Práxedes Mateo Sagasta
politicien espagnol / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Práxedes Mateo Sagasta y Escolar (Torrecilla en Cameros, - Madrid, ) est un homme d'État espagnol, sept fois président du Conseil des Ministres entre 1871 et 1902[1].
Cet article est une ébauche concernant un homme politique espagnol et la franc-maçonnerie.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance | |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Père |
Clemente Mateo-Sagasta y Díaz Antoniana (d) |
Mère |
Valentina Esperanza Escolar Saenz del Prado (d) |
Conjoint |
Angela Vincent (de à ) |
Parentèle |
Bernardo Mateo Sagasta (d) (cousin germain) Fernando Merino Villarino (gendre) |
Parti politique | |
---|---|
Membre de | |
Distinctions | Liste détaillée Chevalier de l'ordre de la Toison d'or () Ordre de l'Immaculée Conception de Vila Viçosa Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem Grand croix de l’Ordre portugais de la Tour et de l’épée (d) Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare Ordre national de la Légion d'honneur Grand-croix de l'ordre de Charles III d'Espagne |
Renommé pour ses dons rhétoriques, il fut le fondateur et le membre le plus prééminent du Parti libéral.
Membre du parti progressiste durant ses études d'ingénieurs, il fut le seul de sa promotion à refuser de signer un manifeste en faveur d'Isabelle II en 1848. Après avoir terminé ses études, il devint rapidement un acteur important de la vie politique du pays.
Sagasta fut membre des Cortès entre 1854 et 1857 puis entre 1858 et 1863. En 1866, après un coup d'État manqué, il s'exila en France. Il ne revint en Espagne qu'en 1868, où il intégra le gouvernement provisoire qui assuma le pouvoir après la révolution de 1868.
Très actif dans la franc-maçonnerie, il fut grand maître du Grand Orient d'Espagne entre 1876 et 1881[2].
Sagasta présidait le gouvernement durant la Guerre hispano-américaine de 1898, qui entraîna la perte des dernières colonies du pays : Cuba, Porto Rico et les Philippines ; il fut exagérément rendu coupable de cette défaite.
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Práxedes Mateo Sagasta » (voir la liste des auteurs).
- Article « Práxedes Mateo Sagasta » dans l'Encyclopædia Britannica, version en ligne, consulté le 13 novembre 2009.
- Valentín Díaz, « La franc-maçonnerie en Espagne, une histoire de persécutions », Humanisme, no 303, , p. 21 (lire en ligne).