Stade athlétique spinalien
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Le Stade athlétique spinalien, couramment abrégé en SA spinalien ou SAS Épinal, est un club de football français fondé en 1941 par fusion de deux clubs et basé à Épinal dans les Vosges.
Nom complet | Stade athlétique spinalien |
---|---|
Fondation | 1941 |
Statut professionnel | 1990-1998 |
Couleurs | Jaune et bleu |
Stade |
Stade de la Colombière (2 250 places) |
Siège |
Chemin du Petit Chaperon Rouge 88000 Épinal |
Championnat actuel | National (D3) |
Président | Yves Bailly |
Entraîneur | Fabien Tissot |
Joueur le plus capé | Jacques Charron (468) |
Meilleur buteur | Patrick Weiss (196) |
National[1] | Aucun |
---|
Actualités
Le SAS participe pour la première fois au championnat de France amateurs (en 1948 et remporte son groupe en 1953. Ces premiers résultats sont toutefois suivis d'une première crise, le club spinalien retrouvant le niveau régional deux ans plus tard.
Le SAS, remonté en Division 3 en 1971, est promu en Division 2 en 1974 où il enchaîne maints exercices honorables. Toutefois, le club, locataire du stade de la Colombière depuis sa fondation, est marqué par une seconde crise après sa relégation en 1979 et se retrouve en Division 4 deux ans plus tard. Remontant progressivement, le club retrouve la Division 2 en 1990 et adopte le statut professionnel. Au cours des années 1990, le SAS oscille entre D2 et National, jusqu'à son dépôt de bilan, prononcé en 1998.
Contraint de redémarrer en Division d'Honneur, le club spinalien retrouve les championnats nationaux en 2003. Il faut attendre 2011 pour que le club remonte en National, niveau auquel il participe épisodiquement depuis. Le club est présidé par Yves Bailly.
Le club retrouve le championnat de National à l'issue de la saison 2022-2023 après six saisons en National 2.
Clubs spinaliens avant la fusion (1909-1941)
Le premier club de football fondé à Épinal est le Club sportif spinalien[réf. nécessaire], déclaré le comme association vouée au sport et aux activités en plein air[2]. Le CSS participe à partir de 1916 aux championnats de l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA)[3]. Parallèlement, un autre club, le Stade Saint-Michel, du nom du quartier homonyme, est fondé en 1918[3]. Le Club sportif spinalien devient quant à lui l'Union sportive spinalienne en 1921[3], puis change à nouveau de nom pour devenir Athlétic Club spinalien en 1928[4]. Son siège est alors situé au Grand Café, rue du Boudiou[4].
L'AC Spinalien participe aux championnats de la Ligue lorraine de football à partir de 1921, et le Stade Saint-Michel à partir de 1923[3]. Les deux clubs, « excellents amis mais rivaux sportifs », se rencontrent alors régulièrement en championnat[C 1].
Débuts prometteurs suivis d'une première crise (1941-1964)
Le Stade athlétique spinalien est fondé le par fusion du Stade Saint-Michel et de l'Athletic club spinalien[5],[C 1]. Cette fusion est la concrétisation d'un souhait émis bien plus tôt dans la cité des images, celui de créer un grand club qui puisse avoir accès à davantage de ressources et de moyens que ces deux prédécesseurs[C 1]. Les mécènes respectifs des deux clubs, deux industriels du textile, le catholique Max Prud'homme pour le Stade Saint-Michel, et le protestant Georges Laederich pour l'ACS, ont contribué à cette fusion[6].
Le nouveau SAS est l'un des cinq clubs lorrains à être autorisé à participer au championnat de France amateur organisé en 1943-1944[7].
Participant d'abord aux championnats du District des Vosges[8], le SA spinalien est intégré en 1945 au championnat de Promotion d'Honneur (PH) de la Ligue de Lorraine, alors premièr niveau régional[9] et finit cinquième à l'issue de sa première saison à ce niveau. Vainqueur de son groupe en PH en 1947, le SAS est ensuite promu en Division d'Honneur (DH), l'élite régionale[3]. Après avoir terminé quatrième de Division d'Honneur[10] et en raison de la non-conformité du stade de l'ES Piennes initialement qualifié, le club spinalien participe l'année suivante à la première édition du championnat de France amateur (saison 1948-1949)[A 1]. Le SAS se maintiendra dans ce championnat six années consécutives[A 1].
À l'issue de sa première saison de CFA, le SAS finit à la septième place, entre le FC Mulhouse et le FC Gueugnon[11]. À partir de 1949, l'équipe, entraînée par David Ickovitz, surnommé « Coco » David, réalise ses premières performances remarquables, se plaçant notamment deuxième du groupe Est en 1950 et 1951[12],[13], et première en 1953,[A 1]}</ref group="note"> En phase finale, le SAS est tenu en échec par la réserve de l'UA Sedan-Torcy (0-0)[C 2] et s'incline 2-0 face à la réserve des Girondins de Bordeaux[C 3].
Ces résultats satisfaisants ne s'inscrivent cependant pas dans la durée. En effet, dès la saison suivante, le club finit à la douzième place et est ainsi relégué en Division d'Honneur[14]. Malgré cela, le club atteint cette année-là pour la première fois les trente-deuxièmes de finale Coupe de France[A 1].
De retour en DH, le SAS finit onzième en fin de saison et est relégué en Promotion d'Honneur (PH)[15]. C'est le début d'une « traversée du désert » qui durera dix ans[A 1]. Le club ne reste toutefois qu'une seule saison au deuxième niveau régional. Premier de son groupe, il réalise par ailleurs cette année-là l'un des plus beaux parcours de son histoire en Coupe de France, atteignant les seizièmes de finale de l'édition 1955-1956[C 4]. Accédant ainsi de nouveau au championnat de Division d'Honneur, il le remporte deux ans plus tard en 1958 et retrouve ainsi le CFA[16], où il ne se distingue guère[A 1].
Après deux saisons au meilleur niveau amateur, le SAS, à égalité de points avec l'ASCA Wittelsheim qui elle se maintient, est relégué en DH à l'issue de la saison 1960-1961[17], où il ne se maintiendra pas. Dernier avec treize points, le SA spinalien retombe alors en PH[18]. Les Boutons d'or restent deux saisons à ce niveau, puis, entraîné Jean-Claude Kuhnapfel, sont vainqueurs de leur groupe en 1964, retrouvant ainsi la Division d'Honneur la saison suivante[3].
Émergence et premières apparitions en Division 2 (1964-1979)
À la fin des années 1960, le Stade athlétique spinalien qui évolue en Division d'Honneur s'illustre à nouveau, terminant notamment vice-champion à trois reprises, de 1966 à 1968[19],[20],[21]. En 1962, Me Cousin est devenu président. Décrit comme un « homme discret et souriant », les historiens du football lorrain lui attribuent l'apport d'une certaine stabilité dans le club[C 5]. C'est notamment lui qui fait revenir Coco David au poste d'entraîneur en 1969. Sous les ordres de ce dernier, le SAS est sacré champion de Division d'Honneur en 1971 et accède ainsi au championnat de France de Division 3[A 1], niveau duquel les Spinaliens sont alors absents depuis dix ans.
Pour sa première saison en D3, l'équipe termine à une satisfaisante cinquième place[22]. Après un bon exercice 1973-1974[B 1], et en vertu du refus de la Fédération française de football d'intégrer l'AS Mutzig en Division 2, le SAS, deuxième de son groupe, accède pour la première fois de son histoire au deuxième échelon du football français[A 1],[B 1]. Cette montée accroit considérablement l'intérêt des spinaliens pour le club, ce qui se traduit notamment par des moyennes d'affluence démultipliées[A 2]. L'engouement populaire va au-delà des attentes des joueurs et dirigeants[B 1]. D'un point de vue sportif, toutefois, la première saison est difficile puisque le SA Épinal obtient son maintien lors de l'avant-dernière journée[A 2] et termine premier non-relégable du groupe B[23]. En 1975-1976, bien que renforcé par l'arrivée de l'international yougoslave Ivica Hlevnjak[A 2], le SAS vit une saison très compliquée et termine à la douzième place du classement en battant l'AS Cannes lors de la dernière journée[A 2].
La saison 1976-1977 est considérée comme l'une des plus réussies par le club spinalien en Division 2. L'équipe occupe en effet la tête du groupe B en début de saison, avant de toutefois descendre de quelques places au classement[A 2]. Les Boutons d'or réalisent notamment cette année-là l'exploit de battre le RC Strasbourg[A 2], futur vainqueur du groupe[24], faisant ainsi oublier la défaite 5-0 du match aller[B 2]. Ils terminent la saison à la septième place[24]. En 1977-1978, le SAS mené par l'attaquant Santos Brown réalise encore un exercice honorable, finissant sixième[A 2].
Paradoxalement, le public se fait plus rare dans les tribunes du stade de la Colombière, et la saison suivante, le club spinalien subit le départ de très nombreux joueurs[A 2]. Marquée de surcroit par de très nombreuses blessures en cours de saison, la saison 1978-1979 est extrêmement difficile pour le club[A 2]. Seizième du groupe A, le SAS est relégué en Division 3[25]. Le président du club, M. Staub, présente alors sa démission[A 2].
Entre Divisions 3 et 4 (1979-1990)
À partir de la fin des années 1970, le SAS entre dans une nouvelle période de crise[A 2]. Sixième de son groupe de Division 3 1979-1980[26], il ne parvient pas à s'y maintenir la saison suivante et est relégué en Division 4[A 2],[27]. Le SAS reste trois saisons à ce niveau. Deuxième du groupe C en 1984, derrière le FC Thionville, il remonte en Division 3[28].
Pour son retour au troisième échelon, le SA Épinal finit septième du groupe Est en 1985[29]. La saison 1985-1986 est plus compliquée, puisque l'équipe termine à la onzième place, à cinq points du premier relégable[30]. Les résultats du SAS sont alors irréguliers d'une saison à l'autre. Septième en exercice 1987[31], quatrième en 1988[32], neuvième avec deux points d'avance sur le premier relégable l'année suivante[33], il faut attendre 1989-1990 pour que le SAS décroche un titre de vainqueur de groupe, lui permettant ainsi de retrouver la Division 2[A 2]. Le club, entraîné par Pierre Pleimelding depuis 1986, est alors assuré de finir champion quatre journées avant la fin du championnat, le , après une victoire 2-1 contre la réserve du Racing Paris 1[34].
Retour au premier plan, professionnalisme, puis dépôt de bilan (1990-1998)
En 1990, l'équipe, qui continue d'être dirigée par l'entraîneur emblématique Pierre Pleimelding, remonte en Division 2 après avoir réalisé une excellente saison en Division 3[A 2]. Sous l'impulsion de son président Jacques Neboux, le club opte cette année-là pour le statut professionnel[A 3],[C 6], ce qui lui permet d'être plus attractif pour les jeunes footballeurs de la région[C 6]. Après un début de saison honorable et grâce à un recrutement intéressant[C 6], le maintien est rapidement assuré[C 6] et les Boutons d'Or terminent à la treizième place d'une poule dominée par le Racing Club de Strasbourg et l'OGC Nice[35]. La saison 1991-1992 se déroule de la même manière et se l'équipe finit à nouveau à la treizième place[36]. La saison suivante, marquée notamment par le départ du buteur Patrick Weiss, figure emblématique du club[C 6] et par une réorganisation des championnats qui entraîne sept relégations par groupe[37] voit le SAS manquer ses objectifs. Seizième de son groupe, le club est donc reversé dans le nouveau championnat de National 1 pour la saison suivante[38].
Tirant les leçons de ce qui est considéré comme une « politique de vedettes » adoptée lors de ces années en Division 2, le club spinalien décide de changer d'orientation en s'engageant dans une nouvelle politique de formation, sous l'égide d'un ancien joueur Philippe Maurice[A 3]. La première saison en National 1 s'insère dans cette phase de reconstruction[C 6] et se conclut avec une onzième place du groupe A[39]. La saison 1994-1995 est quant à elle très réussie, puisque l'équipe finit première du groupe B de National 1[40]. Cette réussite est liée aux efforts entrepris par le club au niveau de la formation et aux joueurs qui en sont issus, comme Esposito, Marchandé ou Tissot[C 7]. C'est toutefois le FC Lorient qui remporte la finale et est sacré champion de France de football National[41].
La Direction nationale du contrôle de gestion, d'abord opposée au retour du SAS Football en D2, l'accepte finalement grâce aux efforts de soutien du maire d'Épinal d'alors : Philippe Séguin[A 3],[C 7]. La saison 1995-1996, bien que s'achevant avec une place de premier non-relégable à égalité de points avec le Stade poitevin[42], est marquée par de nombreux « exploits », le SAS battant notamment l'Olympique de Marseille 2-0 et le Stade Malherbe Caen 4-0[43].
Par suite de nombreux départs de joueurs, la saison 1996-1997 est très difficile pour les Boutons-d'or, qui finissent derniers de Division 2 après avoir occupé cette place durant presque toute la saison[44]. De retour en National, le club, aux finances exsangues[34], abandonne quatre journées avant la fin du championnat[A 3] et dépose le bilan en mai 1998[34]. Le redémarrage se fait en Division d'Honneur, championnat auquel l'équipe première du club n'avait plus participé depuis 1971.
Période de reconstruction (1998-2011)
Après le dépôt de bilan, le SAS repart en Division d'Honneur de la Ligue lorraine de football. Pour sa première saison à ce niveau, les Spinaliens finissent sixièmes, loin derrière le premier du groupe Creutzwald[45]. L'équipe, emmenée par l'entraîneur-joueur Laurent Bénier[34], termine quatrième la saison suivante[46], après avoir longtemps joué le haut de tableau[47]. De nouveau quatrième en 2001[48], le SAS ne parvient toujours pas à monter en CFA 2 en 2002, finissant deuxième derrière l'ES Thaon-les-Vosges[49].
Le SAS décroche finalement le titre de Division d'Honneur en 2003[50] et dès l'année suivante, il enchaîne avec un nouveau succès en remportant sa poule de CFA 2[51] et accède ainsi au championnat de France amateur nouvelle mouture, auquel il participe pour la première fois.
En CFA, le club spinalien a du mal à se distinguer et enchaîne les saisons moyennes[52]. En 2005, il termine quatorzième avec un point de plus que le premier relégué[53]. En 2006, à nouveau quatorzième, le SA Épinal est cette fois à égalité de points avec le premier relégué[54]. Malgré une saison 2006-2007 satisfaisante s'achevant avec une huitième place du groupe A[55], les Boutons d'or finissent seizièmes la saison suivante et sont donc logiquement relégués en CFA 2[56].
Les Spinaliens réussissent à remonter immédiatement en remportant le groupe C de CFA 2 2008-2009[57]. De retour en CFA, le SAS se classe alors huitième en fin de saison, à égalité de points avec la réserve de l'AS Nancy-Lorraine et l'Olympique Noisy-le-Sec[58]. La saison 2010-2011 est exceptionnelle pour le club, qui conserve son invincibilité pendant 23 matchs, ne perdant qu'une seule rencontre[59]. Finalement, le SAS Football termine second du groupe B de CFA, derrière le RC Besançon[60] et monte en National à la suite du dépôt de bilan du Grenoble Foot 38 qui y libère une place[61].
Retours en National (depuis 2011)
En 2011-2012, le SAS participe au National pour la première fois depuis le dépôt de bilan de 1998[62]. La première saison du club spinalien à ce niveau est très réussie, le club occupant la tête du championnat dès les premières journées et enchaînant les victoires[63]. Le club finit à la cinquième place, à quatre points du troisième[64] après une défaite 6-0 face au Paris FC, et en raison, d'après certains supporters, « d'approximations à domicile »[63].
En 2012-2013, se classant à l'antépénultième place du classement[65], le SAS Football est relégué en CFA[66]. Cette même saison, le SAS réalise néanmoins un excellent parcours en Coupe de France, atteignant les huitièmes de finale, perdus contre le Racing Club de Lens. L'année suivante, les Boutons d'or remontent en National, après avoir terminé premiers du groupe B[67]. Après une saison très difficile, le SA Spinalien, bien que dernier au classement, est repêché le , soit la veille de l'annonce des calendriers pour la saison suivante, en raison de la rétrogradation administrative de l'Athlétic Club Arles-Avignon[68] et des sanctions pesant sur l'US Colomiers. La saison suivante est tout aussi compliquée et le club, avant-dernier, est à nouveau relégué sportivement en CFA mais se voit repêché une deuxième fois le en raison de la rétrogradation de l'Évian TG FC en CFA et de la mise en liquidation des SR Colmar[69]. En 2017, le club, 15e, ne parvient pas à se maintenir et est relégué en National 2.
Lors de la saison 2017-2018, le club termine 7e mais se démarque en Coupe de France, où le SAS atteint les seizièmes de finale et est éliminé par l’Olympique de Marseille. En 2018-2019, le club termine à la 8e place du classement. La saison suivante, le SAS termine à la 6e place et atteint les quarts de finale de la Coupe de France. Il est éliminé par l'AS Saint-Étienne au stade Marcel-Picot.
À l'issue de la saison 2022-2023, le SAS finit premier du groupe B de National 2 et remonte en National.
Titres et trophées
Il faut attendre 1990 pour que le SAS termine à nouveau vainqueur de groupe d'une compétition nationale, le club remportant cette année-là le groupe Est du championnat de France de football de Division 3, qui lui permet d'accéder à la Division 2 pour la seconde fois. Dans les années 2000, le club spinalien remporte deux fois sa poule de CFA 2 et deux fois sa poule de CFA, en 2014 et 2023.
En parallèle, le SAS remporte trois fois la Division d'Honneur de la Ligue lorraine de football, en 1958, 1971 et 2003. Le SAS Football est également triple vainqueur de la Coupe de Lorraine, la dernière victoire en finale datant de 1985.
Le tableau suivant liste le palmarès de l'équipe fanion dans les principales compétitions officielles auxquelles elle participe.
Compétitions nationales | Compétitions régionales |
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Bilan sportif
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Le Stade athlétique spinalien compte dix saisons en Division 2, dont 5 avec le statut amateur.
Championnat | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Division 2 (1974-1997) | 10 | 0 | 354 | 97 | 101 | 156 | 376 | 517 | -140 |
National 1/National (depuis 1993) | 6 | 0 | 178 | 56 | 55 | 67 | 210 | 244 | -34 |
Championnat de France amateurs (1948-1961)[note 1] | 9 | 0 | |||||||
Division 3 (1971-1989) | 11 | 0 | 328 | 134 | 94 | 100 | 459 | 402 | 57 |
CFA (D4) (2005-2014) | 7 | 0 | 204 | 65 | 72 | 67 | 247 | 267 | -20 |
Division 4 (1981-1984) | 3 | 0 | 78 | 44 | 17 | 17 | 157 | 86 | 71 |
CFA 2 (2003-2009) | 2 | 0 | 60 | 34 | 13 | 13 | 108 | 75 | 33 |
National 2 (2018-2023) | 5 | 0 | 14 | 6 | 4 | 4 | 16 | 14 | 2 |
Championnat disputé
La frise chronologique suivante montre l'évolution des championnats de la Fédération française de football auxquels le SA spinalien a participé au cours de son histoire[note 2].
Parcours en Coupe de France
Premières performances et épopée 1955-1956 (1941-1972)
Le club spinalien atteint à maintes reprises les trente-deuxièmes de finale de la Coupe de France de football. En 1952, le SAS atteint pour la première fois de son histoire ce stade de la compétition[A 1], éliminé par l'OCG Nice sur le score de 5-0[70]. En 1955-1956, bien qu'en championnat de Promotion, le SAS réalise l'un des plus beaux parcours de son histoire, atteignant les seizièmes de finale[A 1], éliminé par l'UA Sedan Torcy[C 8], futur vainqueur de la compétition.
En 1957-1958, le club, alors en DH est éliminé au sixième tour par l'AS Troyenne-et-Savinienne[71]. En Coupe de France 1962-1963, le SA Spinalien, alors en Promotion, atteint les trente-deuxièmes de finale pour la première fois depuis 1955-1956 et affronte l'Olympique lyonnais. Cinq divisions séparent les deux clubs, et les Lyonnais s'imposent 4-0[72].
Le SAS atteint à nouveau le sixième tour en 1965-1966, où il est éliminé par l'AS Mutzig[73].
Deux phases distinctes de résultats intéressants (1972-1998)
Le club atteint à nouveau les trente-deuxièmes de finale en 1972-1973, où les Boutons d'or sont éliminés par le Paris Football Club, qui ira pour sa part jusqu'en huitièmes de finale[74]. La saison suivante, coïncidant avec la montée en D2, le SAS se hisse à nouveau en trente-deuxièmes de finale, où il est éliminé par La Berrichonne de Châteauroux, en match rejoué[75]. Les Spinaliens atteignent les trente-deuxièmes pour la troisième fois d'affilée en 1975, et sont cette fois-ci sortis par le CS Sedan[76], comme en 1956.
Les deux saisons suivantes, le SAS est éliminé par les SR Haguenau, alors en Division 3 : au septième tour en 1976[77], et en trente-deuxièmes de finale en 1977[78]. Lors de l'édition 1978, le SAS atteint à nouveau les trente-deuxièmes, et est éliminé par l'OGC Nice (D1)[79]. Pour la troisième fois d'affilée, le SA Spinalien est éliminé en trente-deuxièmes de finale en 1979, par les Sports réunis déodatiens (D2)[80].
À partir de la relégation du SA Épinal en Division 3, les parcours remarquables se font plus rares, et il faut attendre 1985 pour retrouver le club en trente-deuxièmes de finale[81]. En 1990, année où le club remporte sa poule de Division 3, les Boutons d'or atteignent les seizièmes de finale de la compétition, après avoir éliminé le Racing Club de Lens, alors en D2[82]. C'est l'US Orléans qui élimine les Spinaliens[83].
Dans les années 1990, le Stade athlétique spinalien atteint régulièrement les trente-deuxièmes de finale. En 1990-1991, le club est éliminé à ce stade par le Lille OSC (D1)[84]. Après une élimination au 8e tour par un club de DH la saison suivante[85], le SAS atteint les seizièmes de la compétition en 1993 et est écarté par l'AS Saint-Étienne (D1) aux tirs au but[86].
Relégué en National 1, le SAS Football atteint néanmoins les trente-deuxièmes de finale en 1993-1994, où il est éliminé par le FC Sochaux[87]. Éliminé au 8e tour par l'US Créteil (N1) pour son retour en D2[88], le club atteint à nouveau les trente-deuxièmes l'année suivante où il est sorti par l'ESTAC aux tirs-au-but[89]. Paradoxalement, c'est l'année du dépôt de bilan que le SA Spinalien réalise l'exploit d'éliminer le Racing Club de Strasbourg, récent huitième-de-finaliste de la coupe UEFA[90]. Le SAS est éliminé au tour suivant par le Racing Club de Lens, futur champion de France 1998.
Après-professionnalisme et épopée 2012-2013 (depuis 1998)
Après le dépôt de bilan de 1998, le SAS atteint à quelques reprises la phase finale de la compétition. En 2005, le club spinalien atteint les trente-deuxièmes de finale pour la première fois depuis 1998 et est éliminé par Blois Foot 41, également en CFA, après prolongations[91]. En Coupe de France 2007-2008, à nouveau en trente-deuxièmes, le SAS reçoit le Paris SG au stade de la Colombière. La rencontre, maintenue malgré une météo laissant présager un report, est gagnée 2-0 par les Parisiens, qui dominent le match à partir du premier but (22e minute) et du carton rouge dont écope un ailier d'Épinal[92].
C'est lors de la Coupe de France 2012-2013 que le SAS crée une surprise de niveau national : en 32e de finale, Épinal élimine l'Olympique lyonnais aux tirs au but grâce à Martin "cutie" Jutteau, dépassant pour la première fois depuis le dépôt de bilan, les 32e de finale. Ce succès est toutefois attribuable aux largesses de l'arbitre G. Loustalot-Forest, responsable de décisions discutables[93],[94]. Ils battent même les canaris nantais, pensionnaires de Ligue 2, en 16e de finale aux tirs au but[95]. Toutefois, le beau parcours des Boutons d'or s'arrête là, après la défaite en huitième de finale contre le RC Lens sur le score de 2 à 0[96],[97],[98]. L'année suivante, ce sont les Chamois Niortais qui sortent le SAS, en trente-deuxièmes de finale. En , Epinal quitte la coupe de France en 16e de finale, éliminé par l'Olympique de Marseille 2 buts à 0[99] au stade de la Colombière devant plus de 7 000 spectateurs.
L'exploit (Saison 2019/2020)
Dans son antre de la Colombière, le SAS accueille le prestigieux LOSC lors des 8èmes de finale le 29/01/2020. Bien que menés au score, les Vosgiens parviennent à inverser la tendance et s'imposent sur le score de 2 buts à 1 dans le temps règlementaire.
Parcours en Coupe de la Ligue
En 1995-1996, pour sa première participation à la Coupe de la Ligue française de football, le SAS est sorti dès le premier tour par le SCO d'Angers[100].
Lors de l'édition suivante, les Lorrains battent le Perpignan Canet Football Club lors du premier tour[101]. Qualifiés pour les seizièmes de finale, le SAS n'ira pas plus loin, Le Mans UC éliminant le club en le défaisant 2-0 en novembre 1996[102].
Depuis la Coupe de la Ligue 1997-1998, le SAS n'a plus participé à une édition, dans la mesure où il a perdu son statut professionnel. Selon le classement réalisé par la Ligue de football professionnel, en 2015-2016, le SAS est 63e sur 72, avec trois saisons et cinq rencontres disputées, dont deux gagnées et trois perdues[103].