Le cinéma au Québec repose sur des sources de financement publiques et privées. À l’image de la société québécoise, le contenu qui y est créé est, en grande partie, d’expression française, mais demeure, à un certain point, attaché à la culture nord-américaine. Le Québec possède le second cinéma francophone par l’importance du nombre de productions après le cinéma français.
Dans un quartier populaire, pendant qu'on organise une fête pour l'usurier du coin, des adolescents complotent un assassinat.
Angle Saint-Denis et Rachel, la plus belle terrasse de l'est de Montréal, l'endroit idéal pour faire un festin délirant qui fait éclater toutes les tensions qui traversent un milieu marginal. «Je tourne dans les bars et les grills, à cause des ombres et de la lumière qui y est belle (...) Je choisis mes locations à cause de la qualité de la lumière et parce qu'elles servent bien notre scénario. Je me fous du réalisme géographique.» (André Forcier)
L'Eau chaude, l'eau frette est une poésie de la cruauté, une célébration de l'anarchie où amis et ennemis se trouvent attablés sur une terrasse d'une maison de chambres de la rue Saint-Denis en l'honneur du quarante-troisième anniversaire de Polo. Chacun profite de cette grande réunion pour régler ses comptes et laver son linge sale en public. Le film se termine sur une note mi-amère, mi-triste où tous sont échaudés et éconduits sans ménagement, le tout dans une grande finale promise à des lendemains qui déchantent.
Initié à la vie artistique dès 1929 par le théâtre amateur, il fonde une troupe avec d'anciens camarades du Collège de Montréal. Il débute sa carrière d'acteur professionnel en 1937, à CKAC, dans le feuilleton radiophonique Le Curé du village, de Robert Choquette.
En 1938, il monte sur scène avec Fridolinons, première d'une longue et fructueuse série de revues d'actualités qui se poursuit jusqu'en 1946.
Tit-Coq, sa première pièce, est présentée au Monument national en 1948 et connaît un grand succès: au cours de sa carrière, la pièce est jouée plus de 600 fois. Elle sera adaptée au cinéma.
Sa carrière dans le cinéma commence en 1925. Avec Maurice Proulx, Jean-Marie Poitevin, Louis-Roger Lafleur et Aloysius Vachet, il fait partie de ceux qu'on appelle les «prêtres-cinéastes», qui transmettent les valeurs du sacerdoce vers le grand écran.
Il réalise plus de soixante-dix films qui marqueront le développement du cinéma au Canada. Ses thèmes préférés sont la nature, l'histoire, la religion, Trois-Rivières, l'éducation, et la culture. Tous ses films sont abordés dans un contexte réel ou vraisemblable.
Il est reconnu pour avoir créé le terme «Mauricie», qui remplaçait l'ancienne expression de «vallée du Saint-Maurice», qui pour lui était une simple et bête traduction de l'anglais.
Quand vous tournez un documentaire, c'est le même phénomène qu'en fiction sauf que le processus est inversé et beaucoup plus long. Les gens ne disent pas toujours ce que tu veux qu'ils disent. À l'étape du montage, le doute t'envahit. Le cinéma direct est-il dépassé? C'est comme si on était accroché à une vieille pensée. On s'imagine que c'est vrai et pur. Or c'est absolument faux; en fait, il y a une manipulation du texte et de l'événement comme dans un film de fiction.