dans les limites de la ville.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Walferdange, Steinsel, Niederanven, Sandweiler, Hesperange (d), Roeser, Leudelange, Bertrange, Strassen et Kopstal.
Kopstal | Walferdange Steinsel |
Niederanven |
Strassen Bertrange |
Sandweiler | |
Leudelange | Roeser Leudelange |
Hesperange |
Climat
Le climat de la ville est de type océanique, avec une nuance continentale marquée. Les hivers relativement froids et les étés relativement chauds sont complétés par une certaine fraîcheur liée à la position géographique de la ville.
Voies de communication et transports
Réseau routier
En tant que capitale du Luxembourg, la ville est le cœur des infrastructures de transport du Grand-Duché et est située au cœur du triangle Francfort-sur-le-Main - Paris - Amsterdam et est donc connecté au réseau routier européen via de nombreuses routes internationales parmi lesquelles :
- A1 (E44) : vers Grevenmacher et Trèves (Allemagne) ;
- A3 (E25) : vers Dudelange et Thionville/Metz (France) ;
- A4 : vers Esch-sur-Alzette et Audun-le-Tiche en France ;
- A6 (E25 / E411) : vers Arlon et Bruxelles ;
- A7 et N7 (E421) : vers Mersch, Ettelbruck et Saint-Vith en Belgique ;
- A13 (E29) : cette autoroute ne dessert par directement la capitale, mais est accessible par les autoroutes A3 et A4 et permet d'accéder à Pétange, Athus en Belgique et Longwy en France d'une part et Schengen et Sarrelouis et Sarrebruck en Allemagne d'autre part.
Transports en commun
La ville de Luxembourg est desservie par deux réseaux de transport en commun.
Premièrement par le tramway de Luxembourg, dotée d'une unique ligne (T1), mise en service progressivement depuis le date à laquelle elle relie Luxexpo et le pont grande-duchesse Charlotte où les voyageurs peuvent prendre le funiculaire Pfaffenthal-Kirchberg le reliant à la gare de Pfaffenthal-Kirchberg. Depuis la dernière extension en date, en septembre 2022, la ligne relie Luxexpo au Lycée Bonnevoie sur une longueur de 8,9 kilomètres, desservant les quartiers du Kirchberg, du Limpertsberg, de la Ville-Haute, de la Gare et de Bonnevoie. Début 2025, la ligne ira de l'aéroport de Luxembourg-Findel au stade de Luxembourg sur une longueur de 16,4 kilomètres.
Ensuite, par les 31 lignes du réseau des autobus de la ville de Luxembourg, héritier de l'ancien tramway, dont certaines sont partiellement ou totalement sous-traitées à différentes compagnies privées, plus les lignes du RGTR assurant une desserte locale. Il existe également une ligne connectant le Glacis à la Ville-Haute, le « City shopping bus ». La ville a également mis en place un réseau de sept lignes de bus de nuit, le « City Night bus ».
Afin de connecter ses bus au trafic routier, Luxembourg dispose d'une série de six parc relais gratuits (pour 24 heures, payant au-delà) pour les nombreux usagers désirant se rendre en ville, et ce afin de limiter l'encombrement de la capitale[7],[8] : Beggen (160 places), Bouillon (2442 places), Kirchberg (160 places), Kockelscheuer (567 places), Stade (622 places) et Luxembourg-Sud (1 451 places).
En complément, la ville possède depuis 2008 son propre système de vélo en libre service, Vel'oH! qui possède 76 stations sur la ville même ainsi que dans plusieurs communes voisines ainsi qu'un service d'autopartage depuis 2015, Carloh qui compte 13 stations[9].
La ville dispose de deux ascenseurs publics : l'ascenseur du Grund et l'ascenseur panoramique Pfaffenthal - Ville-Haute.
Réseau ferroviaire
De la même façon que pour les infrastructures routières, Luxembourg constitue le cœur du réseau ferré national luxembourgeois exploité par la société nationale des chemins de fer luxembourgeois (CFL) : l'ensemble des lignes, aussi bien en terme d'infrastructures que de lignes commerciales, y convergent, avec comme nœud central la gare de Luxembourg ou gare centrale.
En outre la ville, dispose de quatre autres gares ferroviaires : la gare de Pfaffenthal-Kirchberg située au nord de la gare centrale et qui permet un accès direct au quartier du Kirchberg grâce au funiculaire qui monte sur le plateau, la gare de Hollerich qui donne accès aux quartiers ouest et sud-ouest comme Hollerich, la gare de Cents-Hamm donne accès aux quartiers de l'est, à savoir Cents et Hamm et la gare de Dommeldange. Enfin on peut considérer la gare de Howald, bien que situé sur le territoire communal d'Hesperange comme la 6e gare de la capitale car elle dessert ses quartiers sud (Gasperich, Cloche-d'Or, etc.).
La gare centrale est connectée aux réseaux allemands, français (dont le TGV Est vers Metz, Strasbourg et Paris) et belges via plusieurs trains par heure.
Transports aériens
Luxembourg est desservie par l'unique aéroport international du pays, l'aéroport de Luxembourg-Findel, situé dans la commune de Sandweiler à 6 km de la capitale. L'aéroport est connecté à la ville via de nombreuses lignes de bus, que ce soit par les AVL ou par le RGTR. Luxembourg-Findel est la plaque tournante des deux compagnies nationales luxembourgeoises : Luxair et Cargolux, cette dernière plaçant d'ailleurs l'aéroport au rang de 5e aéroport européen et 28e mondial en termes de fret aérien en 2010.
- La vieille ville vue depuis le pont Adolphe.
- Le pont Adolphe et la vallée de la Pétrusse sous la neige.
- Vue des ponts de la ville basse.
- Le quartier de Pfaffenthal.
- Vue générale de la Ville-Haute.
- La Villa Vauban, abrite le Musée d'arts de la ville de Luxembourg.
- Le quartier du Grund.
Morphologie urbaine
Le vieux quartier et les fortifications de la ville sont classés au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1994. Lors de la construction de la cité judiciaire, sur le plateau dit du Saint-Esprit (endroit où s'élevait jadis un couvent du même nom), une controverse surgit, car les nouveaux bâtiments allaient considérablement modifier l'aspect habituel de la ville. Le plateau de Kirchberg est depuis la fin des années 1980 en pleine expansion. Entre-temps, il abrite les sièges des plus grandes entreprises, notamment des secteurs financier et des télécommunications, mais aussi diverses institutions culturelles (Philharmonie, musée d'Art moderne/contemporain, musée de la Forteresse). C'est le quartier le plus moderne, avec des réalisations architecturales souvent audacieuses. Les différentes tours construites au Kirchberg, entre autres le bâtiment Alcide De Gasperi, les immeubles A et B formant l'entrée sur la place d'Europe adjacente, et les trois tours "jumelles" de la Cour européenne de justice, dessinent avec les vestiges impressionnants de l'ancienne forteresse, l'église Saint-Michel et la cathédrale Notre-Dame, le nouveau panorama de la ville de Luxembourg.
Le charme qui émane de Luxembourg-Ville s'explique notamment par la cohabitation harmonieuse du patrimoine historique avec des exemples plutôt réussis d'architecture contemporaine et par la présence de magnifiques espaces verts (vallée de la Pétrusse, qui sépare la vieille ville du quartier de la gare, et parcs à l'anglaise conçus à l'endroit où s'élevaient, avant 1867, des bastions et autres forts). Les nombreux ponts, surtout le pont Adolphe et le pont Grande-Duchesse Charlotte (« pont rouge »), contribuent également à donner à la ville de Luxembourg ce caractère particulier qui est le sien[10].
Géographie politique
La ville est divisée en 24 quartiers : Beggen, Belair, Bonnevoie-Nord / Verlorenkost, Bonnevoie-Sud, Cents, Cessange, Clausen, Dommeldange, Eich, Gare, Gasperich, Grund, Hamm, Hollerich, Kirchberg, Limpertsberg, Merl, Muhlenbach, Neudorf / Weimershof, Pfaffenthal, Pulvermühl, Rollingergrund / Belair-Nord, Ville-Haute et Weimerskirch.
- En allemand : Luxemburg[11]. Localement (au XIXe siècle) : Letzeburch[11].
- Anciennes mentions : Lucilinburghut (963) ; Lucelemburgh, Lucelburg, Lucemburg (XIIe siècle) ; Lucelemburg, Lucenburg, Luceliburg, Luscelebor (XIIIe siècle) ; Lucembourg, Luxemburg (XIVe siècle) ; Lutzemburg (XVe siècle)[11].
- Étymologie : d'après Alex. Wiltheim (Luxemb. Rom., p. 161), la dénomination de Luxembourg, ou anciennement Lutzelburg, vient de burg (château) et de lutzel (petit)[11].
Appartenances historiques
République romaine (Gaule belgique) (51/50 av. J.-C. – 27 av. J.-C.) |
Antiquité
Les premières traces de peuplement dans la ville de Luxembourg remontent aux Celtes, au IIe siècle av. J.-C. Environ cent ans plus tard, les Romains envahissent le territoire actuel de Luxembourg.
À l'époque romaine, Luxembourg était situé à l'intersection de deux voies romaines, l'une allant de Trèves (Augusta Treverorum) à Reims (Durocortorum) par Arlon (Orolaunum), l'autre reliant Metz (Divodurum) à Aix-la-Chapelle (Aquisgranum). Le rocher du Bock était déjà fortifié. La ville s'est développée au Xe siècle à partir d'un château construit en 963 sur le rocher du Bock par le comte ardennais Sigefroy de Luxembourg (Siegfried). Le château s'élevait sur les vestiges d'un castellum romain appelé Lucilinburhuc « petit bourg » (du vieux haut-allemand luzzil « petit » et burg « bourg, ville »)[12].
Moyen Âge
La ville fut le siège du Comté de Luxembourg dès sa création au Xe siècle qui devient, en 1353, le Duché de Luxembourg lorsque ses souverains devinrent roi de Bohême et empereurs du Saint empire romain germanique. Le duché et la ville sont ensuite cédés en 1443 au duc Philippe III de Bourgogne par Elisabeth de Goerlitz. Dès 1050, l'agrandissement de la bourgade s'avère indispensable et une deuxième enceinte, parallèle à la première, est érigée à hauteur de l'actuelle rue du Fossé. En 1244, la comtesse Ermesinde accorde à la ville sa charte d'affranchissement. De nouveaux travaux de fortification de la ville haute débutent en 1320, sous le règne de Jean l'Aveugle, pour être achevés en 1398. La fortification de la ville basse (Le « Grund ») est réalisée entre 1387 et 1395.
Période espagnole
Le Duché et la ville passe par héritage à Charles Quint qui, enfant, portait le titre de duc de Luxembourg. Par lui, Luxembourg passe aux Habsbourg d'Espagne. Elle était également le chef-lieu d'une prévôté depuis au moins le XVe siècle, jusqu'en 1795.
Le comte Pierre-Ernest Ier de Mansfeld, gouverneur du duché de Luxembourg, construit un palais dans le style espagnol dans l'actuelle Clausen. Ce palais a pratiquement entièrement disparu, encore sous l'Ancien Régime. L'actuel palais grand-ducal dans la ville haute, pour sa part, remonte en partie au XVIe siècle : sa partie la plus ancienne avait été construite en remplacement de l'hôtel de ville qui avait brûlé.
Période française et autrichienne
Une première tentative d'annexion française a lieu dans le cadre de la politique des Réunions du roi Louis XIV de France. Les armées françaises mettent le siège devant la ville en . À partir du , Vauban dirige les assauts sous les ordres du maréchal de Créquy et la ville tombe le [13].
Toutefois, le traité de Ryswick de 1697 met fin à la Guerre de la Ligue d'Augsbourg et ordonne la rétrocession du Duché et de la place forte de Luxembourg à Charles II d'Espagne. Mais à sa mort, en 1700, commence la guerre de Succession d'Espagne qui a pour conséquence le passage du Duché et de la ville sous administration des Habsbourg d'Autriche dès 1714. Les territoires resteront autrichiens jusqu'à la Révolution française de 1789 après laquelle les armées de la Première république tentent une première annexion dès 1792, qui restera un échec. Une deuxième invasion a alors lieu dès 1794 lors de laquelle les révolutionnaires mettent le siège devant la ville en 1795. La forteresse de Luxembourg, pourtant qualifiée par Lazare Carnot de « plus forte place du monde excepté Gibraltar »[réf. nécessaire] doit capituler devant les armées de la République française, après un blocus et un siège de onze mois. Sous la dénomination de « département des Forêts », le Duché de Luxembourg est incorporé à la Première République et plus tard à l'Empire français de Napoléon Bonaparte. Les préfets nommés sont Jean-Baptiste Lacoste (1800-1808) et André Joseph Jourdan (1808-1814).
Période néerlandaise et belge
Après la défaite de Napoléon Bonaparte à la bataille de Waterloo en 1815, le Congrès de Vienne restaure le Luxembourg sous la forme d'un grand-duché intégré comme État membre à la Confédération germanique, ceci afin de pouvoir accorder à la Prusse, déjà installée en Rhénanie, le droit de garnison dans la forteresse de Luxembourg. Simultanément, le grand-duché de Luxembourg est donné à titre personnel et héréditaire en primogéniture masculine au roi Guillaume Ier des Pays-Bas, ce qui donne naissance à une union personnelle entre le Royaume-Uni des Pays-Bas et le grand-duché de Luxembourg : deux états nouveaux, créées par le même congrès de Vienne et unis par la personne d'un même souverain.
En juillet 1830, éclate la Révolution belge menant à la scission du Royaume-Uni des Pays-Bas entre la Belgique et les Pays-Bas actuels. Les belges, majoritairement catholiques se soulèvent contre le joug néerlandais, majoritairement protestants et bon nombre de Luxembourgeois se rallient au mouvement révolutionnaire, car le grand-duché n'a jamais été traité qu'en simple province des Pays-Bas et les griefs à l'égard du régime néerlandais sont nombreux. Alors que la garnison prussienne continue à maintenir, de fait, les habitants de la ville de Luxembourg dans l'obéissance au roi grand-duc Guillaume Ier, l'actuel Luxembourg passe rapidement sous le contrôle des nouvelles autorités belges. Cette situation ambiguë durera jusqu'au , date de signature du Traité des XXIV articles qui voit les puissances européennes imposer, entre autres, le partage du grand-duché entre sa partie occidentale, gardée par la Belgique et qui deviendra la province de Luxembourg et sa partie orientale qui est rétrocédée à Guillaume Ier et qui forme depuis lors les actuelles frontières du Luxembourg.
Période luxembourgeoise
En 1866, le Traité de Prague dissout la Confédération germanique. La neutralité du Luxembourg est alors proclamée par les puissances européennes réunies en conférence à Londres : la garnison prussienne doit se retirer et la forteresse de Luxembourg doit être démantelée. Ceci créant un état tampon entre le second empire français de Napoléon III et la Prusse du chancelier Otto von Bismarck. C'est ainsi que la ville, débarrassée de sa ceinture de fortifications, peut commencer à s'étendre et se doter d'importants espaces verts.
Première Guerre mondiale
Au mépris de la neutralité du grand-duché, le pays et sa capitale sont occupés par l'armée allemande dès le début de la Première Guerre mondiale.
Seconde Guerre mondiale
Ce scénario se répète en pire le , lors de la Seconde Guerre mondiale : annexé de fait au Troisième Reich, le pays est libéré par l'armée américaine en septembre 1944 (Luxembourg-Ville, le ).
Aujourd'hui
En raison de son emplacement, de son histoire mais aussi de sa situation géopolitique[14], le Luxembourg, en tant que membre fondateur de l'Union européenne, est le siège de nombreux organes et autorités importants de l'Union, installés dans le district de Kirchberg. La ville est donc considérée comme l'une des capitales de l'Union européenne. À partir des années 1960, la ville s'est développée à côté de l'un des plus grands centres financiers internationaux.
La ville offre une qualité de vie élevée, selon plusieurs études. Dans le classement du cabinet de conseil Mercer, qui jauge chaque année la qualité de vie dans les villes à travers le monde, la ville de Luxembourg occupe la 19e place sur 230 villes en 2015[15]. Dans l'étude de la GaWC, Luxembourg est classé dans la catégorie Beta World Cities, sur un pied d'égalité avec Berlin, Rome, Dallas ou encore Lisbonne.