Nantes
ville et commune française (chef-lieu du département de la Loire-Atlantique et de la région Pays-de-la-Loire) / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Nantes (/nɑ̃t/[Note 1] Écouter) est une commune de l'ouest de la France, située au sud du Massif armoricain, qui s'étend sur les rives de la Loire, à 50 km de l'océan Atlantique. Chef-lieu du département de la Loire-Atlantique, et préfecture de la région Pays de la Loire, elle fait partie de la Bretagne historique, située en Pays nantais, un des pays traditionnels de Bretagne. Elle est en 2021, la sixième commune la plus peuplée de France avec ses 323 204 habitants, et la première de l'Ouest en nombre d'habitants. Nantes est également l'élément central de Nantes Métropole, peuplée de 677 879 habitants en 2021 au sein de la sixième unité urbaine (671 693 habitants en 2020) et de la septième aire d'attraction de France, comptant 1 022 775 habitants au [1].
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Pour les articles homonymes, voir Nantes (homonymie).
Au regard de la superficie, Nantes Métropole reste la deuxième agglomération des Pays de la Loire avec 523,4 km2[2], derrière Angers Loire Métropole qui comptabilise 666,72 km2.
L'agglomération nantaise, associée à l'agglomération de Saint-Nazaire constituant son avant-port sur l'estuaire de la Loire, forme aujourd'hui le principal pôle métropolitain du Grand Ouest français.
La ville doit son évolution à sa situation en bord de Loire. Après avoir été un site portuaire important de l'âge des métaux, elle devient la capitale de la cité gallo-romaine des Namnètes, le siège d’un évêché au Ve siècle, puis le chef-lieu d’un comté franc, illustré par la personnalité semi-légendaire de Roland. Point d’appui du royaume franc face à la poussée des Bretons, elle est conquise en 851 par Nominoë. Dès lors, l'histoire de la ville est en grande partie liée à celle de la Bretagne, dont elle accueille parfois les ducs à partir du XIIe siècle. La cité perd cependant sa prééminence politique en Bretagne au profit de Rennes.
Les trois siècles suivants sont marqués par son importance dans le commerce international — entre autres, dans la traite négrière, qui connaît son apogée au XVIIIe siècle, le port de Nantes étant le premier port négrier français.
Pendant la Révolution (1789-1799), la défense de Nantes est un enjeu essentiel de la guerre de Vendée. Après cette période difficile, la ville ne connaît pas de retour à la prospérité antérieure ; mais, au cours du XIXe et au début du XXe siècle, son développement industriel est remarquable dans la France de l'Ouest.
Au XXe siècle, le paysage urbain est marqué par le comblement de nombreux cours d'eau qui parcouraient la ville, puis par des bombardements lors de la Seconde Guerre mondiale.
Dans les années 1950-1960, la classe ouvrière nantaise joue un rôle notable dans le mouvement social français (1955, 1968). Elle est une ville universitaire depuis 1962. À la fin du XXe siècle, elle subit la désindustrialisation, et devint un pôle du secteur tertiaire. Toutefois, les infrastructures portuaires restent un élément important du grand port maritime de Nantes-Saint-Nazaire, un des grands ports français.
Son riche patrimoine architectural, en grande partie hérité des XVIIIe et XIXe siècles, a permis l'attribution du label ville d'art et d'histoire, malgré la réalisation d'importants travaux d'urbanisme, notamment sur l'île de Nantes.
L'image de la ville est la combinaison de ces différentes époques, symbolisées par le château des ducs de Bretagne, l'île Feydeau, le passage Pommeraye, la tour LU, les exploits sportifs du FC Nantes, ou plus récemment les spectacles du Royal de luxe.
Présentée comme « la ville la plus agréable d'Europe » par le magazine Time en 2004 et « meilleure ville en France où travailler » par le site d'actualité The Local en 2018 et par le magazine L'Express en 2017, Nantes reçoit le Prix de la Capitale verte de l’Europe en 2013 et le Prix de la Capitale européenne de l'innovation en 2019[3],[4],[5],[6],[7].
Localisation
Nantes est située à proximité de l'océan Atlantique, en France, au début de l'estuaire de la Loire et au confluent de l'Erdre et de la Loire.
À l'échelle planétaire, le géographe américain Samuel W. Boggs situe en 1945 le pôle de l'hémisphère continental dans les environs de Nantes[8]. Plus prosaïquement, Nantes se situe en Europe.
À l'échelle nationale, Nantes se trouve à 342 km au sud-ouest de Paris, 340 km au nord de Bordeaux, 100 km au sud de Rennes, 214 km à l'ouest de Tours, 255 km au sud-est de Brest (distance orthodromique)[9].
À l'échelle régionale, Nantes se trouve à 157 km au sud-ouest du Mans, 111 km au sud-ouest de Laval, 80 km à l'ouest d'Angers, 61 km au nord de La Roche-sur-Yon[9].
À l'échelle départementale, Nantes se trouve à 51 km à l'est de Saint-Nazaire, 33 km à l'ouest d'Ancenis, 57 km au sud de Châteaubriant[9].
Selon les classements établis par l'Insee[10], sur des critères géographiques et économiques, Nantes est la commune centre de l’unité urbaine de Nantes (couramment : agglomération nantaise) dont la banlieue inclut 21 communes ; elle est aussi le centre de l'aire d'attraction de Nantes (116 communes). Elle fait également partie du pôle métropolitain Nantes - Saint-Nazaire (61 communes).
Nantes Métropole comprend 24 communes pour un territoire de 523 km2 (52 336 hectares)[11].
Communes limitrophes
Les communes limitrophes de Nantes sont : Basse-Goulaine, Bouguenais, Carquefou, La Chapelle-sur-Erdre, Orvault, Rezé, Saint-Herblain, Saint-Sébastien-sur-Loire, Sainte-Luce-sur-Loire, Treillières et Vertou. De toutes ces communes, Treillières est la seule commune rurale et la seule à ne pas faire partie de la Nantes Métropole.
Treillières Orvault |
La Chapelle-sur-Erdre | Carquefou |
Saint-Herblain | Sainte-Luce-sur-Loire | |
Bouguenais | Rezé | Basse-Goulaine Saint-Sébastien-sur-Loire Vertou |
Géologie
Nantes est située au point de convergence de l'Erdre, de la Sèvre et de la Loire en un endroit où la vallée de cette dernière se resserre en raison de l'affleurement du sillon de Bretagne, axe granitique s'étendant sur une grande partie du Massif armoricain. La ville a donc pour assise un socle cristallin dont les fractures hercyniennes (330 à 240 millions d’années avant l’époque actuelle) favorisent l'écoulement de rivières dont le lit est fortement incisé au niveau des confluences[U 1].
Les cours d'eau partagent le plateau au nord de la commune en trois secteurs qui convergent vers le centre historique. Le fond des vallées est marécageux et cache un remblaiement de vase raccordé à la plaine flandrienne de la Loire en masquant une couche de 25 à 27 m d'épaisseur composée de sables fins, vases et tourbes. Les interfluves sont plats, la granulométrie de leur sol est très fine. Le sol plus aéré des versants des cours d'eau favorise la variété de la végétation[U 1].
Le sous-sol du centre historique a pour caractéristique des parties remblayées afin de créer des fosses protégeant les murailles, de gagner des terres sur les lits des cours d'eau ou de détourner les rivières. À titre d'exemple, le sous-sol de la place du Commerce est composé de 10 m d'épaisseur de terres déplacées et compactées au XIVe siècle dans le cadre de la création des quais du port[U 1]. Nantes est par ailleurs située à environ 30 km du bassin houiller de Basse Loire et moins de 20 km du bassin houiller de Grand-Lieu[12].
Hydrographie et hydrologie
L'ancien réseau hydrographique nantais
Le réseau hydrographique nantais a subi de nombreuses transformations spectaculaires au XIXe et surtout au XXe siècles. Du fait de sa position de confluence avec des nombreuses îles et canaux qu'on y trouvait (île Beaulieu, île Sainte-Anne, île Feydeau, île Gloriette, etc.), Nantes a d'ailleurs longtemps été surnommée « la Venise de l'Ouest »[O 1]. La plupart des canaux et rivières de la rive nord ont été comblés ou recouverts au début du XXe siècle, les opérations les plus importantes étant, à partir de 1929, le comblement des bras nord de la Loire[U 2] :
- le bras de la Bourse qui donne place à l’actuel cours Franklin-Roosevelt ;
- une partie du bras de l'Hôpital, recouvert par les actuels cours John-Kennedy et cours Commandant-d'Estienne-d'Orves ;
- la zone confluence de l'Erdre est comblée (c’est l’actuel cours des 50-Otages) et son cours fut dévié dans un canal souterrain navigable vers la portion subsistante du bras de l'Hôpital, appelée canal Saint-Félix.
Le réseau hydrographique actuel
La Loire traverse désormais l'agglomération nantaise par deux bras qui enserrent l'île de Nantes : le bras de « la Madeleine » (au nord) et celui de « Pirmil » (au sud).
La ville est également arrosée par deux rivières importantes : l'Erdre au nord et la Sèvre Nantaise au sud, et par trois petites rivières : la Chézine, se jetant dans la Loire, le Cens et le Gesvres se jetant dans l'Erdre, toutes trois au nord. On trouve aussi plusieurs ruisseaux, généralement canalisés et souterrains, mais dont certains sont remis en valeur dans le cadre de l'aménagement de nombreux parcs, tels que le ruisseau des Gohards dans le quartier de la Bottière-Chénaie.
Le régime hydrologique de la Loire à Nantes
Le contrôle du fleuve en amont rend les inondations rares. Les hautes eaux d'hiver peuvent recouvrir des îles situées juste en amont de Nantes, à Saint-Sébastien-sur-Loire, qui sont inondables et non constructibles, ainsi que l'extrémité est de l'île de Nantes. La dernière inondation plus importante date de janvier 1995[13].
La Loire subit l'influence des marées dans tout l'estuaire et même au-delà, jusque vers Oudon, non loin d'Ancenis. Le phénomène des marées est donc encore très sensible à Nantes, les courants de jusant faisant apparaître des estrans boueux notables à certains endroits (au confluent Loire-Sèvre par exemple).
La Sèvre Nantaise et l'Erdre sont chacune protégées des marées par un barrage et une écluse.
Topographie
Nantes se trouve au sud du Massif armoricain, et s'étend sur les deux rives de la Loire, principalement sur la rive droite (au nord) ainsi que sur l'île de Nantes. Les principaux accès routiers sont radiaux (liaisons vers les autres grandes villes) et concentriques (ceinture de boulevards, périphérique) vers et autour du centre historique de Nantes[14],[15].
Vallée de l'Erdre
L'Erdre traverse la ville du nord au sud pour se jeter dans la Loire par un canal souterrain le tunnel Saint-Félix, percé et se substituant depuis les années 1930 au parcours naturel de la rivière qui était le tracé de l'actuel cours des 50-Otages. Le cœur historique s'est développé au point de confluence de l'Erdre et de la Loire, d'abord sur la rive gauche de l'Erdre, quartier du Bouffay, colline de la cathédrale, puis sur la rive droite place Royale, au niveau du fleuve et colline de la place Graslin. Il subsiste une île sur le cours de l'Erdre : l'île de Versailles. La largeur de l'Erdre est de 300 m au nord du pont de la Beaujoire, ce plan d'eau est utilisé pour les activités nautiques et encore de 125 m de large au niveau de la Houssinière.
Nantes Nord-Ouest
Le sillon de Bretagne, une ligne de fracture géologique orientée nord-ouest/sud-est[M 1], se trouve à l'ouest de l'Erdre. La vallée de la Loire le coupe au niveau de la « butte Sainte-Anne », à l'abrupt très marqué (altitude 38 m contre 16 m place Général-Mellinet), à une distance de 2 km de l'ancien confluent de l'Erdre. L'altitude du sillon s'élève vers le nord-ouest : 55 m aux Hauts Moulins, à 3,5 km de la butte Sainte-Anne.
La Chézine, petit affluent de la Loire venant de Saint-Herblain, coule au nord et en contrebas du sillon de Bretagne, à l'air libre jusqu'à la rue de Gigant, puis en souterrain, se jetant dans la Loire à l'extrémité ouest du quai de la Fosse. Sa vallée est marquée par une coulée verte, notamment avec le parc de Procé.
Le Cens, affluent de rive droite (ouest) de l'Erdre venant d'Orvault, coule parallèlement 2,5 km plus au nord. Sa vallée est parfois très profonde, notamment au niveau de la route de Rennes (quartier du Pont du Cens, à la limite d'Orvault). Il passe ensuite au sud de l'hippodrome du Petit Port et se jette dans l'Erdre entre les collines du Tertre (facultés de lettres et de droit) et de la Houssinière (rectorat), face au Port-Boyer. La vallée du Cens constitue aussi une coulée verte (avec ici le parc de la Gaudinière).
À 1,5 km au nord du Cens, le Gesvres, autre affluent de la rive droite de l'Erdre, marque en gros la limite avec La Chapelle-sur-Erdre. Le confluent se trouve au nord du quartier de la Jonelière, légèrement en aval du pont de la Jonelière.
Ce vaste ensemble présente donc des ondulations liées à la présence conjointe du sillon de Bretagne et des cours d'eau l'ayant creusé, c'est la partie de Nantes la plus vallonnée[16].
Nantes Nord-Est
À l'est de l'Erdre (routes de Sainte-Luce, de Paris, de Saint-Joseph), le relief est moins vallonné qu'à l'ouest[16]. Le seul cours d'eau est le ruisseau de l'Aubinière, affluent de la Loire venant de Sainte-Luce-sur-Loire, débouchant à 6 km à l'est du confluent de l'Erdre (un peu en aval des ponts de Bellevue).
Île de Nantes
L'île de Nantes, d'une superficie de 337 hectares[17], est reliée aux rives nord et sud par dix ponts routiers (six côté nord et quatre côté sud). On compte aussi une passerelle piétonne (au nord) et deux lignes ferroviaires enjambant l'île. Il est envisagé de construire un pont supplémentaire à l'ouest de l'île de Nantes à l'horizon 2025 ou un tunnel[18],[19].
L'île de Nantes résulte de l'unification progressive de plusieurs îles antérieurement séparées par des bras de la Loire[17] : île Beaulieu, îles de la Prairie au Duc, de Grande Biesse, de Petite Biesse et Vertais (qui portait, autrefois, la Prairie d'amont et la Prairie d'aval). Le relief est plan. Plusieurs des anciennes îles ont été rattachées à la rive nord lors des comblements : près du centre, l'île Feydeau, l'île de la Madeleine et l'île Gloriette ; un peu à l'est, la prairie de Mauves (quartiers gare d'Orléans et Malakoff).
Nantes Sud
Au sud de la Loire, le territoire communal de Nantes est grossièrement délimité à l’ouest par la Sèvre Nantaise. Entre la Sèvre et la Loire, se trouve le quartier Nantes-Sud, composé de quatre quartiers anciens de Nantes : Dos-d’Âne (ou Pirmil), Saint-Jacques, Grèneraie et Sèvres.
Le quartier Dos-d’Âne correspond à la confluence Sèvre-Loire et le relief est plan.
Les quartiers Saint-Jacques (avec le Clos-Toreau) et Grèneraie, en revanche, se trouvent sur l'extrémité du plateau du vignoble nantais, d'une altitude un peu plus élevée. La dénivellation est sensible rue Saint-Jacques, route de Saint-Sébastien et rue de la Fonderie, les trois rues qui aboutissent à la Loire. Le coteau est plus marqué au-delà du pont Georges-Clemenceau, le long de la côte Saint-Sébastien.
Ces deux quartiers sont séparés par le ruisseau du Douet, qui prend sa source à Saint-Sébastien. Il coule dans un vallonnement assez marqué en canalisation souterraine. Il n'est visible qu'à Saint-Sébastien, dans une tranchée maçonnée, de l'extrémité de la rue de Bonne-Garde jusqu'à la rue de la Grèneraie ; il continue ensuite sous l'hôpital Saint-Jacques.
Le quartier Sèvres (avec ceux de la Gilarderie et des Bourdonnières) se trouve un peu au sud près de la Sèvre (pont de la Morinière).
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat des Pays de la Loire et Climat de la Loire-Atlantique.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[20]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[21].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 773 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[20]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais à 7 km à vol d'oiseau[22], est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 819,5 mm[23],[24]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[25].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3,4 | 3 | 4,9 | 6,6 | 9,8 | 12,7 | 14,3 | 14,2 | 11,8 | 9,5 | 5,9 | 3,7 | 8,3 |
Température moyenne (°C) | 6,4 | 6,7 | 9,2 | 11,4 | 14,7 | 17,8 | 19,7 | 19,8 | 17,1 | 13,5 | 9,4 | 6,7 | 12,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,3 | 10,5 | 13,5 | 16,2 | 19,6 | 23 | 25,1 | 25,4 | 22,4 | 17,6 | 12,9 | 9,8 | 17,1 |
Record de froid (°C) date du record |
−13 16.01.1985 |
−15,6 15.02.1956 |
−9,6 01.03.05 |
−2,8 07.04.08 |
−1,5 01.05.1945 |
3,8 01.06.06 |
5,8 10.07.1948 |
5,6 07.08.1956 |
2,8 19.09.1952 |
−3,3 30.10.1997 |
−6,8 21.11.1993 |
−10,8 21.12.1946 |
−15,6 1956 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,2 27.01.03 |
22,6 27.02.19 |
24,2 30.03.21 |
28,3 30.04.05 |
32,8 26.05.17 |
39,1 18.06.22 |
42 18.07.22 |
39,6 07.08.20 |
35,4 09.09.23 |
30,4 09.10.23 |
21,8 01.11.15 |
18,4 04.12.1953 |
42 2022 |
Ensoleillement (h) | 73 | 102 | 147 | 183 | 203 | 213 | 229 | 233 | 199 | 123 | 91 | 78 | 1 873 |
Précipitations (mm) | 87,9 | 67,5 | 58,4 | 58,3 | 61 | 48,5 | 44,2 | 50,3 | 59,5 | 88,8 | 94,1 | 101 | 819,5 |