Martín Redrado
économiste argentin / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Hernán Martín Pérez Redrado, né le à Buenos Aires, est un économiste et homme politique argentin, qui était président de la Banque centrale sur nomination du président Néstor Kirchner depuis le , mais a dû démissionner le à la suite d'une crise institutionnelle et de son opposition à la politique du gouvernement de Cristina Kirchner[1].
Martín Redrado | ||
Martín Redrado, en 2008. | ||
Fonctions | ||
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Président de la Banque centrale | ||
– (5 ans, 4 mois et 5 jours) |
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Président | Néstor Kirchner Cristina Kirchner |
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Prédécesseur | Alfonso Prat-Gay | |
Successeur | Miguel Ángel Pesce (intérim à partir du , de jure depuis le 29) | |
Secrétaire du Commerce et des Relations économiques internationales | ||
– (2 ans) |
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Gouvernement | Eduardo Duhalde puis Néstor Kirchner | |
Secrétaire d'Etat à l'Education technologique | ||
– (2 ans) |
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Gouvernement | Carlos Menem (2e mandat) | |
Président de la Commission nationale des valeurs | ||
– (3 ans) |
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Gouvernement | Carlos Menem (1e mandat) | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Hernán Martín Pérez Redrado | |
Date de naissance | (62 ans) | |
Lieu de naissance | Buenos Aires (Argentine) | |
Nationalité | Argentine | |
Diplômé de | Université de Buenos Aires Harvard |
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Profession | Économiste | |
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Il a été président de la Comisión Nacional de Valores (es), chargée du contrôle des marchés financiers, au début des années 1990, sous Carlos Menem, poste dont il fut débarqué en 1994, officiellement pour avoir divulgué des informations confidentielles. Il fut ensuite secrétaire d'État à l'Éducation technologique lors du second mandat de Menem, jusqu'à sa démission en 1998. L'année précédente, il s'était présenté sans succès à l'élection municipale de Buenos Aires. Il dirigea alors un fonds de capital risque avant d'être nommé secrétaire du Commerce en 2002 par Eduardo Duhalde, poste qu'il conserva sous Kirchner avant d'être nommé à la Banque centrale.
Qualifié de « golden boy » par la presse argentine[2],[3] et considéré dans les années 1990 par Time comme l'une des « 100 personnalités mondiales du prochain millénaire », Redrado a ainsi obtenu des responsabilités à la fois sous des gouvernements de la droite péroniste (Menem et Duhalde) et de la gauche péroniste (Front pour la victoire des Kirchner).
Depuis la fin 2009-début 2010, il est conflit avec la présidente Cristina Kirchner qui l'a démis de ses fonctions par un décret d'urgence, au motif d'insubordination, Redrado refusant d'alimenter le Fonds pour le bicentenaire (es) créé par Kirchner afin de payer les intérêts de la dette extérieure et de réduire ceux-ci, en faisant usage de réserves de la Banque centrale. Le conflit entre Redrado et l'exécutif a conduit à une crise institutionnelle, Redrado s'abritant derrière l'indépendance de la Banque centrale pour refuser le décret de démission.