Pacte germano-soviétique
traité de non-agression entre l'Allemagne nazie et l'Union soviétique signé le 23 août 1939 à Moscou / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Le pacte germano-soviétique, ou pacte Molotov–Ribbentrop, est un accord diplomatique signé le à Moscou par les ministres des Affaires étrangères allemand, Joachim von Ribbentrop, et soviétique, Viatcheslav Molotov, en présence de Joseph Staline. Des protocoles additionnels sont signés le et le .
Langues | Russe et allemand |
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Signé |
Moscou (URSS) |
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Parties | Union soviétique | Reich allemand |
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Signataires | Viatcheslav Molotov pour Joseph Staline | Joachim von Ribbentrop pour Adolf Hitler |
Le pacte porte plusieurs dénominations :
- officiellement c'est un « traité de non-agression entre l'Allemagne et l'Union soviétique » ;
- dans les pays occidentaux prédominent « pacte Molotov-Ribbentrop » ou « pacte Ribbentrop-Molotov » ;
- dans les six pays victimes du pacte, prédomine « pacte Hitler-Staline » ;
- en URSS, dans les États successeurs et dans l'historiographie communiste, prédomine « pacte de non-agression de 1939 »[alpha 1].
Outre un engagement de neutralité en cas de conflit entre l'une des deux parties et les puissances occidentales, le Pacte germano-soviétique comportait un protocole secret, qui délimitait pour chaque signataire une sphère d'influence, et dont la mise en œuvre se traduira par l'invasion conjointe, l'occupation et l'annexion de certains États ou territoires (Pologne, Finlande, pays baltes, Bessarabie).
Signé pendant l'offensive soviétique contre les Japonais en Mongolie, le pacte met un terme aux plans antisoviétiques japonais et de ce fait, même après la rupture du pacte le par l'offensive allemande contre l'URSS, le Japon refusera toujours d'attaquer l'URSS par l'Est. En revanche, la rupture du pacte germano-soviétique entraîne la signature d'un accord anglo-soviétique, d'autant plus vital pour la Grande-Bretagne, que la France avait de son côté brisé l'engagement interallié du à ne pas conclure de paix séparée avec l'ennemi, et préféré, à une reddition militaire, un armistice et une politique de collaboration avec le Reich[1].