Saint-James
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Pour les articles homonymes, voir Saint James.
Saint-James ([sɛ̃ ʒɑm]) est une commune nouvelle française située dans le département de la Manche en région Normandie créée le .
Saint-James | |
La mairie de Saint-James. | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Avranches |
Intercommunalité | CA Mont-Saint-Michel-Normandie |
Maire Mandat |
David Juquin 2020-2026 |
Code postal | 50240 |
Code commune | 50487 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Jamais |
Population municipale |
4 890 hab. (2021) |
Densité | 57 hab./km2 |
Population agglomération |
5 006 hab. (2016) |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 31′ 22″ nord, 1° 19′ 29″ ouest |
Altitude | Min. 16 m Max. 151 m |
Superficie | 86,41 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Saint-James (ville isolée) |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Hilaire-du-Harcouët |
Législatives | 2e circonscription de la Manche |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://mairie-saintjames.com/ |
modifier |
Saint-James (commune déléguée) | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Statut | commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
David Juquin 2020-2026 |
Démographie | |
Population | 2 753 hab. (2020) |
Densité | 153 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 31′ 22″ nord, 1° 19′ 29″ ouest |
Altitude | Min. 28 m Max. 151 m |
Superficie | 17,96 km2 |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Saint-James |
Localisation | |
modifier |
Elle est constituée par la fusion des anciennes communes de l’ex-communauté de communes de Saint-James qui regroupait l'ancienne commune de Saint-James et Argouges, Carnet, La Croix-Avranchin, Montanel, Vergoncey et Villiers-le-Pré.
La commune nouvelle est peuplée de 4 890 habitants[Note 1].
Description
Communes limitrophes
Pontorson (comm. dél. de Macey et de Pontorson) |
Servon, Crollon, Juilley | Saint-Senier-de-Beuvron |
Pontorson (comm. dél. de Vessey) |
Montjoie-Saint-Martin | |
Sacey | Val-Couesnon (comm. dél. de Saint-Ouen-la-Rouërie, Ille-et-Vilaine), Les Portes du Coglais (comm. dél. de Coglès, Ille-et-Vilaine) | Le Ferré (Ille-et-Vilaine) |
Hydrographie
Le Beuvron et la Dierge coulent dans la commune.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat de la Normandie et Climat de la Manche.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 960 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pontorson à 14 km à vol d'oiseau[5], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 821,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Typologie
Saint-James est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-James, une unité urbaine monocommunale[12] de 4 954 habitants en 2017, constituant une ville isolée[13],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[15],[16].
Habitat et logement
Logements[17] | Nombre en 2008 | % en 2008 | nombre en 2013 | % en 2013 | nombre en 2018 | % en 2018 |
---|---|---|---|---|---|---|
Total | 2 481 | 100 % | 2 640 | 100 % | 2 776 | 100 % |
Résidences principales | 2 059 | 83,0 % | 2 148 | 81,4 % | 2 164 | 78,0 % |
→ Dont HLM | 197 | 9,6 % | 215 | 10,0 % | 207 | 9,6 % |
Résidences secondaires et logements occasionnels | 201 | 8,1 % | 189 | 7,2 % | 211 | 7,60 % |
Logements vacants[Note 3] | 221 | 8,9 % | 302 | 11,4 % | 401 | 14,4 % |
Dont : | ||||||
→ maisons | 2 267 | 91,4 % | 2 417 | 91,6 % | 2 531 | 91,2 % |
→ appartements | 203 | 8,2 % | 212 | 8,0 % | 237 | 8,5 % |
Le nom de la localité est attesté sous les formes [in burgo quod appelatur] Beverona en 1027-1035, Bivronem (accusatif) 1037-1046, Sanctus Jacobus vers 1040[18].
Le bourg primitif s'appelait Beuvron comme le montrent les formes anciennes. Cette dénomination est empruntée au nom de la rivière Beuvron, selon un processus fréquent en toponymie[18] (cf. Fécamp, Eu, Dieppe, etc.). L'hydronyme Beuvron, d'origine gauloise, désignait un cours d'eau où il y avait des castors, en vieux celtique continental bebros. L'ancien français et dialectal bièvre « castor » est issu du mot gaulois par l'intermédiaire ou non d'un latin tardif beber issu du celtique qui a remplacé le latin fiber « castor ».
James est une variante ancienne de Jacques, due à la mutation ancienne de Jacobus en Jacomus[18],[19] cf. italien Giacomo. C'est sous cette forme que ce prénom est passé en anglais.
La commune porte le nom transitoire de Beuvron-les-Monts sous la Révolution[20].
Le gentilé est Saint-Jamais.
La hauteur sur laquelle fut construit le bourg a été un point stratégique dès l'époque gallo-romaine, puis sous le règne de Guillaume le Conquérant, la guerre de Cent Ans, les guerres de Religion, la chouannerie et la Seconde Guerre mondiale[21].
Au Xe siècle, la paroisse était entre les mains d'un seigneur breton, Hascoit (Harcouet) de Saint-James[22]. La Manche était alors contrôlé par les Bretons.
C'est Guillaume le Conquérant qui en 1067 aurait fait bâtir le premier château, pour se protéger des attaques bretonnes. Cité défensive jusqu’à la fin du XVe siècle, Saint-James est une cité drapière du Xe au XVIIIe siècle[23], et une halte pour les pèlerins en direction du Mont-Saint-Michel.
Début 1426, Richemont ayant rejoint Jean V en Bretagne y vient assiéger les Anglais, mais sans succès. Lors de la campagne de Normandie, en 1449, l'armée royale de Charles VII, commandé par le maréchal de Lohéac[23] reprend la ville au bout de six jours[24].
Pendant la chouannerie, la commune fut le théâtre de plusieurs affrontements entre les Républicains et les Chouans. Pendant toute la première moitié de l'année 1796, la commune resta aux mains des Chouans.
La commune est desservie de 1901 à 1933 par une ligne de chemin de fer secondaire, celle d'Avranches à Saint-James, exploitée par les Tramways normands[25].
L'affaire criminelle Louis Charuel, une incroyable machination, s'est déroulée à Saint-James en 1958 et a été jugée aux assises de la Manche à Coutances[26].
- Création de la commune nouvelle
En 2015, les douze communes de la communauté de communes de Saint-James, qui constituaient l'ex-canton de Saint-James, se lancent dans le projet de constitution d'une commune nouvelle ; neuf conseils municipaux (représentant 5 954 habitants) avaient dit oui mais trois s’étaient prononcés contre (représentant 1 211 habitants). Un vote qui imposait dès lors d’organiser un référendum auprès de la population à qui il appartenait de trancher. La population a refusé par un peu plus de 50 % des voix exprimées et le oui n'a été majoritaire que dans deux communes[27],[28].
Après ce coup d'arrêt, un autre projet a émergé et le , les sept conseils municipaux votent la constitution de la nouvelle commune[29].
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Saint-James (siège) | 50487 | CA Mont-Saint-Michel-Normandie | 86,41 | 2 753 (2020) | 32
|
Argouges | 50018 | CA Mont-Saint-Michel-Normandie | 16,41 | 501 (2020) | 31 |
Carnet | 50100 | CA Mont-Saint-Michel-Normandie | 10,18 | 494 (2020) | 49 |
La Croix-Avranchin | 50154 | CA Mont-Saint-Michel-Normandie | 10,79 | 437 (2020) | 41 |
Montanel | 50337 | CA Mont-Saint-Michel-Normandie | 15,40 | 337 (2020) | 22 |
Vergoncey | 50627 | CA Mont-Saint-Michel-Normandie | 7,73 | 188 (2020) | 24 |
Villiers-le-Pré | 50640 | CA Mont-Saint-Michel-Normandie | 7,94 | 187 (2019) | 24 |
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
Saint-James se trouve dans l'arrondissement d'Avranches du département de la Manche.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Saint-James[30]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saint-Hilaire-du-Harcouët
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de la Manche.
Intercommunalité
Saint-James était, avant la fusion de communes de 2017, le siège de la communauté de communes de Saint-James, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1993 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Les communes qui ont fusionné dans Saint-James en étaient également membres.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette petite intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie[31] dont est désormais membre la commune.
Tendances politiques et résultats
Lors des élections municipales de 2014 dans la Manche, la liste DVD de Nathalie Panassié[32] est la seule candidate et obtient la totalité des 769 suffrages exprimés au premier tour. Sa liste est donc élue en totalité (23 conseillers municipaux dont 12 communautaires). Lors de ce scrutin, 36,55 % des électeurs se sont abstenus et 37,07 % d'entre eux ont voté blanc ou nul[33].
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Manche, la liste DVD menée par David Juquin obtient la majorité absolue des suffrages exprimés dans la commune nouvelle, avec 1 043 voix (50,73 %, 24 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant de 30 voix celle DVC menée par la maire sortante Carole Maheu, qui a recueilli 1 013 voix (49,27 %, 7 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 40,59 % des électeurs se sont abstenus[34].
Administration municipale
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1874 | 1888 | Hyppolyte Morel, père | Juge de paix, conseiller général du canton | |
1888 | 1919 | Hyppolyte Morel, fils | Directeur du Crédit foncier de France, sénateur et président du conseil général de la Manche | |
1919 | 1925 | André Payen | ||
1925 | 1934 | Léon Legallais | Propriétaire des filatures Saint-James | |
1934 | 1935 | Jules Gardin | Teinturier | |
1935 | 1945 | Léon Legallais | Propriétaire des filatures Saint-James | |
1945 | 1954 | Jacques Guesnier | Comptable | |
1954 | mars 1959 | Martial Gérard | Quincaillier | |
mars 1959 | juillet 1982 (démission) |
Charles Houssard | Notaire | |
juillet 1982 | mars 1983 | Louis Ménard | Commerçant | |
mars 1983[35] | mars 2014 | Michel Thoury[36] | CDS puis UDF-FD puis UMP[37] |
Chirurgien dentiste président de la CC de Saint-James (1989 → 2014) |
mars 2014[38] | décembre 2016 | Nathalie Panassié | DVD[37] | Adjointe de direction au syndicat d'eau Baie bocage |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
janvier 2017[39] | mai 2020[40],[41] | Carine Mahieu | LR | Enseignante, Première adjointe de Carnet Vice-présidente de la CC de Saint-James (? → 2016) Conseillère départementale de Saint-Hilaire-du-Harcouët (2015 → ) |
mai 2020[42] | En cours | David Juquin | DVD | Comptable Vice-président de la CA Mont-Saint-Michel-Normandie (2020 → )[43] |
Pour la mandature 2020-2026, les maires délégués sont[42] :
- Chantal de Saint-Denis à Argouges ;
- Jean-René Guérin à Carnet ;
- Chantal Turquetil à Montanel ;
- Philippe Lehurey à Villiers-le-Pré ;
- Michel Robidel à Vergoncey ;
- Christine Deroyand à La Croix-Avranchin ;
- David Juquin à Saint-James.
Jumelages
- Erkelenz (Allemagne) depuis le .
- Beaminster (Angleterre) depuis 1978.
Enseignement
- Groupe scolaire public, 1 rue Haie-de-Terre.
- Collège public Le Clos Tardif, rue Guillaume-le-Conquérant.
- École et collège privés Immaculée-Conception.
Démographie
La population des anciennes communes puis de la commune nouvelle est connue par les recensements menés régulièrement par l'Insee.
En 2021, la commune comptait 4 890 habitants[Note 4].
2017 | 2018 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 954 | 4 902 | 4 890 | - | - | - | - | - | - |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2008 | 2013 | 2015 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 369 | 5 154 | 5 129 | 5 258 | 5 093 | 4 989 | 5 041 | 5 061 | 5 006 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 757 | - | - | - | - | - | - | - | - |
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 515 | 2 522 | 2 666 | 2 646 | 3 104 | 3 203 | 3 236 | 3 278 | 3 363 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 274 | 3 270 | 3 230 | 3 199 | 3 088 | 3 249 | 3 265 | 3 067 | 2 965 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 996 | 2 764 | 2 624 | 2 250 | 2 412 | 2 365 | 2 302 | 2 386 | 2 329 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 415 | 2 452 | 2 489 | 2 766 | 2 976 | 2 917 | 2 678 | 2 798 | 2 750 |
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[45].)
Sports
Saint-James possède une équipe de football, La Patriote Saint-Jamaise qui évolue en ligue de Normandie dans un championnat de niveau départemental (district).
- Les Tricots Saint-James produisant le célèbre chandail marin.
Lieux et monuments
- Cimetière américain de Saint-James où reposent 4 410 soldats. Il est situé en fait intégralement sur la commune voisine de Montjoie-Saint-Martin. Vue sur le mont Saint-Michel.
- Polissoir du néolithique dit la Pierre Saint-Benoit, datant de classé au titre des monuments historiques par décret du [46].
- Portail du XIIIe siècle remonté à l’entrée du cimetière.
- Église Saint-Jacques (XIe, XVe, XVIe, XVIIe – XIXe siècles), ancienne prieurale, fondée par les ducs de Normandie, principalement gothique, avec triforium, portail roman[réf. nécessaire] et tour du XIXe. Elle abrite une Vierge à l'Enfant du XIVe classée au titre objet aux monuments historiques[47], ainsi qu'une statue de saint Jacques le Majeur du XIVe, des verrières des XIXe et XXe de Mazuet et Champigneul[21].
- L’orgue Merklin (construit en 1850 et restauré en 2012-2014) a été détruit par l’effondrement partiel de la voûte dans la nuit du au [48].
- Église Saint-Benoît citée dès le VIIe et remaniée au XIXe siècle, à Saint-Benoît-de-Beuvron et réaménagée en centre culturel. Elle abrite une statue de saint Benoît du XIXe.
- Oratoire Saint-Benoît.
- Château de la Paluelle (XVe – XVIIe siècles) et son parc inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [49], qui a été restauré par un mécène américain.
- Terrassement et site fossoyé de l'ancien château fort de Saint-James au lieu-dit la Haye de Terre. Les retranchements qui servirent à se protéger des incursions normandes furent réaménagés par les premiers ducs[23].
- Vestiges de l'enceinte urbaine. Les fortifications furent démolies au cours des XVIIe et XVIIIe siècles. D'anciennes rues reprennent le tracé des anciens remparts[23].
- Manoir de la Haye de terre (XVIe – XVIIe siècle).
- Lavoir du Reclus, restauré en 2000.
- Mairie (1860), bâtie comme un « château » et flanquée de quatre tourelles.
- Pigeonnier au manoir des Guitons.
- Pour mémoire
- Prieuré Saint-Jacques fondé par le duc de Normandie Richard II[23].
- Il y eut jusqu'à treize moulins sur le territoire de Saint-James.
Parcs et espaces verts
La commune est une ville fleurie (trois fleurs) au concours des villes et villages fleuris[50].
Activité et manifestations
Il s'y tient en septembre et cela depuis le Moyen Âge une foire annuelle dite de la Saint-Macé[21].
Personnalités liées à la commune
- Sylvestre de La Cervelle (? à Saint-James-de-Beuvron - 1386), évêque de Coutances
- Pierre Louis Pinel, (1761 à Saint-James - 1838), homme politique, maire d'Avranches et député de la Manche au Conseil des Cinq-Cents.
- Hippolyte Morel (Saint-Malo, 1846 - Paris, 1922), maire de Saint-James, député puis sénateur de la Manche, Sous-Gouverneur de la Banque de France puis Gouverneur du Crédit foncier de France. Il est marié avec Geneviève Rouland, petite fille de Gustave Rouland, Ministre de l'instruction publique et des cultes sous Napoléon III puis Gouverneur de la Banque de France.
- Louis Ravalet (Pontaubault, 1924 - Saint-James, 2009), médecin, coauteur de Pontaubault 1944 : naissance d'une amitié franco-américaine avec W.H. Turner[51]. Fondateur de la maison médicale de Saint-James.
- Francis Goré (Saint-James, 1883 - 1954), missionnaire au Tibet
- Michel Thoury (Saint-Hilaire-du-Harcouët, 1942 - 2015), homme politique français et dentiste de profession. En plus de nombreux mandats au conseil général de la Manche et au conseil régional de Basse-Normandie, Michel Thoury a notamment été maire de Saint-James sans interruption de 1983 à 2014. Il est connu comme homme de terrain, gérant les dossiers au plus proche de ses administrés. Il disparaît tragiquement dans un accident de la route en 2015.
Héraldique
Blason | De gueules à la porte coulissée d'argent flanquée de deux tours d'or, celle de senestre plus élevée que l'autre, le tout maçonné de sable, accompagné de quatre coquilles aussi d'argent, une en chef et trois ordonnées 2 et 1 en pointe[52]. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |