Paul-Édouard Crébassa
peintre et graveur français / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Paul-Édouard Crébassa?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
Paul-Édouard Crébassa (1864-1912) est un peintre et lithographe français.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 47 ans) Paris 14e |
Nationalité | |
Activité |
Souvent nommé Édouard Crébassa, il ne doit pas être confondu avec son homonyme le peintre Édouard Crébassa (1822-1882).
Paul-Édouard Crébassa naît le à Graissessac dans l'Hérault[1].
Il se fait connaître par ses tableaux et ses lithographies de la vie nocturne parisienne. La revue L'Artiste, en rendant compte des salons de 1897, remarque en particulier une de ses œuvres, Café de nuit :
« n'est-ce pas au même gouffre que nous appellent coquettement les sirènes qu'un nouveau venu, Crébassa, campe au seuil de son Café de nuit ? […] Paul-Édouard Crébassa vient d'exaucer mon vœu. Dès mon premier matin d'exploration, je remarquai son œuvre méconnue, sa palette colorée, son nom très obscur, que je prendrais pour un nom étranger si le catalogue ne m'apprenait son origine méridionale. Et le peintre, non plus que moi, n'a rêvé de transposer sur la toile vierge la psychologie plutôt sommaire des consommés tiédes ou des œufs durs ; je le distingue et l'exhorte et l'absous, parce que son regard a compris le visible parfum de deux fleurs nocturnes, la beauté des Tanagras noires qui hantent l'aube factice des lumières. Retenez son nom : ce noctambule est un peintre, et ce peintre est un artiste. […] Sans hypocrisie bourgeoise ni corruption demi-mondaine, laissant à d'autres l'allégorie banale» ou l'instantané plus terre à terre le peintre semble se rappeler Delacroix : « Le premier mérite d'un tableau est d'être une fête pour l'œil »[2]. »
Le député Jules Pams lui achète Café de nuit, ce qui permet à Crébassa de devenir sociétaire des Beaux-Arts[3]. Il participe aux Salons d'automne de 1903 à 1907[4]. Son portrait du sculpteur Gustave Violet est exposé au Salon d'automne de 1905[3].
En 1907, il participe à la décoration de la salle des mariages de l'hôtel de ville de Noisy-le-Sec avec des caissons de plafond représentant des allégories de la danse et de la musique[5].
Il meurt le à Paris[6]. Une exposition de ses œuvres a lieu dans son atelier du 50 de la rue Vercingétorix la même année[7].
Plusieurs de ses œuvres appartiennent au Musée du château de Flers, par don de Charlotte et André Söderlindh, fille et gendre du sculpteur Aristide Rousaud, ami d'Edouard Crébassa[8]. En 2018, ce musée organise une exposition sur le thème de la danse autour de plusieurs œuvres de Crébassa[9],[10].
Tableaux
Lithographies
- Les femmes à l'absinthe (1894), à la National Gallery of Art de Washington[13], au Rijksmuseum Amsterdam[14] et au Detroit Institute of Arts[15]
- Fumeuse ou Intimité (1895), au Rijksmuseum Amsterdam[16], à la National Gallery of Art de Washington[17] et au Detroit Institute of Arts[18]
- Nocturne (1895), à la National Gallery of Art de Washington[19], et au Rijksmuseum Amsterdam[20]
- Lutteurs (1895), à la National Gallery of Art de Washington[21]
- Tête de femme (1895), au Detroit Institute of Arts[22]
- Jules Pams (1852-1930) et le musée des Beaux-Arts de Perpignan, site des amis de l'industriel Pierre Bardou-Job.
- Paul Édouard Crébassa, Artist Info.
- Salle des mariages, site de Noisy-le-Sec.
- Art & Décoration, tome XXXI, janvier-juin 1912, p. 11.
- Collection Söderlindh-Rousaud, Répertoire des Arts du spectacle.
- « La danse sous toutes ses formes au château », Ouest-France, 12 mai 2018.
- « Crébassa, star du musée de Flers », Alençon ma ville, 9 août 2018.
- A nude standing by a river, site du Dorotheum
- Intimité (Privacy), site de la National Gallery of Art.
- Intimité, site du Detroit Institute of Arts.
- Nocturne (By Night), site de la National Gallery of Art.
- Lutteurs, site de la National Gallery of Art.
- Head of a Woman, site du Detroit Institute of Arts.