Roazhon Park
stade de football situé à Rennes / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Le Roazhon Park est le principal stade de la ville de Rennes. Érigé en 1912, il est utilisé par le Stade rennais FC. Propriété de la ville de Rennes, il est rénové à plusieurs reprises avant-guerre, dans les années 1950 et à la fin des années 1980. Entre 1999 et 2004, l'ensemble des tribunes sont rénovées ou entièrement reconstruites, ce qui lui permet d'accroître sensiblement sa capacité d'accueil pour atteindre près de 30 000 places assises.
Noms précédents | |
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Adresse |
111, rue de Lorient 35039 Rennes |
Début de construction | |
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Ouverture | (111 ans, 6 mois et 13 jours) |
Architecte | |
Rénovation | |
Coût de construction |
Clubs résidents | |
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Propriétaire |
Ville de Rennes |
Administration |
Surface |
Pelouse hybride (AirFibr) |
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Capacité |
29 778 |
Tribunes |
Officielle : Vilaine Latérale : Lorient Ouest : Mordelles Est : Rennes (hors dénominations commerciales) |
Affluence record |
29 490 (Stade rennais FC - Olympique de Marseille, ) |
Dimensions |
105 m × 68 m |
Coordonnées |
---|
Quinzième stade français au nombre de places proposées, il accueille également ponctuellement quelques autres événements sportifs et culturels. Situé dans le quartier Bourg-l'Évesque - la Touche - Moulin du Comte, à l'ouest de la ville de Rennes, il est bordé par le fleuve de la Vilaine, et se trouve au centre des installations du Stade rennais FC. À sa proximité immédiate se trouvent le centre de formation et le camp d'entraînement, alors que le stade abrite en son sein la boutique, le restaurant du club et son musée la "galerie des légendes".
Construction et premières années
L'histoire du Roazhon Park est depuis toujours liée à celle du Stade rennais FC. Depuis sa création en 1901 jusqu'en 1912, celui-ci évolue sur un terrain appartenant aux frères Richier, situé dans le quartier de la Mabilais, sur la rive sud de la Vilaine[note 1]. En pente, la prairie qui sert d'aire de jeu est régulièrement inondée en hiver[1]. Malgré l'installation d'un système de drainage en 1911[2], le club décide de déménager un an plus tard. Le choix se porte sur un terrain situé un peu plus à l'ouest, sur l'autre rive de la Vilaine, le long de la voie qui part du centre-ville vers Lorient. Le quartier, dit du Moulin du Comte, est alors en développement, avec l'installation d'activités industrielles, et la création de logements ouvriers[3].
Ce qui s'appelle encore le parc des sports du Moulin du Comte est un espace clos, qui bénéficie d'une tribune en bois située côté Vilaine. Après un premier match disputé par le Stade rennais UC le face au SA du Lycée de Rennes (6-1), l'inauguration officielle a lieu un mois plus tard, le 15 octobre, avec un match de gala disputé face au Racing Club de France (0-4). Le coup d'envoi de cette rencontre est donné par le maire de Rennes Jean Janvier devant 3 000 spectateurs[4]. Dès ses premières années d'existence, le parc des sports est composé d'un terrain d'honneur, mais aussi de terrains annexes, où se déroulent entraînements et matchs[5].
Agrandissements et modernisations
Pendant plus de vingt ans, le terrain principal ne connaît que de légères modifications, des gradins sommaires étant par exemple installés côté route de Lorient. Arrivée du professionnalisme aidant, les affluences deviennent plus importantes. En 1932, 8 000 spectateurs assistent ainsi à un match amical disputé par le Stade rennais UC face aux Anglais de Mansfield[6]. Devant cet état de fait, les instances dirigeantes du football demandent au Stade rennais UC de moderniser son stade[7], mais il faut attendre la veille de la Seconde Guerre mondiale pour que la ville de Rennes, propriétaire du parc des sports, alloue la somme de 1 500 000 francs pour sa rénovation. La tribune côté Vilaine est alors rénovée avec la création de vestiaires pour les joueurs, les gradins sommaires côté route de Lorient sont couverts par un toit, alors que de nouveaux gradins sont construits derrière les buts[8]. À la libération, le parc des sports sert de lieu de stationnement pour les troupes américaines, et ne retrouve sa fonction sportive que le [9].
Après la guerre et au début des années 1950, les spectateurs se font de plus en plus nombreux. Le , 21 397 personnes assistent à un match de championnat disputé face au Stade de Reims, battant le record du stade qui passe pour la première fois la barre des 20 000 spectateurs[12]. Une modernisation est une nouvelle fois mise en œuvre. Proche de l'écroulement, la tribune côté Vilaine est remplacée par une nouvelle construction en béton armé d'une capacité de 3 000 places assises[13]. Sa mise en service est effective le [14]. Quelques mois plus tard, la tribune côté route de Lorient est reconstruite, également en béton. À son inauguration, elle peut accueillir 10 000 personnes, dont 2 000 assises[15]. Dans cette configuration[note 2], le parc des sports continue de battre ses records d'affluence. Le , 28 148 personnes se pressent dans l'enceinte du stade à l'occasion d'un match de championnat entre le Stade rennais UC, vainqueur sortant de la Coupe de France et le FC Nantes, champion de France en titre[16]. En avril 1967, le terrain d'honneur du parc des sports est équipé d'un éclairage qui permet la tenue de rencontres en nocturne avec une puissance de 950 lux au sol. L'inauguration de ces nouvelles installations est réalisée le , à l'occasion d'un match amical disputé par le Stade rennais UC face à la Pologne[17]. La configuration de l'époque permet à certains spectateurs d'assister aux matchs depuis les alentours sans prendre place dans les tribunes, comme le à l'occasion d'une demi-finale de Coupe de France disputée par le Stade rennais UC face à l'Olympique de Marseille[10].
Extensions avortées
Après la double victoire rennaise en Coupe de France en 1965 et 1971, il est une nouvelle fois question d'augmenter la capacité d'accueil du stade. Au début de la saison 1971-1972, l'opportunité de la porter à 30 000 places est évoquée, avant d'être écartée pour motifs économiques[18]. Ce projet est reporté sur la durée, d'autant que les résultats sportifs médiocres du club à partir du milieu des années 1970 entraînent une baisse de la fréquentation du stade. La moyenne de spectateurs par rencontre passe ainsi de près de 12 000 en 1974 à tout juste un peu plus de 4 000 en 1981[19], et ce malgré la construction d'une tribune en dur derrière le but côté ouest, tribune qui prend rapidement le nom de la commune adjacente de Mordelles et est inaugurée en janvier 1975[20].
Le Stade rennais FC retrouvant la première division en 1983, un agrandissement du stade à 35 000 places lui est promis en cas de maintien. Le projet est de nouveau retiré alors que l'équipe première n'atteint pas cet objectif[21]. En 1986, alors que le club a entre-temps « fait l'ascenseur », il revient sur la table, le Stade rennais FC disputant une deuxième saison de suite dans l'élite. Cette fois, la rénovation est mise en œuvre, et vise à reconstruire l'ensemble des tribunes du stade, pour offrir une capacité de 33 000 places. Construites en béton, les tribunes doivent être abritées par de grandes toiles soutenues par une charpente métallique, le tout rappelant le stade olympique de Munich[22]. Les travaux débutent par la mise à bas de la tribune côté route de Lorient[23]. La nouvelle construction qui prend sa place est inaugurée le [24], mais le club chutant de nouveau en deuxième division, le projet de trois autres tribunes similaires, envisagé au départ, est abandonné. Toutefois, en , la ville de Rennes débloque un crédit de 1,5 million de francs pour la création de loges pour les entreprises au sein de la tribune présidentielle, ainsi que d'un salon de réception[25].
Du parc des sports au stade de la route de Lorient
Le Stade rennais FC parvenant à se stabiliser en première division à partir du milieu des années 1990, se pose une nouvelle fois la question d'une rénovation du parc des sports. En 1996, le président du club René Ruello évoque ainsi la construction d'un nouveau stade de 25 000 places[26], et quelques mois plus tard, le , le conseil municipal vote la rénovation des lieux. Ce projet, nécessitant un budget de 62 millions de francs, est préféré à celui consistant à construire un stade neuf dans la périphérie rennaise pour un coût compris entre 144 et 170 millions de francs. À cette rénovation s'adjoint la création d'un centre d'entraînement dédié au club, qui permet la transformation en parkings des terrains annexes[27].
Le projet retenu est celui de l'architecte Bruno Gaudin[28], déjà auteur du stade Charléty à Paris[29] , tandis que le coût final total de la rénovation atteint 37,3 millions d'euros[30]. Les travaux débutent par la construction de la tribune Rennes début 1999. La tribune Vilaine connaît ensuite le même sort, avant que les tribunes Mordelles et Lorient ne soient rénovées[31]. Les travaux s'étalent sur cinq ans, l'équipe première continuant d'évoluer dans l'enceinte du stade pendant leur durée[32]. À l'été 2004, l'ensemble du stade rénové ouvre au public. Son inauguration est célébrée à deux reprises, le à l'occasion du premier match disputé par l'équipe de France de football à Rennes face à la Bosnie-Herzégovine, puis de façon festive le lors d'une rencontre de Ligue 1 disputée par le Stade rennais FC face au FC Metz[33]. La nouvelle capacité d'accueil permet à l'enceinte de battre son vieux record d'affluence de 1965. Pour la rencontre d'inauguration face à Metz, 28 525 spectateurs remplissent les gradins[34]. Un peu moins d'un an plus tard, le record d'affluence est porté à 29 490 spectateurs à l'occasion d'un match de championnat disputé face à l'Olympique de Marseille[35].
Projets de modernisation et changement de nom
En 2008, dans le cadre de la désignation des stades susceptibles d'accueillir l'Euro 2016, un projet d'accroissement de la capacité du stade de la route de Lorient à 35 000 places assises voit le jour, consistant en un agrandissement de la tribune Vilaine[36] pour un coût de 36 millions d'euros[37]. Présélectionné en juin 2009[38], le projet rennais est finalement retiré par la municipalité cinq mois plus tard, au motif d'une trop grande incertitude quant au soutien financier de l'État[39],[40].
En janvier 2011 est annoncé un nouveau projet visant à aménager sur plusieurs hectares les alentours du stade en un pôle commercial aux couleurs du Stade rennais FC, en collaboration avec la ville de Rennes[41]. Le but poursuivi est de permettre au club d'augmenter et de diversifier ses ressources économiques, en créant une activité qui ne se limite pas à celle enregistrée les jours de matchs[42],[43].
Le nom du stade de la route de Lorient est durant plusieurs années l'objet de diverses discussions. En 1981, la municipalité suggère ainsi qu'un nouveau nom soit donné à l'enceinte et à ses tribunes[44]. Dix ans plus tard, cette possibilité est de nouveau évoquée par certains des supporters du club, qui s'en font l'écho dans le journal Ouest-France. Les noms, entre autres, de Jean Prouff, Isidore Odorico, Henri Guérin ou encore Marcel Aubour sont alors proposés[45], sans que suite ne soit donnée. Enfin, en février 2008, le décès de Prouff relance une nouvelle fois la question[46], mettant en avant l'importance pour le Stade rennais FC de celui qui fut nommé en 2001 « entraîneur du siècle » par le club[47].
À l'image des dénominations commerciales données aux tribunes, le Stade rennais FC projette au printemps 2009 de renommer le stade de la route de Lorient en pratiquant une opération de naming. En partenariat avec le Groupe Crédit mutuel Arkéa, il est alors envisagé de rebaptiser l'enceinte « Fortuneo Stadium »[note 3] pour une durée de cinq années, en l'échange de 30 millions d'euros[48]. L'annonce de ce projet soulève de nombreuses protestations, aussi bien politiques[49], que de la part de certains supporters[50], et il est finalement reporté quelques jours plus tard[51], sans que le club ne renonce totalement à réaliser ce genre d'opération à l'avenir[52]. Quelques mois plus tard, après avoir établi un rapport sur la compétitivité du football français, le ministre Éric Besson évoque indirectement ce projet avorté en affirmant qu'en allant à Munich, « cela ne l'a pas choqué de voir le stade du Bayern s'appeler l'Allianz Arena, de voir le mot Allianz et non pas « Route de je-ne-sais-pas-quoi »[53]
Écartant le projet d'un naming, le président du Stade rennais FC René Ruello relance la question en 2015[54]. Prenant la forme d'une consultation populaire, la procédure aboutit avec le renommage du stade de la route de Lorient en Roazhon Park le , Roazhon étant le nom breton de Rennes[55],[note 4]. Cette modification s'accompagne d'un renouvellement des sièges en tribunes, passant du vert, bleu et gris choisis lors de la rénovation du stade, au rouge et noir couleurs du club[56].
Le 22 mai 2019, le président du Stade rennais FC Olivier Létang présente la « Galerie des Légendes » qui consiste en un lieu où est retracé l'ensemble de l'histoire du club[57].
Architecture et description générale
Depuis la dernière rénovation de l'enceinte, la pelouse du Roazhon Park est entourée de quatre tribunes couvertes comportant uniquement des places assises. Officiellement, ces tribunes portent des noms commerciaux, susceptibles d'évoluer au gré des changements de sponsors. Chacune est construite sur au moins deux niveaux. Les quatre tribunes sont complétées par des tribunes d'angle qui les relient entre elles.
Pièce maîtresse de la rénovation du stade au début des années 2000, la tribune Lorient bénéficie d'un système porteur matérialisé par une poutre de 150 mètres de long, permettant de construire un ensemble offrant 6 000 places assises sans que des portiques n'aient à prendre appui sur la route de Lorient[29] . La façade de la tribune est conçue de telle sorte qu'elle puisse héberger des commerces et l'entrée du public[58] , avec sur ses étages supérieurs des promenades donnant sur la rue[29] . Le dessous des gradins est habillé de polycarbonates qui, éclairés de l'intérieur par un jeu de lumière, donnent une coloration rouge à la tribune, et habillent la structure en béton armé[58] . L'effet recherché lors de la mise en place du projet est de donner au stade une architecture urbaine, qui s'accorde avec son environnement immédiat<[58] .
La capacité théorique du stade est de 31 127 places, mais il ne peut en pratique recevoir qu'un peu moins de 30 000 personnes, avec 29 193 places assises dont 1 831 places VIP, un millier de places prévues dans la partie inférieure de la tribune Rennes pour des spectateurs en station debout n'étant pas mises à la vente[59],[60]. Au nombre de places proposées, le Roazhon Park est le seizième plus grand stade français[61].
Les tribunes Mordelles et Rennes, respectivement situées côté ouest et côté est, sont équipées depuis septembre 2008 de deux écrans géants de 48 m2 avec un pixel pitch de 10 millimètres[62]. Enfin, le stade est doté d'un éclairage de 2 500 lux pour les matchs disputés en nocturne[30].
Le , le stade s'équipe de la 4G d'Orange.
Durant l'été 2018, l'éclairage du stade change pour passer à des projecteurs LED, notamment pour la Coupe du monde féminine de football 2019.
Terrain de jeu
Le Roazhon Park comporte une aire de jeu de 105 mètres de long sur 68 mètres de large[63] dont la surface est en gazon naturel. Elle repose sur un système de drainage, une couche drainante et une couche de substrat d'environ vingt centimètres[64]. Le gazon, plaqué sur le substrat, est à l'origine cultivé hors du stade puis posé par bandes de 1,20 mètre de largeur sur 13 mètres de longueur avant son enracinement[65]. Réalisée en 2008, l'installation de ce système coûte 500 000 euros au Stade rennais FC[66].
À la suite de la rénovation du stade au début des années 2000, la qualité de la pelouse souffre à plusieurs reprises du passage de l'hiver, ce qui oblige à des soins importants[67] et même à des réfections totales et régulières de l'aire de jeu[68],[69]. L'une des causes désignées est très vite le manque d'ensoleillement de certaines parties du terrain, du fait de la nouvelle configuration des tribunes[70], ce qui est confirmé par une étude menée entre mai et décembre 2007[71]. Pour pallier cela, le club sollicite alors la possibilité d'évoluer sur une pelouse synthétique, ce qui lui est accordé par la LFP fin mai 2008[72],[note 5]. Quelques jours plus tard, le Stade rennais FC repousse finalement la mise en place d'une telle surface de jeu, le temps manquant pour son installation[73],[74].
Se voyant transférer la gestion pleine et entière de la pelouse par la municipalité en juin 2008[75], le club entreprend par la suite d'entretenir le gazon pendant l'hiver grâce à un dispositif comprenant des lampes à sodium, des bâches et des générateurs d'air chaud fonctionnant au fioul[76], ce qui permet une amélioration des conditions de jeu, mais pose également des questions d'ordre écologique[77]. Le Stade rennais FC investit ainsi 150 000 euros pour se doter de ces rampes lumineuses, hors frais de consommation, estimés à 30 000 euros par an[66]. Il pose ainsi le Roazhon Park en position d'enceinte pilote pour la luminothérapie en France, avec pour résultat une bonne qualité du terrain de jeu, y compris l'hiver[78].
Tribunes
- La tribune Vilaine, construite au bord de l'eau.
- La tribune Lorient en 2015.
- La tribune Mordelles en 2013.
- La tribune Rennes avec son écran géant et l'espace visiteurs sur sa partie droite.
Tribune Vilaine
Située côté sud, la tribune présidentielle porte populairement le nom de « tribune Vilaine »[79], puisque étant adossée au fleuve du même nom, voisin du stade. Reconstruite entièrement en 2000[31], elle a depuis porté des dénominations commerciales différentes. D'abord « tribune PPR », elle est devenue « tribune Conseil général d'Ille-et-Vilaine » en 2005[80], puis « tribune Crédit mutuel de Bretagne », son nom actuel, à partir de 2009[81]. Son emplacement correspond à l'endroit où se trouvait la première tribune construite pour l'inauguration du parc des sports en 1912[4]. Dans sa forme actuelle, elle abrite de nombreux salons et loges VIP[82], la tribune de presse, et les vestiaires des joueurs d'une taille de 150 mètres carrés[83]. Pour répondre aux normes de l'UEFA lors de la participation du Stade rennais FC à la Ligue Europa 2011-2012, les bancs de touche sont déplacés en tribune Vilaine, deux espaces, situés au bord de l'aire de jeu, accueillant à partir de les remplaçants et les staffs des équipes[84]. Construite sur deux niveaux, elle est la plus basse des quatre tribunes du stade[36] et comprend les deux virages faisant la jonction avec les tribunes Mordelles et Rennes.
Tribune Lorient
Située côté nord, face à la tribune présidentielle, se trouve la tribune appelée populairement « tribune Lorient »[85], puisque longeant la route du même nom, et qui porte la dénomination commerciale de « tribune Super U »[86]. Rénovée en dernier lieu, en 2003-2004[31], elle arbore alors la dénomination de « tribune Carrefour » tandis que des images de faux spectateurs y sont apposées pour éviter aux caméras de télévision la vision d'une tribune vide[87]. Construite en 1987, elle abrite comme la tribune Vilaine des salons et loges VIP[82], mais aussi la boutique officielle du club sur 300 mètres carrés[88],[89], et le restaurant « Léon le cochon »[90]. Construite sur trois niveaux, la tribune comprend les deux virages faisant la jonction avec les tribunes Mordelles et Rennes. Le sigle « SRFC » y est formé par la mosaïque des sièges, rappelant que le club résident est le Stade rennais FC.
Tribune Mordelles
Située côté ouest se trouve la tribune appelée populairement « tribune Mordelles »[91], du nom d'une commune proche de l'agglomération rennaise se trouvant vers cette direction, le long de la route de Lorient. Officiellement, la tribune porte la dénomination commerciale de « tribune Groupe Rose », auparavant la « tribune Ouest-France ». Construite en 1974 et inaugurée en janvier 1975[20], elle est profondément rénovée en 2002[31] et comprend depuis un salon VIP[92]. La tribune Mordelles, située derrière l'un des buts et construite sur trois niveaux, abrite également dans sa partie basse le groupe de supporters du Roazhon Celtic Kop[93].
Tribune Rennes
Située côté est, la tribune Rennes est la plus récente de l'enceinte. Sa dénomination commerciale, « tribune Ville de Rennes », rappelle que la municipalité est propriétaire du stade[94], et permet au club de réduire le coût de la location du parc des sports[95]. À l'origine, aucune tribune construite en dur n'a occupé son emplacement, seuls des gradins y étant installés. En 1999, la rénovation du stade débute par la construction de la tribune sur deux niveaux, auxquels sont rajoutés un troisième niveau et un toit en 2001[31]. Adossée au centre-ville, elle est divisée en deux parties, dont l'une réservée aux visiteurs[30]. Sa partie basse est également le siège du groupe de supporters des Breizh Stourmer entre 2003 et 2008[96], puis de l'Unvez Kelt entre 2008 et 2012[97] et enfin du Red Black Roazhon au cours de la saison 2015-2016[98].
- Entrée de la boutique sur la route de Lorient.
- Les vestiaires, situés à l'intérieur de la tribune Vilaine.
- Hermines sur les pylônes soutenant la tribune Lorient.
- L'une des portes d'accès au stade.
Éléments commémoratifs
Peu d'éléments viennent rappeler l'histoire du Stade rennais FC dans un stade entièrement reconstruit au début des années 2000. Au cœur de la tribune Lorient, des espaces réservés aux entreprises portent cependant les noms de plusieurs anciennes gloires du club, en particulier Jean Prouff[99], mais aussi Marcel Aubour, Marcel Loncle, Laurent Pokou et Daniel Rodighiero[100]. À l'entrée nord de la tribune Rennes se trouve également une plaque posée à la mémoire des membres du SRUC[note 6] tombés au champ d'honneur pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale, notamment Philippe Ghis, l'un des membres-fondateurs du club[101],[102].