Michel Ier Rhangabé
empereur byzantin de 811 à 813 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Michel Ier Rhangabé (en grec : Μιχαήλ Αʹ Ῥαγκαβέ), né vers 770 et mort le , est un empereur byzantin de 811 à 813.
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Michel Ier Rhangabé | |
Empereur byzantin | |
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Solidus à l'effigie de Michel Ier Rhangabé. Il est habillé du loros et porte un sceptre dans sa main droite, ainsi que l’akakia dans sa main gauche, tous deux symboles du pouvoir byzantin. | |
Règne | |
- 1 an, 9 mois et 8 jours |
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Période | Rhangabé |
Précédé par | Staurakios |
Suivi de | Léon V l'Arménien |
Biographie | |
Naissance | v. 770 |
Décès | (Île de Proti) |
Père | Théophylacte Rhangabé (en) |
Épouse | Procopia |
Descendance | Théophylacte Nicétas Staurakios Georgo Théophano |
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Issu d'une famille aristocratique originaire des Balkans, Michel Rhangabé profite de l'arrivée au pouvoir de Nicéphore Ier en 802 qui le propulse dans les plus hautes sphères du pouvoir, en sa qualité de beau-fils depuis son mariage avec Procopia, la fille de l'empereur. En 811, la mort de Nicéphore lors de la désastreuse défaite de la bataille de Pliska contre les Bulgares, qui laisse son propre fils, Staurakios, gravement blessé, fait de Michel l'un des mieux placés pour prétendre au trône impérial. Grâce au soutien de sa femme, de l'épouse de Staurakios Théophano d'Athènes et de plusieurs hauts dignitaires, il renverse Staurakios le .
Son règne est marqué par trois aspects principaux. Tout d'abord, il revient sur la politique financière et fiscale rigoureuse de Nicéphore qui lui a aliéné une partie de l'aristocratie. Au contraire, il récompense généreusement ses soutiens et le clergé. Ensuite, il tente de réconcilier certaines autorités ecclésiastiques, notamment Théodore Studite avec l'autorité impériale alors que Nicéphore a souvent affirmé la prédominance de l'empereur sur le clergé. Plus largement, un élément marquant du règne de Michel est sa propension à se concilier les bonnes grâces des différentes factions de l'élite byzantine, en n'hésitant pas à céder à leurs exigences, au détriment d'une politique cohérente.
Enfin, en matière de politique étrangère, il réussit à calmer la rivalité grandissante avec l'Empire carolingien en reconnaissant la qualité d'empereur à Charlemagne. Néanmoins, face à la menace grandissante et potentiellement mortelle des Bulgares menés par Krum, il échoue. Après avoir rejeté les offres de paix du dirigeant ennemi, il se lance dans une campagne militaire désastreuse qui se termine par une nouvelle défaite pour les Byzantins à la bataille de Versinikia en 813. Profondément fragilisé par cet échec qui laisse l'Empire dans une situation très précaire, il est renversé le par une conspiration menée par Léon V l'Arménien et contraint de devenir moine. C'est dans le monastère où il s'est retiré qu'il meurt, bien plus tard, en 844.