Madâin Sâlih
vestiges de la cité nabatéenne d'Hégra / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Mada’in Saleh (en arabe : مدائن صالح, Madā’in Ṣāliḥ?) est un lieu situé dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, à 20 km au nord de l'oasis d'al-ʿUlā. On y trouve les vestiges de la cité nabatéenne d'Hégra (ou Al-Hijr) sur plus de 1000 hectares (3 km2) de désert[1]. Son nom provient d'un personnage du Coran nommé Sâlih.
Site archéologique de Al-Hijr
(Madā’in Ṣāliḥ) * | ||
Mada’in Saleh. | ||
Coordonnées | 26° 47′ 01″ nord, 37° 57′ 18″ est | |
---|---|---|
Pays | Arabie saoudite | |
Type | Cité | |
Critères | (ii)(iii) | |
Superficie | 1 621 ha | |
Zone tampon | 1 659 ha | |
Numéro d’identification |
1293 | |
Région | États arabes ** | |
Année d’inscription | 2008 (32e session) | |
Géolocalisation sur la carte : Arabie saoudite
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Le site est occupé depuis le Néolithique, mais c'est durant l'Antiquité que l'oasis située sur la piste caravanière reliant Pétra au Hedjaz connait son apogée. Cela se traduit par le contrôle du site par les Nabatéens qui, s'inspirant de Pétra, y construisent 138 tombeaux rupestres monumentaux[1]. Les méthodes de construction sont identiques, les bâtisseurs commençant par le haut des façades, détruisant après chaque étape de la construction la plateforme taillée à même le grès qu'ils utilisaient pour atteindre ces hauteurs[1]. Après l'intégration de la Nabatène à l'empire romain au début du IIe siècle, ce dernier exerce un contrôle sur la route caravanière, mais ce sont ensuite les populations arabes qui prennent le relais. Ces derniers empruntent l'écriture nabatéenne pour créer la leur, d'où naît l'écriture arabe. La population locale ayant besoin de protection migre vers Al-'Ula, mieux protégée, et le site de Hégra perd son importance. Pendant la période musulmane, il devient une simple étape du pèlerinage à la Mecque. La ville est redécouverte par les européens à la fin du XIXe siècle.
Surnommé la seconde Pétra au vu de la richesse de ses tombeaux taillés dans la roche, le site antique est reconnu par l'Unesco en sous le nom de site archéologique de Al-Hijr. Il devient le premier site d'Arabie saoudite à être inscrit sur la liste du patrimoine mondial. Dès lors, le tourisme se développe et le gouvernement cherche à améliorer l'attractivité du site, ainsi que des oasis alentour, pour en faire un site touristique de premier plan.