Requiem (Maurice Duruflé)
requiem composé par Maurice Duruflé / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Le Requiem, opus 9, de Maurice Duruflé est une messe des morts achevée en 1947. Il offrit alors l'œuvre à l'éditeur de musique Auguste Durand.
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Requiem de Duruflé op. 9 | |
Duruflé en 1939, 8 ans avant la composition du Requiem. | |
Genre | Musique vocale religieuse |
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Nb. de mouvements | 9 |
Musique | Maurice Duruflé |
Texte | Requiem#Textes liturgiques catholiques |
Langue originale | Latin |
Effectif | chœur mixte, solistes mezzo-soprano et baryton |
Durée approximative | 45 min |
Dates de composition | 1947 |
Dédicataire | A la mémoire de son père. |
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Composition majeure et emblématique de ce compositeur, l'œuvre est pour chœur mixte avec des solistes mezzo-soprano et baryton. Il existe en trois orchestrations : la première, chronologiquement, étant écrite pour grand orchestre, la seconde pour orgue, suivant de peu la précédente, et la troisième, terminée en 1961 pour un orchestre d'effectif plus réduit. La partition est dédiée à la mémoire de son père.
Lorsqu'il reçut la commande, Duruflé travaillait sur une suite pour orgue utilisant des thèmes du chant grégorien. Duruflé inclut des pièces de cette œuvre dans le Requiem, qui reprend de nombreux thèmes de la messe grégorienne pour les morts. Presque tout le matériau thématique de l'œuvre provient du chant grégorien.
La première de la version pour grand orchestre a été faite à Paris, salle Gaveau, le avec l'Orchestre National de France sous la direction de Roger Désormière, avec comme solistes, Hélène Bouvier et Camille Maurane.
L'œuvre comporte neuf mouvements sans inclure toutefois le texte du Dies iræ. À la place, Duruflé a choisi les textes plus calmes et plus méditatifs du requiem. Sa durée d'exécution est d'environ trois quarts d'heure.
La voix de mezzo-soprano chante le cinquième mouvement, Pie Jesu. La voix de baryton chante le troisième mouvement Domine Jesu Christe, et le huitième Libera me. Duruflé déclara qu'il préférait lui-même que les parties solistes soient chantées par un pupitre entier du chœur et l'œuvre est souvent exécutée ainsi.
Bien que le Requiem de Gabriel Fauré (1886) n'ait repris aucun élément de plain-chant, la filiation de ce Requiem avec celui de Fauré est manifeste.