République du Haut-Karabagh
État non-reconnu du Sud-Caucase / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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République d'Artsakh
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Pour les articles homonymes, voir Haut-Karabagh (homonymie) et Artsakh.
1991–2023
Drapeau de la République d'Artsakh. |
Armoiries de la République d'Artsakh. |
Hymne | "Azat ou ankakh Artsakh" |
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Statut | République présidentielle |
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Revendiqué par | Azerbaïdjan |
Reconnu par | République d'Abkhazie, Ossétie du Sud-Alanie et Transnistrie |
Capitale | Stepanakert |
Langue(s) | Arménien et russe |
Monnaie | Dram de l'Artsakh et dram |
20 février 1988 - 16 mai 1994 | Première guerre du Haut-Karabagh |
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2 septembre 1991 | Proclamation de la République |
2-5 avril 2016 | Guerre des Quatre Jours |
27 septembre - 10 novembre 2020 | Seconde guerre du Haut-Karabagh |
12 décembre 2022 - 30 septembre 2023 | Blocus du Haut-Karabagh |
19 septembre 2023 | Guerre de 2023 au Haut-Karabagh |
20 septembre 2023 | Capitulation |
– | Robert Kotcharian |
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1997 | Leonard Petrossian |
– | Arkadi Ghoukassian |
– | Bako Sahakian |
– | Arayik Haroutiounian |
2023 | Davit Ichkhanian |
2023 | Samvel Chakhramanian |
1992 | Oleg Esaian |
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– | Robert Kotcharian |
– | Leonard Petrossian |
– | Zhirayr Poghosian |
– | Zhirayr Poghosian |
– | Arayik Haroutiounian |
Parlement monocaméral | Assemblée nationale |
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Entités précédentes :
Entités suivantes :
La république du Haut-Karabagh (arménien : Լեռնային Ղարաբաղի Հանրապետություն, Leṙnayin Ġarabaġi Hanrapetowt̕yown), également connue officiellement sous le nom de république d'Artsakh (arménien : Արցախի Հանրապետություն, Arc̕axi Hanrapetowt̕yown)[1], et parfois appelée république de Nagorny Karabakh est une république séparatiste autoproclamée située en Transcaucasie et issue des conflits post-soviétiques. Elle a existé de facto de 1991 à 2023.
La république d'Artsakh se proclame unilatéralement le 2 septembre 1991, lors d'une session conjointe des conseils des députés de l'oblast autonome du Haut-Karabagh et du district de Chahoumian de la RSS d'Azerbaïdjan. Mais elle n'est reconnue par aucun État membre de l'ONU, l'Arménie se contentant d'une reconnaissance de facto. Selon la division administrative-territoriale de la République d'Azerbaïdjan, le territoire du Haut-Karabagh était et demeure une partie de son territoire souverain.
Pendant la période soviétique, le pays forme une oblast de 4 388 km2, peuplée d'Arméniens à 95 % mais subordonnée à la république socialiste soviétique d'Azerbaïdjan dans laquelle elle est enclavée. Les hostilités entre les Arméniens et l'armée azerbaïdjanaise cessent après la trêve négociée par la Russie en 1994, bien que d'autres combats se déroulent, notamment en avril 2016. Intégrés entre 1991 et 2020 dans l'État autoproclamé, certains territoires alentour étaient peuplés de Kurdes et d'Azéris qui ont été déplacés et remplacés par des réfugiés arméniens venus du reste de l'Azerbaïdjan, après le pogrom de Soumgaït. En 2015, la population du Haut-Karabagh était estimée à 148 917 habitants, sur un territoire de 6 742 km2, avec une superficie contrôlée totale de 11 430 km2. Sa capitale et plus grande ville était Stepanakert[2],[3].
À l'issue de la guerre de 2020, un accord de cessez-le-feu est signé le , actant la perte des trois quarts des territoires sous le contrôle de la république et un nouveau déplacement des populations.
Le , après un blocus de plusieurs mois, l'Azerbaïdjan lance une opération militaire, rapidement victorieuse : les forces armées du Haut-Karabagh déposent les armes au bout de quelques heures[4], causant la fuite de la quasi-totalité de la population et du gouvernement vers l'Arménie[5], dans ce que plusieurs experts, l'Arménie et le parlement européen considèrent comme un nettoyage ethnique[6],[7],[8],[9]. L'Azerbaïdjan prend possession de l'ensemble du territoire et arrête et emprisonne les principaux dirigeants. Cette entité devient ainsi la deuxième, après la République tchétchène d'Itchkérie (1991-2000), des États autoproclamés non reconnus apparus à la suite de ces conflits à perdre son territoire[N 1].