Résistance anticommuniste roumaine
mouvement populaire roumain de lutte contre la dictature du Parti communiste roumain / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La résistance anticommuniste roumaine est un mouvement populaire roumain de lutte contre la dictature du Parti communiste roumain (-). Elle fut active à partir de 1944 et dura pendant plus de trente années, certains combattants isolés subsistant en effet jusqu'au milieu des années 1970[note 1]. En Roumanie, l'opposition armée fut la première forme de résistance et l'une des plus organisées contre la terreur rouge du régime communiste à ses débuts. Ce n'est qu'après la chute, fin 1989, du dernier dirigeant communiste Nicolae Ceaușescu que les détails de ce mouvement, jusque-là scellés par le secret d'État, furent rendus accessibles aux historiens et aux familles, qui tentent de les porter à la connaissance du public. Les Roumains connaissaient déjà l'existence de « bandes armées fascistes manipulées par les impérialistes étrangers »[1] via la propagande communiste qui les évoquait de temps en temps, notamment pour expliquer ses échecs. Les faits étaient déformés par ces récits faisant passer les résistants pour de vulgaires bandits.
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Ne doit pas être confondu avec Résistance en Roumanie pendant la Seconde Guerre mondiale.
Dispersés mais relativement nombreux, de petits groupes armés, se dénommant parfois eux-mêmes « haidoucs », essentiellement réfugiés dans les Carpates, se cachèrent pendant des années des autorités. L'un des derniers combattants fut éliminé dans les montagnes du Banat en 1962, tandis qu'un autre maquisard des monts Făgăraș fut capturé en 1976. La résistance roumaine fut l'un des mouvements de résistance les plus durables au sein du bloc de l'Est[2]. Il est important de souligner que le sujet est une découverte relativement récente en Roumanie, grâce à l'ouverture partielle des archives de la Securitate, la police politique secrète roumaine, qui a permis d'examiner des faits historiques précis, parfois inconnus des historiens avant 2005[note 2]. Ce processus est bien avancé en 2017, cela malgré une quantité considérable d'archives à analyser, ainsi que la disparition d'une partie des dossiers[3]. De nouvelles recherches et découvertes apporteront probablement d'autres perspectives et éclairages sur le sujet.