Sōka gakkai
mouvement néo-bouddhiste moderne fondé en 1930 au Japon, en tant que branche laïque de l'école Nichiren Shōshū / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La Sōka gakkai (創価学会?) (« Société pour la création de valeurs ») est un mouvement bouddhiste moderne fondé en 1930 au Japon par Tsunesaburō Makiguchi et Jōsei Toda, en tant que branche laïque de l'école Nichiren Shōshū[1].
But | Promotion du bouddhisme de Nichiren |
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Zone d’influence | 192 pays et territoires[réf. nécessaire] |
Fondation | Japon, 1930 |
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Fondateur |
Tsunesaburō Makiguchi Jōsei Toda |
Siège |
Sōka Gakkai International Japon, Shinanomachi 32, Shinjuku, Tokyo 160-8583 |
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Personnages clés |
Tsunesaburō Makiguchi Jōsei Toda Daisaku Ikeda |
Président | Minoru Harada (en) |
Financement | Dons et placements financiers |
Membres | 12 millions de membres annoncés par l'organisation, entre 3 et 4 millions d'après des universitaires. |
Site web |
Sôka Gakkai France et SGI(en) |
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Du fait de sa création au XXe siècle, la Sōka Gakkai est considérée comme un nouveau mouvement religieux[2],[3] et classée au Japon parmi les « nouvelles religions » (shinshūkyō). Elle se réclame pourtant héritière des enseignements du moine japonais Nichiren (1222-1282) transmis par Nikkō Shōnin (en), le plus jeune de ses six disciples aînés, considéré comme son successeur par certaines écoles du bouddhisme de Nichiren dont la Nichiren Shōshū. Toutefois, en , cette dernière rompt les liens avec la Sōka Gakkai, allant jusqu'à excommunier tous ses membres[4]. Désormais ce sont les membres laïques qui, en tant que ministres du culte, accomplissent les cérémonies religieuses telles que les mariages ou les cérémonies funéraires.
Daisaku Ikeda, alors 3e président de la Sōka Gakkai, fonde en 1964 un parti politique, le Kōmeitō, mais en 1970 les deux structures se séparent officiellement à la suite de critiques de l’opinion publique. Pour fédérer les membres, le il fonde la Sōka Gakkai International (en) dont il était encore président en .
Le mouvement s'est fait connaître dans le monde, non sans susciter des controverses, en particulier du fait de son « prosélytisme » soutenu voire « agressif » se basant sur la pratique de shakubuku, mais qui assure l'avoir ensuite adouci[5],[6]. La Sōka Gakkai, parfois soupçonnée de « dérives sectaires » au Japon[7], mais aussi en France, au Canada et aux Etats-Unis, décide alors de publier en 2009 un dossier de réponse aux accusations[8], sans que cela ne lève les suspicions.
La Sōka Gakkai internationale déclarait 12 millions de membres dans 192 pays et territoires[9],[10], dans les années 1990, dont plus de 8 millions au Japon[11]. Cependant, ce chiffre est celui avancé par l'organisation elle-même et n'est accrédité par aucune décompte indépendant. D'après les travaux de l'universitaire américain Levi McLaughlin[12], le nombre d'adhérents au Japon serait plus proche de 2 à 3% de la population du pays, soit entre 2,4 et 4 millions de personnes.