Massacre de Sabra et Chatila
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Le massacre de Sabra et Chatila est perpétré, du au , envers des Palestiniens du quartier de Sabra et du camp de réfugiés palestiniens de Chatila, situés à Beyrouth-Ouest, par les milices chrétiennes des phalangistes, lors de la guerre civile libanaise et l'intervention israélienne au Liban. Le massacre aurait fait entre 700 et 3 500 victimes, si on considère l'estimation basse israélienne et les valeurs hautes des sources indépendantes.
Massacre de Sabra et Chatila | ||
Mémorial du massacre à Sabra. | ||
Date | - | |
---|---|---|
Lieu | Sabra et Chatila, Beyrouth-Ouest, au Liban | |
Victimes | Civils palestiniens | |
Morts | 700 à 3 500[1] | |
Auteurs | Phalanges libanaises | |
Ordonné par | Elie Hobeika | |
Motif | Représailles à l'assassinat de Bachir Gemayel | |
Participants | Samir Geagea | |
Guerre | Guerre du Liban | |
Coordonnées | 33° 51′ 46″ nord, 35° 29′ 54″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Liban
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Les milices chrétiennes des phalangistes lancent leurs opérations sur ordre d'Elie Hobeika dans les zones occupées par l'armée israélienne, en visant à éliminer de Sabra et de Chatila les combattants palestiniens de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP)[2],[3],[4]. Elles y pénètrent sans résistance et y commettent le massacre de la population civile durant approximativement 38 heures. Le massacre est justifié par une vengeance de l'assassinat de leur dirigeant, le président libanais Bachir Gemayel quelques jours plus tôt[5].
Le massacre s'inscrit dans un cycle de violence entre les chrétiens et les musulmans depuis 1976[6]. La famille et la fiancée d'Hobeika sont tuées par des miliciens palestiniens et leurs alliés libanais durant le massacre de Damour en 1976 (lui-même en représailles du massacre de Karantina)[7],[8],[9]. Hobeika devient par la suite parlementaire et occupe des fonctions ministérielles[10]. Entre 300 et 400 miliciens de diverses factions prennent part au massacre[11]
Une commission d'enquête, la commission Kahane, est chargée par le gouvernement de l'État d'Israël d'enquêter sur le massacre. Elle conclut à la responsabilité directe des phalangistes et à la responsabilité indirecte de plusieurs dirigeants israéliens lors de la conduite de cette opération, parce qu'ils n'ont pas suffisamment tenu compte du risque d'un massacre ni tenté de le prévenir[12],[13]. En 1982, une commission menée par Sean McBride considère que, en tant que puissance occupante contrôlant les accès à la zone des massacres, Israël porte une responsabilité quant aux violences[14],[15].