Ratko Mladić
personnalité militaire serbe / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Ratko Mladić (en serbe en écriture cyrillique : Ратко Младић), né le à Božanovići (commune de Kalinovik, État indépendant de Croatie, aujourd'hui en Bosnie-Herzégovine), a été le commandant en chef de l'armée de la république serbe de Bosnie (VRS) pendant la guerre de Bosnie entre 1992 et 1995. Il est appelé par les médias « le boucher des Balkans »[1],[2],[3].
Ratko Mladić | ||
Ratko Mladić à l'aéroport de Sarajevo en 1993. | ||
Surnom | Le boucher de Srebrenica Le boucher des Balkans |
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Naissance | (82 ans) Božanovići, Kalinovik État indépendant de Croatie |
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Origine | Serbe de Bosnie | |
Allégeance | République fédérative socialiste de Yougoslavie République serbe de Krajina République serbe de Bosnie |
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Arme | Armée populaire yougoslave (1965-1992) Armée de la République serbe de Bosnie (1992-1996) |
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Grade | Colonel général | |
Années de service | 1965 – 1996 | |
Commandement | 9e corps de la JNA 2e district militaire de la JNA Commandant en chef de la VRS |
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Conflits | Guerre de Croatie Guerre de Bosnie-Herzégovine |
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Faits d'armes | Siège de Sarajevo | |
Distinctions | Ordre de la fraternité et de l'unité Ordre du mérite militaire Ordre du personnel militaire |
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Le , après quinze ans de cavale, il est arrêté à Lazarevo (Voïvodine, Serbie), par la police serbe[4]. Il est extradé vers La Haye cinq jours plus tard, le 31 mai, afin de comparaître devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie[5]. Son arrestation était une condition sine qua non pour l'intégration de la Serbie dans l'Union européenne.
Il est condamné à la prison à perpétuité par le TPIY le , reconnu alors coupable de génocide, crimes contre l'humanité et violations des lois ou coutumes de la guerre[6]. En tant que commandant en chef, Mladić est condamné par la juridiction pour avoir notamment dirigé le siège de Sarajevo de 1992 à 1995, le massacre de Srebrenica, considéré comme le plus grand massacre en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale[7], ainsi que pour l'entreprise de nettoyage ethnique menée dans toute la Bosnie durant la guerre[8]. Le verdict et la peine deviennent définitifs en juin 2021 après l’appel devant le Mécanisme résiduel.