Mouvement démocratique de la rénovation malgache
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Le Mouvement démocratique de la rénovation malgache (M.D.R.M.) est un parti politique malgache fondé le et dissous le , qui avait pour but à court terme l'autonomie de Madagascar au sein de l'Union française. Il a laissé une forte empreinte dans la mémoire malgache.
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Bien organisé et pris en main par une partie de l'élite intellectuelle malgache, le fait que la plupart de ses leaders (Joseph Raseta ou Joseph Ravoahangy) soient des Merinas des Hauts-Plateaux, ainsi que ses revendications politiques radicales, suscite contre lui la formation du Parti des Déshérités de Madagascar (PA.DES.M.), formé essentiellement par des Côtiers menés par Philibert Tsiranana, et favorable à un processus d'autonomie graduelle.
La sanglante insurrection du , qui cause la mort de 150 Français et de milliers Malgaches, et la féroce répression qu'elle entraîne, atteint également le M.D.R.M. En effet, certains de ses groupuscules en marge, tels que le PA.NA.MA. (Parti national malgache) sont impliqués dans l'éclatement des violences. Les autorités coloniales décident alors la dissolution du Mouvement et l'arrestation de ses dirigeants, y compris deux élus du Conseil de la République et un de l'Assemblée nationale. Ceux-ci sont condamnés à de lourdes peines et exilés de leur île. De nombreux militants sont arrêtés et torturés[1].
Sans doute victime de son influence et de son radicalisme, le M.D.R.M. disparaît, laissant seuls les sociaux-démocrates du PADESM, obtenir l'indépendance de Madagascar. Une fois l'indépendance de Madagascar proclamée le , le Président Tsiranana obtient l'amnistie des trois principaux dirigeants du M.D.R.M. et permet leur retour triomphal dans leur pays.