Mutilation de morts de guerre japonais par des Américains
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Durant la Seconde Guerre mondiale, un nombre assez important de membres des forces armées des États-Unis se sont livrés à la mutilation de morts de guerre japonais sur le théâtre du Pacifique. La mutilation de soldats japonais inclut la prise de parties de corps comme « souvenirs de guerre » et « trophées de guerre ». Dents et crânes étaient les « trophées » les plus communément pris, bien que d'autres parties du corps eussent également été collectées.
Le phénomène de « prise de trophées » était assez répandu pour que la discussion à ce sujet figure en bonne place dans les magazines et les journaux et Franklin Roosevelt lui-même aurait reçu en cadeau, par un membre du Congrès des États-Unis, un coupe-papier fait d'un bras humain (Roosevelt a plus tard ordonné que le don soit renvoyé et exigé qu'il soit dignement inhumé)[3],[4]. Ce comportement est officiellement interdit par l'armée américaine qui publie des directives supplémentaires le condamnant spécifiquement dès 1942[5]. Néanmoins, ce comportement continue tout au long de la guerre dans le Pacifique et aboutit à la découverte régulière de « crânes trophées » de combattants japonais en possession américaine ainsi qu'à des efforts américains et japonais pour rapatrier les restes des morts japonais.