Maison de La Trémoille
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La maison de La Trémoille (écrit également La Trémouille, ou La Trémoïlle[2]), /la.tʁemuj/[3], est une famille noble française d'extraction féodale, originaire du Poitou. Elle connut ses plus illustres heures à la fin du Moyen Âge et sous la Renaissance.
Maison de La Trémoille | ||
Armes de la famille. | ||
Blasonnement | D'or, au chevron de gueules, accompagné de trois aiglettes d'azur becquées et membrées de gueules | |
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Devise | Sine extra orbitam depressa (Fr) Sans sortir de l’ornière |
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Branches | La Trémoille-Laval | |
Période | XIe siècle - 1996 | |
Pays ou province d’origine | Poitou | |
Allégeance | Royaume de France | |
Fiefs tenus | La Trémoille, Thouars, Talmont, Tarente, Taillebourg, Laval, Craon, Melay, Royan, Didonne, Boulogne | |
Demeures | Château des ducs de La Trémoille Hôtel de La Trémoille (Paris) |
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Charges | Grand chambellan de France Chambellan de Bourgogne |
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Fonctions militaires | Maréchal de France[1] Amiral de France |
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Fonctions ecclésiastiques | évêques de Bayeux, archevêques de Cambrai, évêque de Poitiers, Cardinal |
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Récompenses civiles | Ordre national de la Légion d'honneur | |
Récompenses militaires | Ordre du Saint-Esprit Ordre de la Toison d'or |
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L'aîné de cette famille était prince de Tarente et de Talmont, duc de Thouars, comte de Taillebourg, et posséda la baronnie de Craon du XIVe siècle au XVIIe siècle, le comté de Laval pendant tout le XVIIe et le XVIIIe siècle, et la baronnie de Vitré, ce qui en faisait la seconde famille noble possessionnée en Bretagne après la maison de Rohan.
La maison de La Trémoille s'est éteinte en ligne masculine en 1933, avec le décès de Louis de La Trémoille (1910-1933), mort à 23 ans dans un incendie, sans alliance ni postérité, et en ligne féminine en 1996 avec le décès de sa sœur Antoinette[4].