Combattant illégal
détenus dans le centre de détention de Guantanamo ou dans d'autres centres de détention clandestins de la CIA ou du Pentagone / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Le terme « combattant illégal », « combattant ennemi » ou encore « combattant ennemi illégal » (« unlawful combatant »), défini dans le USA PATRIOT Act, est le terme utilisé par le gouvernement des États-Unis sous la présidence de George W. Bush pour qualifier les prisonniers capturés dans le cadre de la « Guerre contre le terrorisme » se trouvant dans le centre de détention de Guantanamo ou dans d'autres centres de détention clandestins de la CIA ou du Pentagone, notamment en Afghanistan et en Irak. Le terme de « combattant ennemi » a été utilisé par Donald Rumsfeld pour qualifier tout individu suspecté de terrorisme quand bien même rien ne le prouverait[1]. Néanmoins, le statut de combattant illégal a été étendu à des citoyens des États-Unis tels que José Padilla ou Yaser Hamdi[2], brouillant quelque peu la distinction. De plus, ces détenus n'ont pas eu tous droit au même traitement : John Walker Lindh, le « Taliban américain », a été déféré devant le système judiciaire américain (et condamné en 2002), tandis que Yaser Hamdi a été détenu en détention sans être inculpé[2], avant d'être finalement déféré devant la justice fédérale en 2005 (et condamné en 2008). On parle de « détenus fantômes » pour ceux d'entre eux qui sont détenus sans que leur nom soit connu.