Masculinité hégémonique
concept social de la manière dont les hommes peuvent atteindre et maintenir leur domination sociale sur les femmes et les autres identités de genre / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La masculinité hégémonique, aussi appelée masculinité dominante, est un concept propre à la sociologie du genre et théorisé en 1995 par la sociologue australienne R.W. Connell. Il est présent dans son œuvre Masculinités. Enjeux sociaux de l'hégémonie, où l’auteure s’intéresse davantage à l’expression de la masculinité plutôt qu’au « rôle masculin »[1]. Elle présente de cette manière une typologie des masculinités, déclinée sous quatre formes.
Masculinités. Enjeux sociaux de l'hégémonie (1995) aborde plus particulièrement la masculinité hégémonique que Connell définit comme étant « la configuration des pratiques de genre qui incarne la solution socialement acceptée au problème de la légitimité du patriarcat, et qui garantit (ou qui est utilisée pour garantir) la position dominante des hommes et la subordination des femmes »[2]. Ce concept de masculinité hégémonique désigne donc chez Connell la forme dominante de représentation de la masculinité, à un moment donné, en montrant l'existence d'une phase de normalisation antérieure[1].
Le fait que cette représentation de la masculinité soit dominante n’entrave pas l’existence d’autres masculinités. En effet, trois autres formes de la masculinité se construisent en interaction avec cette masculinité hégémonique : la masculinité complice, la masculinité subordonnée ainsi que la masculinité marginalisée[3].