René Arrieu
comédien français, XXe siècle / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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René Arrieu est un comédien français, sociétaire de la Comédie-Française, né le à Paris où il est mort le [1].
Nom de naissance | René Jacques Gaston Arrieu |
---|---|
Naissance |
Paris 14e, France |
Décès |
(à 58 ans) Paris 16e, France |
Lieux de résidence | Paris |
Activité principale | Comédien |
Lieux d'activité | Comédie-Française (1957-1982) |
Années d'activité | 1942-1982 |
Formation |
Conservatoire national d'art dramatique École de la rue Blanche |
Maîtres |
André Brunot Julien Bertheau |
Distinctions honorifiques |
Chevalier de la Légion d'honneur Chevalier des Arts et Lettres |
Contemporain de Gérard Philipe et de Jean Vilar, il participa aux nombreux festivals qui, au lendemain de la Libération, jalonnaient, au début de l'été, la vallée du Rhône.
Alternant planches et télévision, il eut une carrière foisonnante, autant pendant sa période « indépendante » qu'à partir de 1957 à la Comédie-Française dont il devint le 447e sociétaire en 1970[2].
S'il tourna peu au cinéma, il fut très actif en revanche dans le domaine du doublage dès 1946, prêtant sa voix à de très nombreux acteurs étrangers tels Henry Fonda, Jeff Chandler, Lee Marvin, Burt Lancaster ou Charlton Heston, mais également à des personnages d'animation comme Bagheera dans Le Livre de la jungle.
Jeunesse et études
Il est le fils de Raoul-Gabriel Arrieu (1893-1970), comptable, et Jeanne-Étiennette Talibon.
En , il entre au Centre de jeunesse du spectacle à Paris dont le directeur est Raymond Rognoni assisté de Pierre Sabbagh. L'audition des lauréats du concours de fin d'année 1941-1942 a lieu le , avec, entre autres, Paul-Émile Deiber, Gina Celdac, Pierre Gallon, Françoise Vitrant, Noëlle Fougères, Cécile Paroldi et Jean-Jacques Dreux. En 1943, il s'inscrit au Conservatoire national supérieur d'art dramatique, dans la classe d'André Brunot. L'année suivante, il fréquente le Centre d'art dramatique de la rue Blanche où le metteur en scène Julien Bertheau lui fait faire ses premières apparitions sur scène, comme figurant d'abord à la Comédie-Française dans La Reine morte d’Henry de Montherlant, puis dans des rôles plus consistants.
L'Occupation
le voit entrer dans une période de turbulences. Il fréquente en effet à cette époque la comédienne Florence Luchaire, une des filles de Jean Luchaire, directeur du journal collaborationniste Les Nouveaux Temps. Lorsque, le , ce dernier quitte précipitamment Paris à la veille de sa libération, abandonnant femme et enfants[3], René décide d'aider ceux-ci à quitter à leur tour la capitale, direction le Brenner Park Hôtel à Baden-Baden (où il croise Jean Hérold-Paquis qui le qualifie de « sorte d'éphèbe égyptien, que d'aucuns disaient danseur »[4]), puis Sigmaringen où ils retrouvent Jean Luchaire qui exerce les fonctions de commissaire à l'information dans la Commission gouvernementale française pour la défense des intérêts nationaux animée par Fernand de Brinon, et dirige le quotidien La France, journal officiel destiné aux exilés collaborationnistes[5]. Pendant leur séjour outre-Rhin, Florence Luchaire tombe enceinte, ce qui cause un scandale dans la colonie française en Allemagne, ainsi que le relate Louis-Ferdinand Céline dans son ouvrage D'un château l'autre[6].
Lors de la chute du gouvernement en exil, en , il fuit vers la frontière suisse avec les Luchaire et Marcel Déat dans la voiture de Fernand de Brinon, « empruntée » pour l'occasion. La Suisse étant fermée aux collaborateurs le groupe trouve refuge à Merano, en Italie du nord, début . Marcel Déat et sa femme fuiront pour se cacher dans un couvent, quant aux Luchaire, ils furent livrés aux Français par les Américains. Interné au camp d'Écrouves (Meurthe-et-Moselle), où il épouse Florence, René Arrieu est acquitté par la commission d’épuration du théâtre qui reconnaît le caractère extra-politique de son « escapade ».
Quant à Jean Luchaire, il comparaîtra devant la Haute Cour de justice pour intelligence avec l'ennemi (article 75 du Code pénal[7]) en , et sera fusillé le au fort de Châtillon.
L'après-guerre
En 1946, René Arrieu remonte sur scène, toujours grâce à Julien Berthau, dans les différents festivals d'été organisés dans le sud de la France. Il se voit ainsi confier le rôle-titre de Britannicus et celui de Curiace dans Horace représentés au théâtre antique de Fourvière, suivis en 1947 de Pyrrhus dans Andromaque et en 1948 du rôle-titre dans Polyeucte.
Il acquiert très vite une réputation de tragédien et se produit en tournée avec différentes troupes, en France (Chorégies d'Orange, théâtre des Célestins) comme à l'étranger (Belgique, Suisse, Tunisie, Maroc, etc.) dans un répertoire classique (Jean Racine, Pierre Corneille, Shakespeare) et moderne (Jean Giraudoux, Jean Anouilh, Jean Cocteau). Il épouse le à Paris la comédienne Ketty Albertini.
En 1954, il alterne au cours d'une tournée de deux mois le rôle de Mesa dans Partage de midi de Paul Claudel et La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils sous la direction de Jean-Louis Barrault, suivie en 1955-1956 d'une tournée de quatre mois avec Bérénice.
Il est engagé en comme pensionnaire de la Comédie-Française où il fait ses débuts dans le rôle-titre de Bajazet. S'ensuivent durant près de 25 ans de très nombreux rôles tels que Éghiste dans Électre de Jean Giraudoux, Don Salluste dans Ruy Blas de Victor Hugo, Astrov dans Oncle Vania, d'Anton Tchekhov ou Théramène dans Phèdre. Il épouse en 1967 la comédienne Alberte Aveline, entrée comme pensionnaire l'année précédente. Il est nommé sociétaire en 1970.
Parallèlement à sa carrière sur les planches, il participe à de nombreuses émissions télévisées (dramatiques, séries, téléfilms) et à de très nombreux doublages, prêtant sa voix notamment à Henry Fonda, Charlton Heston, Lee Marvin, James Stewart ou encore Burt Lancaster.
Il meurt d'une embolie cérébrale le à l'âge de 58 ans[8]. À l'instar de Jean Yonnel, il fut l'un des rares tragédiens en titre du Théâtre-Français.
Vie privée
René Arrieu a été marié successivement à :
- Florence Luchaire, petit rat de l'Opéra puis comédienne, avec qui il eut un fils, Dominique (né en 1945), chef opérateur de cinéma et de télévision ;
- Ketty Albertini (de 1949 à 1960)[9], comédienne puis journaliste à Radio-France, avec qui il eut Jean-Baptiste (né en 1950), pilote d'avion, et Frédéric (1954-2015), opérateur projectionniste de cinéma ;
- Alberte Aveline (de 1967 à 1978), sociétaire de la Comédie-Française, avec qui il eut Cécile (1968-2010), comédienne.
1942-1957
- 1942 () : L'Anneau de Sakountala, légende hindoue de Kalidasa adaptée pour la scène par Maurice Pottecher, décors, costumes et mise en scène de Pierre Richard-Willm - théâtre du Gymnase
- 1942 (juin) : Polyeucte, « tragédie chrétienne » de Pierre Corneille ; spectacle présenté par les élèves du Centre de Jeunesse du Spectacle à la salle paroissiale Saint-Jean de Montmartre
- 1942 () : La Reine morte d’Henry de Montherlant, mise en scène de Pierre Dux, création à la Comédie-Française : figuration
- 1943 (février) : Horace de Pierre Corneille, mise en scène de Julien Bertheau, Théâtre national populaire : Curiace
- 1943 (avril) : La Mégère apprivoisée de William Shakespeare, mise en scène de Jean Serge - spectacle monté par La Comédie de Provence / troupe des Galas dramatiques Jean Serge (première à Albertville puis tournée dans le sud-est de la France) : Cambio
- 1943 (avril) : Hamlet de William Shakespeare, mise en scène de Jean Serge - Spectacle monté par La Comédie de Provence (première à Chambéry puis tournée dans le sud-est de la France) : Laerte
- 1943 () : Cristobal de Charles Exbrayat, mise en scène Jean Darcante, Compagnie d'art dramatique Jean Darcante, création au théâtre Montparnasse-Gaston Baty : le héraut / un marin
- 1943 () : La Légende du chevalier d'André de Peretti della Rocca, mise en scène de Julien Bertheau, Comédie-Française : Guillaume
- 1943 (octobre) : Saint François d'Assise de Julien Luchaire, Théâtre national populaire : le charpentier
- 1944 (avril) : Néron de Jean Bacheville, mise en scène d'Alfred Pasquali, théâtre Hébertot : figuration (un garde)
- 1946 : La Fugue de Caroline d'Alfred Adam, mise en scène de Pierre Dux, théâtre Gramont : le charron
- 1946 () : Mala de Jean Laugier, mise en scène de l'auteur[10], théâtre Charles-de-Rochefort : Le Père
- 1946 (6 et ) : Britannicus de Jean Racine, mise en scène de Julien Bertheau, Théâtre antique de Fourvière, troupe de la Comédie-Française : Britannicus
- 1946 () : Ana drôle des années tristes de Lucien Fresnac[11], troupe des Galas français (FLAM), une seule représentation au théâtre Molière de Poissy : Claude
- 1946 (octobre) : Horace de Pierre Corneille, Théâtre national populaire : Curiace
- 1946 (décembre) : Huon de Bordeaux d'Alexandre Arnoux, mise en scène d'Alexandre Tansman et Georges Douking, théâtre Pigalle : Huon
- 1947 : Amphitryon de Molière, mise en scène de Jean-Louis Barrault, théâtre Marigny : Argatiphontidas
- 1947 (28 et ) : Horace de Pierre Corneille, mise en scène de Julien Bertheau, festival des Nuits de Fourvière, théâtre antique de Fourvière : Curiace
- 1947 (juillet) : Andromaque de Jean Racine, mise en scène de Julien Bertheau, théâtre antique de Vienne : Pyrrhus
- 1947 () : Le Procès de Franz Kafka, adaptation d'André Gide, mise en scène d'André Gide et Jean-Louis Barrault, Compagnie Renaud-Barrault, théâtre Marigny : l'inspecteur Wilhem
- 1948 (?) : Les Chevaliers de la Table ronde de Jean Cocteau, mise en scène de Jacques Dacqmine, troupe des Spectacles de France
- 1948 () : Polyeucte de Pierre Corneille, Festival de Lyon Charbonnière, théâtre antique de Fourvière : Polyeucte
- 1948 (septembre) : Yerma de Federico Garcia Lorca, traduit de l'espagnol par Jean Camp et Jacques Lassaigne, mise en scène de Maurice Jacquemont, studio des Champs-Élysées : Victor / le mâle
- 1949 (janvier) : 107 minutes de Steve Passeur, théâtre Montparnasse
- 1949 (janvier) : Si je vis... de Robert E. Sherwood, adaptation de Maurice Clavel, mise en scène de Raymond Hermantier, théâtre Saint-Georges
- 1949 (février) : Le Pain dur de Paul Claudel, mise en scène d'André Barsacq, théâtre de l'Atelier puis théâtre des Célestins[12] : Louis
- 1949 () : La Lune dans le fleuve jaune de Denis Johnston, adaptation de C. Robson et R. J. Chauffard, mise en scène de Roger Blin, théâtre de la Gaîté-Montparnasse : Cdt Lanian
- 1949 (juillet) : Les Sept contre Thèbes d'Eschyle, traduction en vers de M. Pelissane, mise en scène de Jean Hervé, Chorégies d'Orange : le messager
- 1950 : Le Damné pour manque de confiance de Tirso de Molina, adaptation de Georges Pillement, compagnie Norbert Pierlot - Spectacle présenté pour le concours des jeunes Compagnies[13]
- 1950 (avril) : L'Enterrement d'Henry Monnier, mise en scène d'André Barsacq, théâtre de l'Atelier : M. Moin
- 1950 (avril) : Le Bal des voleurs de Jean Anouilh (création), mise en scène d'André Barsacq, théâtre de l'Atelier : le Premier Agent
- 1950 (juillet) : Salomé d'Oscar Wilde, Chorégies d'Orange
- 1950 (juillet) : Bérénice de Jean Racine, Chorégies d'Orange
- 1950 (4-) : Andromaque de Jean Racine, festival de Lyon-Charbonnières, mise en scène de Julien Bertheau, production du théâtre des Célestins : Pyrrhus
- 1950 (octobre) : L'Exception et la Règle de Bertolt Brecht (création), mise en scène de Jean-Marie Serreau, théâtre des Noctambules
- 1950 (novembre) : L'Affaire Fualdes de Denis Marion, mise en scène Georges Douking, théâtre du Vieux Colombier
- 1950 (28 au ) : Les Princes du sang de Jean-François Noël, mise en scène de Raymond Hermantier, théâtre des Célestins puis tournée et théâtre du Vieux-Colombier () : le marquis de Mirepoix et Montmorency
- 1951 : Anna Karénine de Raymond Rouleau, d'après Léon Tolstoï, mise en scène de Raymond Rouleau, théâtre de l'Œuvre : le prince Serpoukhovskoi
- 1951 (juillet) : Athalie de Jean Racine, Chorégies d'Orange
- 1951 (novembre) : Amphitryon 38 de Jean Giraudoux, mise en scène de Jean Vernier, théâtre des Célestins : Mercure
- 1951 (novembre) : Andromaque de Jean Racine, théâtre des Célestins : Oreste
- 1951 (novembre) : Phèdre de Jean Racine, théâtre des Célestins : Théramène
- 1951 (décembre) : Les Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas et Auguste Maquet, mise en scène de Jean-Pierre Grenier, théâtre de la Porte-Saint-Martin[14]
- 1952 () : Un dieu a dormi dans la maison de Guilherme Figueiredo, mise en scène d'Albert Medina, théâtre de la Huchette : Amphitryon
- 1952 (juillet) : Le Martyre de Saint-Sébastien de Gabriele D'Annunzio, mise en scène de Véra Korène, festival de Lyon-Charbonnière
- 1952 (novembre) : Mademoiselle Julie d'August Strindberg (tournées du Théâtre municipal de Lausanne) : le valet
- 1952 (novembre) : Le Bel Indifférent de Jean Cocteau (tournées du Théâtre municipal de Lausanne) : l'homme
- 1952 (décembre) : La liberté est un dimanche de Pol Quentin, mise en scène de René Clermont, théâtre Sarah-Bernhardt puis tournées théâtrales France Monde Production (jusqu'en ) : le Gouverneur
- 1953 (mai) : Le Silence de la terre de Samuel Chevallier, mise en scène de Pierre Valde, théâtre du Jorat (Suisse) : François
- 1953 (4 au ) : Coriolan de William Shakespeare, mise en scène de Véra Korène, festival de Lyon-Charbonnière, théâtre antique de Fourvière : Auphridius
- 1953 () : Inquisition de Diego Fabbri, mise en scène de José Quaglio, théâtre de l'Humour : Renato
- 1953 (novembre) : J'ai régné cette nuit de Georges Hoffmann et Pierre Sabatier, mise en scène de Pierre Valde, théâtre municipal de Lausanne : César
- 1954 (avril) : Partage de midi de Paul Claudel, mise en scène de Jean-Louis Barrault, Société des spectacles Lumbroso (tournée en Suisse, Italie, Allemagne et sud de la France, jusqu'au ) : Mesa
- 1954 (avril) : La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils, mise en scène de Jean-Louis Barrault, Société des spectacles Lumbroso (tournée en Suisse, Italie, Allemagne et Sud de la France, jusqu'au ) : Gustave ou Giray[réf. nécessaire]
- 1954 (3-) : La guerre de Troie n'aura pas lieu de Jean Giraudoux, mise en scène de Jan Doat, Festival de Lyon Charbonnière, théâtre antique de Fourvière : Pâris
- 1954 (septembre) : Le Père humilié de Paul Claudel, mise en scène de Pierre Franck, théâtre des Célestins (du 22 au ) puis tournées Georges Herbert (jusqu'en décembre) : Oran
- 1955 (juillet) : Celui qui ne croyait pas de Michel Sinniger (Création), mise en scène Marcel Lupovici, Festival des nuits de Bourgogne[15] aux Hospices de Beaune[16], puis Comédie de Paris : Henry de Montségur
- 1955 (novembre) : Bérénice de Jean Racine, mise en scène Jean-Louis Barrault, tournée des Galas Karsenty[17] : Antiochus
- 1956 () : Les Exilés de James Joyce (Création), traduit de l'anglais par J. S. Bradley, adaptation de Marc Beigbeder, mise en scène Helène Gerber, théâtre Gramont : Robert Hand
- 1956 (mai) : Horace de Pierre Corneille : Tulle ; Britannicus de Jean Racine : Narcisse ; Cinna de Pierre Corneille : Maxime - Spectacles des tournées Herbert à l'Opéra de Tunis
- 1956 (juin) : La Servante d'Evolène de René Morax, mise en scène René Morax et J. Béranger, théâtre du Jorat (Suisse) : Antonin
- 1956 (18 et ) : Britannicus de Jean Racine, théâtre de verdure de la citadelle de Sisteron : Narcisse
- 1956 () : Nemo d'Alexandre Rivemale, mise en scène Jean-Pierre Grenier, théâtre Marigny : Nemo[18]
- 1956 () : Don Carlos de Friedrich von Schiller, adaptation de Charles Charras, mise en scène Raymond Hermantier, théâtre du Vieux-Colombier : le marquis de Posa
- 1957 () : Jules César de William Shakespeare, adaptation de Jean-Francis Reille, mise en scène de Raymond Hermantier, Théâtre national populaire : Brutus
- 1957 (mars) : Comme une flamme de John Steinbeck, adaptation de Maurice Picard, mise en scène d'André Villiers, théâtre en Rond : Victor
- 1957 () : Le Cœur volant de Claude-André Puget, mise en scène de Julien Bertheau, théâtre Antoine : Guillaume Le Baillif
Comédie-Française (1957-1982)
- 1957 () : Bajazet de Jean Racine, mise en scène de Jean Marchat, Comédie-Française, salle Richelieu : Bajazet
- 1958 (mars) : Le Misanthrope de Molière (reprise), mise en scène de Pierre Dux, Comédie-Française, salle Richelieu, reprise le 06/10/1960 : Le Garde
- 1958 (juillet) : Électre de Jean Giraudoux, mise en scène de Jean Deninx, festival de Blois : Égisthe
- 1958 () : La Dame de Monsoreau d'Alexandre Dumas (création), mise en scène de Jacques Eyser, scénographie d'André Delfau, Comédie-Française, salle Luxembourg (Théâtre de l'Odéon) : le duc de Lorraine
- 1959 () : Andromaque de Jean Racine (reprise), mise en scène de Maurice Escande, reprise en , Comédie-Française, salle Richelieu : Pyrrhus
- 1959 () : Antigone d'après Sophocle, adaptation d'André Bonnard, mise en scène d'Henri Rollan - Reprise, première aux Chorégies d'Orange puis saison à la Comédie-Française le : le Messager
- 1959 (11 au ) : tournée au Liban du Théâtre Montparnasse-Gaston Baty, compagnie Marguerite Jamois et Raymond Gérome, dans le cadre du 6e festival de Baalbeck : Ploutos d'Aristophane, adaptation française et mise en scène de Raymond Gérome (rôle de Chrémyle) ; Électre de Jean Giraudoux, mise en scène de Raymond Gérome (rôle d'Égisthe) ; Phèdre de Jean Racine, mise en scène de Marguerite Jamois (rôle de Théramène)
- 1960 () : Polyeucte de Pierre Corneille (création), mise en scène de Jean Marchat, reprise en - Comédie-Française, salle Richelieu : Néarque
- 1960 () : Thé et Sympathie de Robert Anderson, adaptation de Roger Ferdinand, mise en scène de Ramon Berry, Théâtre royal du Parc à Bruxelles : Bill Reynolds
- 1960 () : Ariane de Thomas Corneille, mise en scène de Jean Serge, festival de Barentin, Théâtre Montdory : Thésée
- 1960 () : Tartuffe de Molière (création), mise en scène de Louis Seigner, Comédie-Française : Monsieur Loyal
- 1960 () : Le Cid de Pierre Corneille (reprise), mise en scène de Jean Yonnel, reprises en et , Comédie-Française : Don Gormas
- 1960 () : Le Sexe faible d'Edouard Bourdet (reprise), mise en scène de Jean Meyer, reprise le , Comédie-Française : Manuel
- 1960 () : Ruy Blas de Victor Hugo (création), mise en scène de Raymond Rouleau, reprise le , Comédie-Française : Covadenga
- 1960 (1er décembre) : Mithridate de Jean Racine (reprise), mise en scène de Jean Yonnel, Comédie-Française : Pharnace
- 1961 () : Britannicus de Jean Racine (création), mise en scène de Michel Vitold, Comédie-Française, tournées multiples[19], reprises régulières jusqu'en 1972 : Burrhus
- 1961 () : Oncle Vania, d'Anton Tchekhov (création), adaptation d'Elsa Triolet, mise en scène de Jacques Mauclair, reprise en , Comédie-Française : Astrov
- 1961 (mai): Le Conte d'hiver de William Shakespeare, adaptation française de Claude André Puget, mise en scène de Julien Bertheau, Comédie-Française : Léontès, roi de Sicile
- 1962 (janvier) : La vie est un songe de Pedro Calderón de la Barca, mise en scène de Georges Douking, Comédie-Française[20] : le fils du roi
- 1962 () : Sertorius de Pierre Corneille, mise en scène de Jean Serge (création), festival de Barentin : Pompée
- 1963 () : Marie Stuart de Friedrich von Schiller, adaptation de Charles Charras, mise en scène de Raymond Hermantier, Grand Théâtre de Bordeaux puis Comédie-Française (octobre) et tournée en Suisse (novembre) : Amias Paulet
- 1963 (7-) : Le mystère du roi Louis XII d'après Arnoul Gréban et Jean Michel, adaptation d'Huguette Ringuenet et Pierre Olivier - Représentations au Chateau de Blois.
- 1963 () : Iphigénie à Aulis d'Euripide, adaptation d'André Gillois, mise en scène de Maurice Escande, Chorégies d'Orange : Agamemnon
- 1963 () : Le Cardinal d'Espagne d’Henry de Montherlant (reprise), mise en scène de Jean Mercure, Comédie-Française : l'archevêque de Grenade
- 1964 () : Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand (création), mise en scène de Jacques Charon, Comédie-Française; reprises en , et : d'Artagnan / 1er cadet / Carbon de Castel-Jaloux, en alternance avec Jacques Eyser
- 1964 () : Donogoo de Jules Romains, mise en scène de Jean Meyer, Comédie-Française, salle Richelieu : Lesueur
- 1965 (): L'Orphelin de la Chine de Voltaire (création), mise en scène de Jean Mercure, Comédie-Française, salle Richelieu : Osman
- 1966 () : La Soif et la Faim d'Eugène Ionesco (création), mise en scène de Jean-Marie Serreau, Comédie-Française : 2e gardien, en alternance avec Claude Brosset
- 1966 (avril) : Le Mariage forcé comédie-ballet de Molière sur une musique de Jean-Baptiste Lully, mise en scène de Jacques Charon, Comédie-Française, salle Richelieu : Alcantor
- 1966 (novembre) : Le Mariage de Kretchinsky d'Alexandre Soukhovo-Kobyline, mise en scène de Nicolas Akimov, Comédie-Française : Mikhail Vasilyvitch Kretchinsky
- 1967 (février) : Dom Juan de Molière, mise en scène d'Antoine Bourseiller, Comédie-Française, salle Richelieu (reprise en 1973) : dom Louis
- 1967 () : L'Émigré de Brisbane de Georges Schéhadé, mise en scène de Jacques Mauclair, Comédie-Française : Scaramella
- 1968 (octobre) : Athalie de Jean Racine, mise en scène de Maurice Escande, Comédie-Française (reprise en 1973) : Abner
- 1969 () : Cinna de Pierre Corneille, mise en scène de Maurice Escande(reprise), Comédie-Française : Maxime
- 1969 () : L'Avare de Molière, mise en scène de Jean-Paul Roussillon (création),reprises les 04/09/1970, 03/09/1971 et les 21/03 et 16/09/1973, Comédie-Française : le commissaire
- 1970 () : Hommage à Albert Camus, choix des textes de Roger Grenier, Comédie-Française : Grigoreiev (Les Possédés)
- 1970 () : Malatesta d’Henry de Montherlant (création) , mise en scène Pierre Dux, Comédie-Française : Gaspare Broglio
- 1970 () : Le Songe d'August Strindberg (création) , adaptation de Maurice Clavel, mise en scène de Raymond Rouleau : le chef de la Quarantaine
- 1971 () : Becket ou l'Honneur de Dieu de Jean Anouilh, mise en scène de Jean Anouilh et Roland Piétri, Comédie-Française : un baron anglais
- 1971 () : Les Précieuses ridicules de Molière (création) , mise en scène de Jean-Louis Thamin, Comédie-Française : Gorgibus
- 1972 () : Le Jour du retour d'André Obey (création), mise en scène de Pierre Dux, Comédie-Française : Philoetios
- 1972 () : Le Maître de Santiago d’Henry de Montherlant (création), mise en scène de Michel Etcheverry, Comédie-Française : don Fernando de Olmeda
- 1972 () : Le Malade imaginaire de Molière, mise en scène de Jean-Laurent Cochet (reprise), Comédie-Française : M. Diafoirus
- 1972 () : La Troupe du Roy, Hommage à Molière par les Comédiens-Français (reprise), mise en scène de Paul-Émile Deiber, Comédie-Française : Brécourt
- 1973 () : Amphitryon de Molière (reprise), mise en scène de Jean Meyer, Comédie-Française : Naucrates
- 1974 () : Péricles, prince de Tyr de William Shakespeare, adaptation française de Jean-Louis Curtis, mise en scène de Terry Hands (création), Comédie-Française : Antiochus
- 1974 () : La Nostalgie, camarade de François Billetdoux, mise en scène de Jean-Paul Roussillon, troupe de la Comédie-Française au Théâtre de l'Odéon : un PDG
- 1974 () : L'Impromptu de Marigny de Jean Poiret, mise en scène de Jacques Charon, la Comédie-Française au Théâtre Marigny[21] : Tartuffe / le Roi / le Producteur
- 1975 () : Hommage à François Mauriac, conception de Félicien Marceau, Comédie-Française :Le Désert d'Amour
- 1976 : La Nuit des rois de William Shakespeare, mise en scène Terry Hands, Comédie-Française au Théâtre de l'Odéon : Antonio
- 1976 () : Lorenzaccio d'Alfred de Musset (Création), mise en scène de Franco Zeffirelli, musique de Maurice Jarre, Comédie-Française : sire Maurice
- 1977 () : En plein cœur, soirée littéraire mise en scène par Jacques Destoop : déclamation du poème XII de L'Année terrible de Victor Hugo sur le général Trochu
- 1977 () : On ne badine pas avec l'amour, d'Alfred de Musset (création), mise en scène de Simon Eine : Blazius
- 1978 (1er avril) : Les Femmes savantes de Molière (création), mise en scène de Jean-Paul Roussillon, reprises en et en , Comédie-Française : Ariste
- 1978 () : Phèdre de Jean Racine (création), mise en scène de Jacques Rosner, dans le cadre du festival du Marais, Hôtel d'Aumont : Théramène
- 1978 () : Six personnages en quête d'auteur, « pièce à faire » de Luigi Pirandello, adaptation française de Michel Arnaud, mise en scène d'Antoine Bourseiller, Comédie-Française : le chef machiniste
- 1978 () : Voltaire, homme d’aujourd’hui seconde partie, d'après Voltaire (création), mise en scène de Jacques Destoop
- 1979 () : Ruy Blas de Victor Hugo (création), mise en scène de Jacques Destoop, Comédie-Française : Covadenga
- 1979 () : L'Avare de Molière, mise en scène de Jean-Paul Roussillon (reprise), Comédie-Française : le commissaire
- 1979 () : La Tour de Babel de Fernando Arrabal, mise en scène de Jorge Lavelli, troupe de la Comédie-Française au théâtre de l'Odéon : Voix-off
- 1980 () : Simul et singulis, soirée littéraire consacrée au tricentenaire de la Comédie-Française, mise en scène de Simon Eine
- 1981 () : À Memphis, il y a un homme d'une force prodigieuse de Jean Audureau (création), mise en scène d'Henri Ronse, troupe de la Comédie-Française au théâtre de l'Odéon : Georges Barker
- 1981 () : La Dame de chez Maxim de Georges Feydeau, mise en scène de Jean-Paul Roussillon, Comédie-Française : Sauvarel
- 1982 () : Yvonne, princesse de Bourgogne de Witold Gombrowicz, mise en scène de Jacques Rosner, troupe de la Comédie-Française au théâtre de l'Odéon : le Maréchal