Saint-Genis-Laval
commune française de la métropole de Lyon / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Pour les articles homonymes, voir Saint-Genis (homonymie) et Laval.
Saint-Genis-Laval [sɛ̃ ʒəni laval] est une commune française située dans la métropole de Lyon, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Saint-Genois[1].
Saint-Genis-Laval | |||||
Vue de l'église depuis le fort Côte Lorette | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Métropole | Métropole de Lyon | ||||
Circonscription départementale | Circonscription départementale du Rhône | ||||
Arrondissement | Lyon | ||||
Maire Mandat |
Marylène Millet 2020-2026 |
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Code postal | 69230 | ||||
Code commune | 69204 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Genois | ||||
Population municipale |
20 929 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 620 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 41′ 46″ nord, 4° 47′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 169 m Max. 307 m |
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Superficie | 12,92 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lyon (commune du pôle principal) |
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Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
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Liens | |||||
Site web | www.mairie-saintgenislaval.fr | ||||
modifier |
Saint-Genis-Laval est une commune de la banlieue sud-ouest de Lyon, faisant partie de la métropole de Lyon.
Communes limitrophes
Chaponost | Oullins-Pierre-Bénite | Oullins-Pierre-Bénite | ||
Brignais | N | Oullins-Pierre-Bénite | ||
O Saint-Genis-Laval E | ||||
S | ||||
Vourles | Charly | Irigny |
Géologie et relief
Le territoire de Saint-Genis-Laval peut être considéré, malgré des apparences trompeuses, comme la retombée orientale du Plateau lyonnais, cette banquette étirée du nord au sud sur une trentaine de kilomètres au pied des monts du Lyonnais. Apparences trompeuses car il en est séparé ainsi que le territoire de la commune d’Oullins-Pierre-Bénite, par les entailles récentes des réseaux hydrographiques de l’Yzeron au nord et du Garon à l’ouest. Apparences trompeuses également, car sous la mince couverture d’alluvions fluvioglaciaires à forte charge de cailloux roulés, sa masse est bien constituée du même socle de roches cristallines que le plateau.
Quant à l’étymologie, l’ajout de Laval au nom relativement répandu du saint, parfois différemment orthographié Genix comme en Savoie, peut s’expliquer par le fait que le berceau de la ville aurait été situé primitivement au bas du plateau près des sources du ruisseau de la Mouche où ce toponyme est conservé sur la carte IGN[2].
- Socle cristallin à Beaunant.
- Mur en galets roulés.
- Puits en galets roulés.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat d'Auvergne-Rhône-Alpes et Climat du Rhône.
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 830 mm, avec 8,7 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 782,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1 | 1,3 | 4,2 | 6,9 | 10,7 | 14,3 | 16,3 | 16 | 12,4 | 9,2 | 4,6 | 1,7 | 8,2 |
Température moyenne (°C) | 3,9 | 5 | 9 | 12,2 | 16 | 20 | 22,3 | 22 | 17,7 | 13,3 | 7,8 | 4,5 | 12,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,9 | 8,7 | 13,7 | 17,4 | 21,4 | 25,7 | 28,2 | 28,1 | 22,9 | 17,3 | 10,9 | 7,3 | 17,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−19,3 17.01.1893 |
−18,4 04.02.1917 |
−10,6 01.03.05 |
−3,8 08.04.03 |
−0,3 04.05.1941 |
0,2 10.06.1967 |
5,8 08.07.1954 |
6,5 31.08.1940 |
0 04.09.1917 |
−4,7 27.10.1887 |
−9,5 28.11.1915 |
−17,3 22.12.1938 |
−19,3 1893 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,4 30.01.13 |
22,5 15.02.1958 |
25,7 31.03.21 |
29,7 19.04.1949 |
34,7 24.05.09 |
38,7 22.06.03 |
40,2 31.07.20 |
41,5 13.08.03 |
36,7 05.09.1949 |
29,7 02.10.23 |
22,8 07.11.1955 |
19,2 03.12.1961 |
41,5 2003 |
Précipitations (mm) | 48,1 | 36,7 | 46,5 | 67,7 | 75 | 67,5 | 64,8 | 63,2 | 79,8 | 94,5 | 90,1 | 48,7 | 782,6 |
Typologie
Saint-Genis-Laval est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[11] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (66,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (44,7 %), zones agricoles hétérogènes (23,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16,7 %), prairies (5,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,8 %), cultures permanentes (3,7 %), forêts (1,2 %)[16].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
Le logement des nouveaux saint-genois a suscité un puissant effort de construction de telle sorte que le patrimoine immobilier de la commune s’en trouve fortement rajeuni. Les constructions antérieures à 1919 n’en constituent plus que 5,8 % auxquels on peut ajouter les 4,0 % de l’entre-deux-guerres. Par comparaison les deux décennies 1970 et 1980 en totalisent près de la moitié (45,7 %).
Avant 1919 | 5,8 % |
1919-1945 | 4,0 % |
1946-1970 | 16,1 % |
1971-1990 | 45,7 % |
1991-2005 | 15,8 % |
2006-2015 | 12,8 % |
Si la préférence est allée d’abord à la maison individuelle dans des lotissements, la part des appartements en immeubles tend à l’emporter aujourd’hui : ils représentent 56 % contre 44 % en 2019.
La physionomie de la commune a été profondément changée. L’opposition est devenue spectaculaire entre l’ouest et l’est de part et d’autre de l’épine dorsale nord-sud soulignée par le fort de Côte Lorette et le château d’eau de l’observatoire. Le versant occidental est resté totalement rural. La partie orientale, elle, est quasi entièrement urbanisée. Cette urbanisation relève d’une double logique. Elle a commencé par la partie nord avec la multiplication des lotissements autour du centre historique et dans la continuité du développement de l’agglomération lyonnaise au-delà de la commune d’Oullins-Pierre-Bénite. Dans la partie sud, les 8 kilomètres de l’autoroute A 450 devaient être l’amorce d’une liaison raccourcie entre Lyon et Saint-Étienne. On a renoncé aujourd’hui à la réaliser mais elle a facilité le peuplement du sud de la commune au point de constituer comme une agglomération rivale du bourg traditionnel au surnom évocateur de Saint-Genis 2.
Voies de communication et transports
Transports en commun
Depuis le , Saint-Genis-Laval est desservie par la ligne B du métro lyonnais prolongée depuis la station Gare d'Oullins jusqu'à la station Saint-Genis-Laval Hôpital Lyon Sud qui devient le nouveau terminus de la ligne[17]. Un parking-relais de sept niveaux, pour 877 places de voitures et 490 places de vélos, est associé à ce terminal[17].
Saint-Genis-Laval tire son nom de Saint-Genis ou Genest, comédien romain martyrisé sous Dioclétien. Au début du XIIIe siècle, pour le distinguer des autres villages du même nom, on lui ajouta le qualitatif de « de la vallée », qui au XVe siècle se transforme en « Laval ».