Sławomir Rawicz
militaire et écrivain polonais / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Sławomir Rawicz?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
Pour les articles homonymes, voir Rawicz (homonymie).
Sławomir Rawicz, né le à Pinsk (alors en Russie, avant d'être en territoire polonais entre les deux guerres mondiales et désormais en Biélorussie) et mort à Nottingham (Royaume-Uni) le , est officier de la cavalerie polonaise pendant la Seconde Guerre mondiale.
Il est le signataire d'un ouvrage unique publié en 1956, À marche forcée (titre originel en anglais : The Long Walk), présenté comme étant le récit de son évasion d'un camp du goulag. Le livre se vend à plus de 500 000 exemplaires et il est traduit dans vingt-cinq langues. Il est porté à l'écran par Peter Weir sous le titre The Way Back (Les Chemins de la liberté pour la version française) en 2010.
Selon ce récit, Sławomir Rawicz est capturé par les Soviétiques lors du partage de la Pologne en 1939 puis déporté dans un camp du goulag en Sibérie, après avoir passé de longs mois à la Loubianka. Il ne tarde pas à organiser une évasion avec six[1] autres détenus. La suite est une expédition de survie depuis le camp du Goulag jusqu'à l'Inde, en traversant une partie de la Sibérie jusqu'aux rives du lac Baïkal, puis la Bouriatie, la Mongolie, le désert de Gobi, le Tibet et l'Himalaya.
Dès sa parution en 1956, des critiques, notamment celles de l'explorateur Peter Fleming et du tibétologue Hugh Richardson, viennent remettre en question l'authenticité du récit, criant au faux voire à l'imposture littéraire[2],[3].
En 2006, des journalistes de la BBC établirent que Rawicz n'avait pas pu accomplir l'expédition car un document de sa propre main indiquait qu'il était sorti du goulag en 1942. D'après son dossier militaire, il rejoignit alors l'armée polonaise en Russie du général Anders[4].
Rawicz se serait inspiré en fait du récit d'un compatriote nommé Witold Gliński, qu'il aurait trouvé pendant la guerre dans des documents de l'ambassade de Pologne à Londres[5].