Rue du Contrat-Social (Rouen)
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La rue du Contrat-Social est une voie publique de la commune française de Rouen.
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Rue du Contrat-Social | |
Situation | |
---|---|
Coordonnées | 49° 26′ 41″ nord, 1° 04′ 55″ est |
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Ville | Rouen |
Quartier(s) | Pasteur – Luciline |
Début | Boulevard des Belges |
Fin | Rue du Pré-de-la-Bataille |
Morphologie | |
Type | Rue |
Forme | Linéaire |
Longueur | 455 m |
Histoire | |
Création | |
Anciens noms | Rue de Bellegarde |
modifier |
Située à Rouen, la rue du Contrat-Social est parallèle à la Seine. Elle a pour tenant le boulevard des Belges et pour aboutissant la rue du Pré-de-la-Bataille. Les voies qui la joignent lui sont perpendiculaires, il s'agit de la rue de Buffon, Georges-d'Amboise, de Lecat, Achille-Flaubert. Elle traverse la place de la Madeleine où se situe l’hôtel de préfecture de Seine-Maritime, dont la rue du Contrat-Social constitue une voie d'accès direct.
Son nom provient de l’œuvre majeure de philosophie politique intitulée Du contrat social, écrite en 1762 par l'écrivain genevois Jean-Jacques Rousseau[1].
Au XVIIIe siècle, l'installation de l'Hôtel-Dieu à l'ouest de la ville s'accompagne du percement de nouvelles rues. Ainsi, on perce la rue de Bellegarde en 1775 ; nommée ainsi en l'honneur de Jacques de Lannoy de Bellegarde, alors conseiller du parlement de Normandie[2] et maire de Rouen de 1776 à 1779[3],[4].
L'architecte François Guéroult y fit construire une salle de manège[5].
En France, la philosophie politique de Rousseau exerce une influence considérable lors de la période révolutionnaire, durant laquelle son livre le Contrat social est « redécouvert » et, en 1795, l'engouement pour l'œuvre est tel que la rue Bellegarde est renommée rue du Contrat-Social. Cette dénomination survécut aux nombreux changements de régime politique que connut la France[6].
Cette évolution toponymique est attestée en 1858[7].
Gaston Le Breton (1845-1920) y est né au no 32.
Édouard Michaux-Bellaire (1857-1930) y est né au no 34.
Pierre Dardel (1885-1969) a habité au no 29bis.
Notes
Références
- Bibliothèque nationale de France, « Rousseau, Jean-Jacques (1712-1778) », sur catalogue.bnf.fr, .
- Charles de Robillard de Beaurepaire, Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Seine-Inférieure: Archives ecclésiastiques Série G, Paris, Paul Dupont, coll. « Collection des inventaires-sommaires des archives départementales antérieures à 1790 », , 482 p. (BNF 41681887), p. 292.
- Gérard d'Arundel de Condé, Les anoblis par charges en Haute-Normandie de 1670 à 1790: parlement, chancellerie, cour des aides, chambre des comptes, bureau des finances, conseil supérieur, Paris, P. Du Puy, , 408 p., 24cm (ISBN 2-908003-31-7, BNF 40239619), p. 97.
- Théodore-Éloi Lebreton, « Biographie rouennaise », Journal de Rouen : et des départements de la Seine-Inférieure et de l'Eure, Rouen, imp. D. Brière, no 159, , p. 4 col. 1 (ISSN 2430-8242, e-ISSN 2505-1911, BNF 44432236, lire en ligne [jpg], consulté le ).
- Auguste Dide, La Révolution française, t. 14, Paris, Charavay frères, (ISSN 2025-0290, e-ISSN 2419-3526, BNF 32856100), p. 726.