Parc naturel régional de la Brenne
parc naturel régional de France situé en Centre-Val de Loire / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Ne doit pas être confondu avec Brenne (région naturelle).
Le parc naturel régional de la Brenne (PNRB) est un parc naturel régional français, qui est situé dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.
Pays | |
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Région | |
Département | |
Coordonnées | |
Ville proche | |
Superficie |
1 766,2 km2 |
Population |
30931 |
Type | |
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Catégorie UICN |
V (paysage terrestre ou marin protégé) |
WDPA | |
Création |
(création) (2e renouvellement) |
Patrimonialité |
Ramsar (1991) |
Administration |
Fédération des parcs naturels régionaux de France |
Informations |
Maison du Parc naturel régional de la Brenne (d) |
Site web |
Il est connu pour ses étangs artificiels.
Aux confins du Berry, la Brenne était une zone marécageuse infertile. Ne sachant qu'y faire pousser, les moines, au XIIe siècle, eurent l'idée d'y emprisonner les eaux et de créer de longs chapelets d'étangs. C'est l'aspect le plus frappant du paysage tel qu'on le voit aujourd'hui.
Le parc naturel régional de la Brenne fut créé le [1], à la suite d'une forte mobilisation des élus et acteurs locaux voulant réagir contre la dévitalisation de leur territoire. Il a été classé Ramsar en 1991. Le premier renouvellement a eu lieu le [1], puis le deuxième le [1].
Plusieurs incendies de végétations « remarquables » y ont eu lieu.
Régions naturelles
Le parc s'étend sur quatre régions naturelles : la Brenne avec une superficie de 1 170,68 km2 ; le Boischaut Nord avec une superficie de 63,01 km2, le Blancois avec une superficie de 277,87 km2 et le Boischaut Sud avec une superficie de 254,64 km2.
Paysages
Six grandes entités paysagères bien différentes peuvent être identifiées[2] : la Grande Brenne , la Petite Brenne , la Queue de Brenne , le Pays d'Azay , le Pays Blancois et le Boischaut Sud.
Grande Brenne
La Grande Brenne ou Brenne des étangs est constituée d’une mosaïque de paysages où s’interpénètrent l’eau, les bois, les landes et les prairies parfois dominées par des buttons. Ceux-ci résultent de l’érosion des grès : les plus tendres se sont dégradés et ont produit les sables que l’on trouve en surface sur l’argile, les plus résistants ont formé les buttons. Les sols pauvres argilo-gréseux, difficiles à exploiter car trop humides en hiver et desséchés en été, expliquent la création des étangs (tous artificiels) et l’importance de l’élevage sur des terres peu propices à la culture.
Elle a été marquée par l’enfrichement dans les années 1980 et 1990, en raison de la déprise agricole, du recul de l’élevage extensif et du développement de loisirs comme la chasse. Ce phénomène s’est atténué depuis une dizaine d’années. Par ailleurs, la recherche de l’augmentation de la productivité des étangs a entraîné une régression de la végétation aquatique. Ces mutations lisibles dans les paysages créent de fortes pressions sur l’équilibre écologique des milieux perturbé également par le développement d’espèces exotiques envahissantes (la Jussie et l’écrevisse de Louisiane). En périphérie de la Grande Brenne, au contraire, l’élevage s’est plutôt intensifié. Certains secteurs sont même concernés par le développement des cultures, lorsque les sols le permettent.
- La héronnière de l'étang de Bellebouche en 2014.
- L'étang Cistude en 2016.
- L'étang de la Sous en 2014.
- L'étang Purais en 2016.
- Terres de Renard en 2015.
Petite Brenne
La Petite Brenne est situé au sud de la Creuse. Elle abrite également des étangs, mais ils sont moins nombreux qu’en Grande Brenne et le plateau est recouvert d’un important manteau forestier. Le relief est intermédiaire entre les collines du Boischaut Sud au sud-est, contrefort du Massif central, et le plateau Blancois au nord-ouest. On observe une certaine progression des massifs forestiers et des boisements en périphérie d’étangs.
Queue de Brenne
La Queue de Brenne comporte moins d'étangs que la Grande Brenne mais présente les mêmes caractéristiques pédologiques. Cette zone est boisée au nord et les cultures sont en augmentation au sud.
Pays d'Azay
Le Pays d'Azay, est une zone de cultures rattachée à la région agricole du Boischaut Nord. La forêt de Preuilly et la vallée de la Claise sont les deux éléments paysagers principaux de cette entité. La vallée du Narçay crée une limite paysagère forte entre la Brenne encore bocagère et boisée et les zones de grandes cultures où les systèmes de haies ont disparu.
Le pays a été touché très tôt par les remembrements et les mutations paysagères dues aux évolutions de l’agriculture (deuxième moitié des années 1960, début des années 1970). Peu à peu les paysages se simplifient. L’exploitation intensive des terres riches a pour corollaire l’élargissement du parcellaire, la quasi-disparition des haies et la mise en culture des fonds de vallées.
Pays Blancois
Le Pays Blancois, fortement marqué par la présence de vallées entaillées dans le calcaire, marque la frontière entre le Berry et le Poitou. Les paysages y sont très variés avec des plateaux agricoles et des vallées alternant paysages jardinés, fonds prairiaux, falaises rocheuses et versants boisés marqués.
- Un champ d'herbe fraîche à proximité de Mérigny en 2008.
Boischaut Sud
Les paysages de bocages du Boischaut Sud sont fortement cloisonnés par une maille bocagère encore dense, notamment dans les secteurs escarpés ; le relief collinaire est assez marqué notamment au sud-est ; le réseau hydrographique est encaissé, constitué de cours d'eau (Anglin et affluents) et de quelques étangs ; on y trouve trois sous-entités, le bocage du Boischaut Sud (bocage dense) au sud-est, le bocage remembré des Terres Froides du Poitou (bocage ouvert) à l’ouest et le bocage de transition en cours d’ouverture au nord, ces trois grandes familles étant traversées par un système de vallées et de vallons.
L’activité principale reste l'élevage ovin, caprin et bovin extensif. Le bocage englobe une diversité d’habitats naturels remarquables, dont quelques pelouses sèches, landes (sèches, humides et intermédiaires) et fourrés, et de nombreuses mares. Les haies et bosquets jouent un rôle primordial pour la diversité et les effectifs de nombreuses espèces. Une haie complète, avec son talus et son fossé abrite une avifaune abondante et diversifiée.
Leur richesse floristique est bonne, avec près de huit espèces d’arbres et arbustes en moyenne par haie. Le chêne pédonculé, le chêne sessile et parfois le châtaignier, sont les arbres les plus communs. Pour les arbustes, ce sont le prunellier et les aubépines. Dans les bas-fonds, on trouve plutôt l'aulne glutineux, le frêne commun et le saule roux. L'orme champêtre, qui était l’arbre emblématique de la haie a beaucoup régressé en raison de la graphiose de l'orme.
Sur les secteurs les plus propices à l’agriculture (plateaux fertiles essentiellement), la régression des haies est critique. La maille bocagère s'est considérablement élargie au cours des cinquante dernières années et on note un problème de renouvellement des arbres dans les haies. Les réseaux de haies sont globalement de moins en moins connectés entre eux, ce qui affecte la valeur écologique du bocage, néanmoins le bocage reste globalement dense, ce qui laisse penser qu’un équilibre reste possible entre nécessités économiques et maintien des haies.
Cours d'eau et Plans d’eau
Cours d'eau
Les cours d'eau suivant irriguent le parc : Abloux ; Aigronne ; Allemette ; Anglin ; Benaize ; Bouzanteuil ; Brion ; Claise ; Clecq ; Creuse ; Fosse Noire ; Gartempe ; Cinq Bondes ; Moury ; Ozance ; Rossignol ; Salleron ; Sonne ; Suin ; Vavret et Yoson.
Plans d’eau
Une étude de la cartographie des plans d’eau du parc, réalisée entre et [3], nous apprend qu’elle compte environ 5 321 plans d’eau (7 621 ha) :
- 3 254 étangs soit 7 482 ha ;
- 1 609 mares soit 66 ha ;
- 458 bassins et plans d’eau divers soit 73 ha.
En Boischaut Sud, on dénombre 159 étangs répartis sur 141 ha et 175 mares répartis sur 6 ha[4].
En Brenne, on dénombre 2 757 étangs répartis sur 6 977 ha et 1 203 mares répartie sur 49 ha[4].
En Pays d'Azay et Pays Blancois, on dénombre 338 étangs répartis sur 365 ha et 231 mares répartis sur 11 ha[4].
Étangs
La végétation des étangs se caractérise par des ceintures successives du centre de l'étang vers sa périphérie, des végétations aquatiques flottantes (nénuphar, potamots, renouée) ou herbiers immergés, aux zones d'hélophytes (phragmitaie, typhaie, scirpaie, cariçaie). De nombreuses espèces remarquables se développent en eau libre comme le limnanthème faux-nénuphar, la caldésie à feuilles de Parnassie, la marsilée à quatre feuilles et le flûteau nageant. Le marnage naturel annuel est important pour la flore des étangs. Plantes annuelles (petits souchets, flûteau rampant, scirpe épingle) et vivaces (littorelle à une fleur, isoète à feuilles ténues) se partagent le terrain soumis au balancement des eaux. En 2020, une nouvelle espèce de plante unique au monde a été découverte : l'utriculaire brennensis[5].
Les assecs annuels autorisent le développement des bidents, renouées, oseilles, chénopodes. Sur les plages de sable sèches, le trèfle des champs[Lequel ?], le lotier corniculé forment des ceintures colorées. Près d’un quart de la flore remarquable inventoriée est ainsi liée aux plans d’eau[6].
- La marsilée à quatre feuilles (Marsilea quadrifolia).
- La cariçaie
- Le flûteau nageant.
Landes
Des landes à Callune, ajonc d'Europe et genêt à balais s'étendent sur les terres pauvres, accompagnées parfois du prunellier, de l'aubépine épineuse.
On distingue trois variétés de landes :
- la lande humide : rare et diffuse, localisée aux endroits détrempés, caractérisée par la bruyère à quatre angles, la gentiane des marais, et pouvant héberger des microtourbières à droséra à feuilles rondes ou encore la grassette du Portugal ;
- la brande : caractéristique du paysage, cette lande comprend la brande (bruyère à balais) et l’ajonc d’Europe ;
- la lande sèche à bruyère cendrée, avec parfois le glaïeul d'Illyrie, l’hélianthème en ombelles, la sabline des montagnes ou la linaire de Pélissier[6].
- Le glaïeul d'Illyrie (Gladiolus illyricus).
- La linaire de Pélissier (Linaria pelisseriana).
- La droséra à feuilles rondes (Drosera rotundifolia).
- La grassette du Portugal (Pinguicula lusitanica).
Pelouses sur calcaire
Situées sur les coteaux des vallées, elles abritent de nombreuses espèces adaptées comme l'astragale à feuilles de glycine. Les orchidées exigeantes en chaleur et en milieu calcaire trouvent une place de choix sur ces pelouses avec plus de vingt espèces dont certaines protégées au niveau régional. De plus, de nombreuses espèces végétales y sont en limite nord de répartition (trèfle strié, l'érable de Montpellier, l'amélanchier, la campanule érine). Finalement, on dénombre pas moins de 350 espèces végétales liées aux pelouses et lisières calcicoles.
Se développer sur un milieu si difficile nécessite une capacité d'adaptation. Certaines espèces que l'on trouve là ne se rencontrent que dans ce type de milieu : ainsi de petits arbres nains comme l'hélianthème couché et la germandrée des montagnes, des plantes grasses comme certains orpins, des plantes annuelles à développement printanier au niveau des dalles rocheuses, des plantes parasites, des légumineuses[6].
- L'amélanchier.
Marais sur calcaire
La Brenne ne compte plus que quelques marais de surface conséquente, dont les très remarquables marais calcaires à Marisque situés au nord du parc. Dans les trouées du choin et du Marisque, une flore originale s'offre aux regards : parnassie des marais, épipactis des marais, samole de Valérand, orchis des marais et orchis de Brenne[6].
- La Parnassie des marais (Parnassia palustris).
- L'épipactis des marais (Epipactis palustris).
- La samole de Valérand (Samolus valerandi).
- L'orchis de Brenne (Dactylorhiza brennensis).
Prairies
Selon les caractéristiques du sol, trois grands types de prairie se rencontrent en Brenne :
- la prairie humide à jonc acutiflore accompagné généralement de l’écuelle d’eau, du carum verticillé, de la scorsonère des prés, du cirse tubéreux, qui héberge fréquemment de petites zones tourbeuses ;
- la prairie mésophile est dominée par la flouve odorante et la houlque laineuse ;
- les prairies maigres à sérapias langue se rencontrent parfois en mélange avec des pelouses sèches siliceuses à annuelles ou des pelouses sèches à fétuque ovine plus ou moins riches en petits trèfles à affinité méditerranéenne[6].
- La flouve odorante.
- La houlque laineuse.
- La sérapias langue (Serapias lingua).
Végétations sur grès
Le sommet des buttons ou autres affleurements de grès abritent des végétations pionnière sur à base de lichens, de mousses de plantes de petite taille comme les scléranthes ou l'anémone pulsatille[6].
Forêts
Le chêne pédonculé est l'espèce dominante en Brenne. On le trouve parfois en association avec le chêne sessile et avec le charme et plus rarement le tauzin. Sur certains secteurs, les plantations de pins (maritimes, sylvestres et laricio) ont remplacé le peuplement feuillu.
Les forêts d'ubac (versant nord) des vallées de la Creuse et de l'Anglin permettent aux fougères, scolopendre et dryopteris de pousser sur leurs pentes. Ponctuellement, sur les coteaux, se rencontrent des plantes de montagne issues du Massif central : lys, scille fausse jacinthe, laîche digitée, renouée bistorte[6].
- Le chêne pédonculé.
- La scolopendre.
- La renouée bistorte.
Bocages
On appelle bocage, une région où les champs et les prés sont enclos par des levées de terre portant des haies ou des rangées d'arbres qui marquent les limites de parcelles de tailles inégales et de formes différentes, et où l'habitat est dispersé en ferme et en hameaux[6].
Mammifères
Le parc a une population très importante de grands mammifères (cerf élaphe, chevreuil, sanglier).
À ce jour, 27 espèces protégées sur les 68 que compte la France ont été recensées. Dans les étangs, on observe un grand nombre de ragondins et rats musqués. Des espèces comme la genette d'Europe et le loir sur les vallées, le campagnol de Gerbe et de bonnes populations de chauves-souris sont aussi observables sur le territoire. À noter le retour de la loutre.
Le castor d’Europe est présent sur les berges de la rivière Creuse entre les communes d'Argenton-sur-Creuse et de Tournon-Saint-Martin. Cela fait suite au passage en « espèce protégée » en 1968, puis à sa réintroduction par l'homme[7],[8].
- Le cerf élaphe.
- Le chevreuil.
- La genette d'Europe.
- La chauve-souris.
Oiseaux
Oiseaux aquatiques
La Brenne figure au 4e rang des « zones humides françaises d'importance internationale », selon la classification UICN et héberge ou voit passer les 3/4 des 365 espèces d’oiseaux protégées en France.
Son intérêt concerne, avant tout, les espèces nicheuses comme le Grèbe à cou noir, le Grand butor, le Blongios nain, le Busard des roseaux, le Héron pourpré, la Guifette moustac, la Guifette noire, des fauvettes aquatiques.
En hivernage, les étangs retiennent régulièrement 12 000 canards et sarcelles, 900 grèbes, 3 000 foulques, 900 Grand cormoran, 300 Grandes Aigrettes et 35 000 vanneaux et pluviers auxquels viennent s'ajouter quelques Garrot à œil d'or, Harle piette, Harle bièvre, Fuligule nyroca et Pygargue à queue blanche.
En période de migration, on observe de beaux passages de limicoles (Chevalier combattant et Barge à queue noire) et de Grue cendrée qui survolent la Brenne par milliers et y hivernent maintenant depuis quelques années[8].
- Le Grèbe à cou noir.
- Le Héron pourpré.
- La Grue cendrée.
Oiseaux terrestres
Il est possible d'observer jusqu'à 116 espèces d'oiseaux nichant sur le parc comme : l'Engoulevent d'Europe, la Bondrée apivore, l'Aigle botté dans les bois ; le Courlis cendré, l'Œdicnème criard, le Busard cendré ou l’Alouette lulu dans les milieux agricoles ; la Fauvette pitchou et le Busard Saint-Martin dans les landes[8].
- L'Aigle botté.
- La Fauvette pitchou.
Reptiles
Le parc recense 11 des 37 espèces de reptiles autochtones protégées en France. Parmi les reptiles présents dans le parc, l'animal emblématique est la Cistude d'Europe qui trouve ici un lieu de prédilection. Plusieurs dizaines de milliers d'individus font ainsi de la Brenne, la première région française pour cette espèce.
Parmi les 9 autres espèces présentes, on note l'abondance de la Vipère aspic, des Couleuvre à collier, Couleuvre vipérine, Couleuvre verte et jaune et du Lézard vert occidental[8].
- La cistude d'Europe (Emys orbicularis).
- La Vipère aspic.
Amphibiens
Près de la moitié des 35 espèces françaises d'amphibiens est présente sur les communes du parc, dont le rarissime Pélobate brun, le Triton marbré, le Triton crêté et le Sonneur à ventre jaune (menacés de disparition) ; de belles populations de grenouille verte, de Rainette verte, de Crapaud calamite et de Pélodyte ponctué, animent les étangs en période de reproduction[8].
- Le Pélobate brun (Pelobates Fuscus).
- Le Triton marbré.
- Le Pélodyte ponctué.
Poissons
Au travers des cours d'eau lents et rapides et des étangs, ce sont 32 espèces qui ont été répertoriées : Carpe commune, Gardon, Brochet, Achigan à grande bouche, Sandre, Lamproie marine et Lamproie de Planer[8].
La suppression du barrage de Maisons-Rouges sur la Creuse en 2001 a permis le retour de la Grande alose et en 2010, de grands salmonidés (truite commune ou saumon atlantique)[9].
- La carpe.
- La Lamproie de rivière (Lampetra fluviatilis).
- La Grande alose.
Insectes
Environ 3 000 espèces, réparties dans une trentaine d'ordres, sont référencées à ce jour. Il s’agit principalement des lépidoptères et des coléoptères, sur une estimation d'environ 12 000 à 15 000 insectes potentiellement présents. On compte aussi la présence de 62 espèces de libellules et demoiselles sur les 91 que compte la France. Sont présentes des populations de Cétoine dorée et de Lucanes cerf-volant liées aux vieux chênes, ainsi que des papillons rares comme l'Azuré des mouillères, le Grand cuivré, la Lichénée jaune et le Damier de la succise et plus récemment la découverte de la Laineuse du prunellier[8].
- La Cétoine dorée.
- La Lichénée jaune (Catocala fulminea).
Mollusques
Les mollusques se répartissent en bivalves (moules et huîtres) et gastéropodes (escargots et limaces). Sur les 60 espèces de mollusques protégées en France, une seule a été trouvée sur le territoire : la Mulette épaisse. Ce faible nombre d’espèces protégées recensées est très probablement lié à une carence d’inventaires : à l’exception de cette Mulette qui a bénéficié d’inventaires spécifiques, ce groupe n’a encore été que peu étudié localement. Mais certains pêcheurs ont affirmé avoir fréquemment rencontré des anodontes lors des pêches hivernales[8].
- La Mulette épaisse.