Prix des carburants routiers en France
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Pour les carburants utilisés en dehors de la route, à savoir dans les secteurs agricoles, forestiers, fluviaux, maritimes ou aériens, voir Prix des carburants non routiers en France.
Le prix des carburants routiers en France, ou « prix à la pompe », est le prix auquel les commerçants exploitants de stations de distribution de produits pétroliers installés en France cèdent aux usagers de la route ces produits pétroliers : sans plomb 98 (E5), sans plomb 95 (E5), sans plomb 95 (E10), superéthanol E85, gazole (B7), GPL. Cet article ne traite pas de la question des carburants non routiers (gazole non routier, kérosène) ou des combustibles (fioul domestique, fioul lourd).
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Ce prix, fixé par l'État jusqu'en 1981, est depuis cette date soumis à la concurrence, tant internationale sur le marché pétrolier que nationale avec la concurrence entre opérateurs et entre stations-services. La montée en puissance des grandes et moyennes surfaces a contribué à la diminution drastique des petites stations-services indépendantes.
La déréglementation outre l'ouverture à la concurrence s'est accompagnée du remplacement des pompistes par des automates utilisant des cartes bancaires.
Le prix à la pompe comprend une partie importante de taxes — droit d'accise — représentant environ 60 % du prix en 2018. Ces taxes comprennent la TICPE et la TVA. La TICPE est affectée pour partie à l'État, aux départements et aux régions. Depuis 2014, cette taxe intègre une composante carbone, pour moduler la fiscalité des différents produits en fonction des émissions de CO2 et encourager à un changement de comportement en matière écologique. Cette composante carbone est amenée à augmenter jusqu'en 2030.
Le premier choc pétrolier (1973) fait passer le prix du baril de 3 à 10 dollars puis le deuxième choc pétrolier (1979) à 35 dollars. Le premier mouvement de protestation massif entraînant un blocage du pays ou de certains secteurs d'activités se produit alors, avec au départ une mobilisation du secteur de la pêche. Au fur et à mesure des fluctuations du baril et donc des prix à la pompe apparaissent de nouvelles manifestations qui, au-delà de l'aspect du prix des carburants, traduisent souvent d'autres difficultés. Le dernier en date est le mouvement des gilets jaunes, débuté en en raison de l'annonce de la hausse du prix des carburants automobiles.