Référendum français sur le traité de Maastricht
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Le référendum sur le traité de Maastricht a eu lieu en France le . Il visait à ratifier le texte du traité de Maastricht préalablement signé à Maastricht par le président de la République François Mitterrand et les chefs d'État des onze autres États membres de la Communauté économique européenne.
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Référendum sur le traité de Maastricht | ||||||||||||||
Méthode de vote | ||||||||||||||
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Type d’élection | Référendum | |||||||||||||
Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
Votants | 26 696 626 | |||||||||||||
69,70 % | ||||||||||||||
Votes exprimés | 25 792 175 | |||||||||||||
Résultats par département | ||||||||||||||
Approuvez-vous le projet de loi soumis au peuple français par le Président de la République autorisant la ratification du traité sur l'Union européenne ? | ||||||||||||||
Oui | 51,04 % | |||||||||||||
Non | 48,96 % | |||||||||||||
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La campagne sur ce vote est intense et marque fortement l'opinion au cours de l'année 1992. S'opposent le gouvernement favorable au « oui » mené par François Mitterrand et le Parti socialiste contre une partie minoritaire de la droite RPR au sein de laquelle le « non » trouve ses hérauts en les personnes de Philippe Séguin et de Charles Pasqua. Mitterrand et Séguin se confrontent sur ce référendum dans un débat télévisé resté célèbre, le . Mais le référendum sur le traité de Maastricht fait aussi apparaître des oppositions au sein de ces blocs traditionnels : à gauche, le Parti communiste, certains socialistes (Jean-Pierre Chevènement) et les écologistes (Les Verts) se prononcent contre ce traité et/ou pour sa renégociation, et à droite où une partie du RPR emmenée notamment par Jacques Chirac et Édouard Balladur milite clairement en faveur du « oui ».
Au début de la campagne, l'opinion publique d'abord donnée largement favorable au « oui » par les sondages, se fait de plus en plus circonspecte. Selon les commentateurs[1], l'implication de François Mitterrand dans les dernières semaines de la campagne référendaire fut décisive pour permettre au « oui » de l'emporter avec une faible avance, dans un vote où la participation (69,7 %) fut particulièrement haute pour un référendum.
Le référendum instaure notamment la monnaie unique européenne, l'ECU.