Maria Antonietta Macciocchi
femme politique / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Maria Antonietta Macciocchi (née le à Isola del Liri, dans la province de Frosinone, Latium, Italie et morte le à Rome, Italie) est une journaliste, écrivaine et femme politique italienne. Selon John Francis Lane, elle est « connue et admirée en tant que militante féministe et dissidente gauchiste sur le plan international et en particulier en France, où François Mitterrand lui décerna la Légion d'honneur en 1992 »[1].
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Maria Macciocchi adhère au Parti communiste italien (PCI) à l'âge de 20 ans. Élue députée communiste en 1968, elle s'éloigne du PCI et devient une maoïste convaincue au nom de l'anti-stalinisme. Son ouvrage De la Chine devient une référence pour les maoïstes européens. Elle quitte l'Italie et vient vivre à Paris où elle travaille au sein de l'université de Vincennes. En 1979, investie par le Parti radical italien, elle est élue au Parlement de Strasbourg et y rejoint le groupe socialiste. En parallèle à son activité de parlementaire elle travaille pour plusieurs journaux puis se consacre à l'écriture. En 1983, alors qu'elle participe à l'émission télévisée Apostrophes consacrée à la Chine, son nouvel ouvrage, Deux mille ans de bonheur, et elle-même sont l'objet des critiques du sinologue Simon Leys.
Se prenant de passion pour le pape Jean-Paul II, elle lui consacre un livre en 1988.
Elle décède à Rome à l'âge de 84 ans.