Relations entre l'Allemagne et l'Union soviétique entre 1918 et 1941
relations entre l'Allemagne et l'Union soviétique de la sortie de la Première Guerre mondiale à l'invasion allemande de l'URSS en juin 1941 durant la Seconde Guerre mondiale / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Les relations germano-soviétiques pendant l'entre-deux-guerres désignent les rapports entretenus par l'Allemagne, c'est-à-dire l'Empire allemand, puis la République de Weimar et enfin le IIIe Reich, et la RSFS de Russie, incluse à partir de 1922 dans l'URSS. Ces relations commencent avec la fin de la Première Guerre mondiale avec la reconnaissance par l'Empire allemand des autorités de la Russie bolchevique pour la conclusion de l'armistice signé le 22 décembre 1917 entre les deux puissances et la signature du traité de paix de Brest-Litovsk, le 3 mars 1918. La Russie bolchevique fut ainsi le premier pays au monde à reconnaître officiellement le nouveau régime. En raison de l'invasion de l'U.R.S.S. le 22 juin 1941 par les forces armées allemandes, elles cessèrent à compter de ce jour.
Le traité de Brest-Litovsk[1], dicté par l’hostilité allemande envers la Russie, fut signé le . Le 6 juillet 1918, l'ambassadeur allemand à Moscou, Wilhelm von Mirbach, fut abattu par des révolutionnaires socialistes de gauche russes dans une tentative d'inciter à une nouvelle guerre entre la Russie et l'Allemagne. L'ensemble de l'ambassade soviétique sous la direction d’Adolf Joffé fut expulsé d'Allemagne le , pour leur soutien actif à la révolution allemande. Karl Radek soutenait également illégalement des activités subversives communistes dans la république de Weimar en 1919.
Dès le départ, les deux États cherchèrent à renverser le système qui avait été mis en place par les vainqueurs de la Première Guerre mondiale. L’Allemagne, croulant sous des réparations onéreuses et piqué au vif par les dispositions de responsabilité collective du traité de Versailles, était une nation vaincue dans la tourmente. Ceci et la guerre civile russe fit de l'Allemagne et de l'Union soviétique des parias internationaux et leur rapprochement qui en résulta au cours de l'entre-deux-guerres fut naturel[2],[3]. En même temps, la dynamique de leur relation fut façonnée à la fois par un manque de confiance et les craintes des gouvernements respectifs de voir leur partenaire sortir de l'isolement diplomatique et se tourner vers la Troisième République française (qui à l'époque était censée posséder la plus grande puissance militaire en Europe) et vers la Deuxième République de Pologne, son allié.
La coopération prit fin en 1933, alors qu’Adolf Hitler parvint au pouvoir. Les relations économiques entre les deux pays diminuèrent au début de l'ère nazie, mais certaines initiatives diplomatiques se poursuivirent dans les années 1930, culminant avec le pacte germano-soviétique de 1939 et divers accords commerciaux. Les questions sur les origines de la Seconde Guerre mondiale sont plus controversées [4].
Une variété de thèses contradictoires et concurrentes existent, telles que: le gouvernement soviétique a cherché activement une autre grande guerre en Europe afin d’affaiblir davantage les pays capitalistes[5]; que l'URSS a poursuivi une politique purement défensive[6]; ou que l'URSS a essayé d’éviter de se retrouver empêtrée dans une guerre, à la fois parce que les dirigeants soviétiques ne pensaient pas qu'ils avaient les capacités militaires pour mener des opérations stratégiques, à ce moment-là[7], et d'éviter de, en paraphrasant les paroles de Staline lors du 18e Congrès du Parti, le , « tirer les marrons du feu pour une autre nation (le Royaume-Uni et la France) »[8].