Massacre de Bleiburg
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Le massacre de Bleiburg désigne un meurtre de masse en mai 1945 commis à Bleiburg (en Autriche en Carinthie, près de la frontière slovène) après la fin officielle des combats de la Seconde Guerre mondiale. Les victimes, majoritairement croates, étaient des soldats et civils qui fuyaient l'État indépendant de Croatie vaincu. Bleiburg est un village à la frontière entre l'Autriche et la Slovénie dont le nom est resté attaché à cet épisode. Le massacre était censé être un châtiment des vrais ou supposés membres ou collaborateurs du régime fasciste, par l'Armée populaire yougoslave. Les populations concernées comptaient également, outre les Croates, des Slovènes, dont des membres de la Garde nationale slovène, et des membres de groupes Tchetniks fuyant les communistes. Il est fort probable que le maréchal partisan et futur président yougoslave Josip Broz Tito, lui-même officiellement croate, était au courant du massacre.
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Le nombre des soldats croates morts dans les nombreuses batailles de la région n'est pas défini, mais il est certain qu'un très grand nombre de personnes ont été exécutées dans les deux semaines qui ont suivi les combats. Les victimes étaient des soldats et civils croates, exécutés sans procès, en représailles des crimes perpétrés par les Oustachis pendant la guerre. Les exécutions étaient souvent très cruelles (les femmes étaient violées en masse et lapidées ; les soldats prisonniers croates étaient décapités). Les meurtres ont continué en Slovénie, et des fosses communes furent mises au jour près de Maribor et dans plusieurs autres localités de Slovénie. Beaucoup de prisonniers ont été conduits dans une « marche de la mort » vers d'autres régions yougoslaves.
Les exilés politiques croates ont publié de nombreux témoignages sur les atrocités, ainsi que le rôle des Britanniques dans l'affaire (les archives britanniques sur la tragédie de l'opération Keelhaul, opération de rapatriement des prisonniers de Russie, sont toujours inaccessibles).