Ségrégation résidentielle aux États-Unis
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La ségrégation résidentielle aux États-Unis, qui s'inscrit dans le cadre plus large de la ségrégation raciale dans ce pays, est un ensemble de pratiques qui dénie aux minorités ethniques, principalement les Afro-Américains, un accès équitable au logement. Elle se manifeste par de la désinformation, le déni de services immobiliers, le déni de services financiers et le « guidage racial » (pratique qui consiste à guider des acheteurs immobiliers vers certains types de logements selon leur appartenance ethnique)[1],[2],[3]. Les politiques du logement aux États-Unis ont durablement influencé ces pratiques[4],[5], où trois lois jouent un rôle essentiel : la National Housing Act, le G.I. Bill de 1944 et la Fair Housing Act (en) de 1968[4],[6],[7],[8]. Le statut socio-économique, l'isolement spatial et l'immigration influencent la ségrégation résidentielle[5],[7],[9],[10], à la source de plusieurs conditions défavorables parmi les populations touchées : relocalisation forcée, niveaux socio-économiques inégaux et pauvreté[6],[11],[12],[8],[13],[14],[15]. Toutefois, des mesures ont été mises en vigueur pour lutter contre cette ségrégation, telle la section 8 de la Housing Act of 1937[10],[16].
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