Marc-Guillaume-Alexis Vadier
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Marc-Guillaume-Alexis Vadier, surnommé le Grand Inquisiteur ou le Bourreau de l'Ariège, né le à Pamiers et mort le à Bruxelles, est un homme politique français, qui exerce pendant la période de la Révolution française.
Marc-Guillaume-Alexis Vadier | ||
Vadier, portrait peint sur une tabatière, par Edme Quenedey, en 1789. | ||
Fonctions | ||
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Président de la Convention nationale | ||
– (15 jours) |
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Groupe politique | Montagne | |
Prédécesseur | Jacques-Louis David | |
Successeur | Joseph-Nicolas Barbeau du Barran |
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Député à la Convention nationale | ||
– (2 ans, 6 mois et 11 jours) |
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Élection | septembre 1792 | |
Groupe politique | Montagne | |
Député à l'Assemblée constituante de 1789 | ||
– (2 ans, 3 mois et 13 jours) |
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Groupe politique | Tiers état | |
Député aux états généraux de 1789 | ||
– (1 mois et 12 jours) |
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Élection | ||
Groupe politique | Tiers état | |
Biographie | ||
Surnom | Le Grand Inquisiteur | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Pamiers | |
Date de décès | (à 92 ans) | |
Lieu de décès | Bruxelles | |
Nationalité | Français | |
Parti politique | Club des jacobins | |
Profession | Militaire, puis Politique | |
Résidence | France, puis exil en Belgique | |
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Montagnard influent de la première partie de la Révolution française et particulièrement de la Terreur, il est surtout connu pour avoir créé le département de l'Ariège et dirigé le Comité de sûreté générale d'une main ferme, étant ainsi un des personnages essentiels de la période de la Terreur et le « doyen de sa police politique ». Entre autres, il préside la Convention nationale lors du vote de l'abolition de l'esclavage et participe, le 9 thermidor, à la chute de Robespierre, avec qui il entretient une rivalité de longue date.
Il survit à la Révolution, participant dans un relatif anonymat à la période du Premier Empire. Il est ensuite exilé par la loi visant les régicides, sous Louis XVIII. Il meurt à Bruxelles en 1828 à un âge avancé après avoir exprimé des remords pour sa participation au 9 thermidor. Comme pour Robespierre, Barère ou Billaud-Varenne, son rôle exact pendant la Terreur est encore débattu par les historiens.