Polonais de Biélorussie
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Les Polonais de Biélorussie sont une minorité ethnique de culture polonaise vivant en Biélorussie. La minorité polonaise en Biélorussie compte officiellement 288 000 personnes, selon le recensement de 2019[1]. Cependant, selon le ministère des Affaires étrangères polonais, ce nombre serait sous-estimé et leur population réelle pourrait atteindre les 1 100 000 de ressortissants[3]. Quel que soit le nombre retenu, les Polonais constituent la deuxième plus grande minorité ethnique du pays après les Russes, représentant environ 3,1% de la population totale. On estime que 205 200 Polonais de Biélorussie vivent dans de grandes agglomérations et que 82 493 d'entre eux habitent des localités plus petites ; en ce qui concerne le sex-ratio, il y aurait environ 33 905 femmes de plus que d'hommes[1]. Certaines estimations données par des sources non gouvernementales, venant notamment d'associations polonaises aux États-Unis, donnent des chiffres plus élevés, se référant à un sondage effectué en 1989 et qui estimait à 413 000 le nombre de Polonais recensés[2].
Voblast de Hrodna | 223 119 (2019) |
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Population totale | Entre 280 000 (sondage de 2019) et 1 100 000 (estimations polonaises)[1],[2],[3]. (2019) |
Langues | Polonais, Russe, Biélorusse |
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Religions | Catholicisme romain |
Ethnies liées | Polonais d'Ukraine, Polonais de Lituanie, Polonais de Latgale |
Depuis la dislocation de l'URSS et l'émergence de la Biélorussie indépendante, la situation de la minorité polonaise n'a cessé de s'améliorer. La politique de soviétisation, poursuivie par des décennies d'endoctrinement n'est plus d'actualité. Les Polonais de Biélorussie ont commencé à rouvrir des écoles de langue polonaise et à revendiquer leur droit légal de participer à la vie religieuse. Cependant, l'attitude des nouvelles autorités envers la minorité polonaise n'est pas très cohérente. Les nouvelles lois les protègent insuffisamment, et les niveaux locaux du gouvernement biélorusse sont largement réticents à accepter les aspirations des Polonais[4], faisant d'eux de nouvelles cibles de la discrimination officielle[5],[6].