Saison 2007 de la WTA
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Résultats des tournois de tennis organisés par la Women's Tennis Association (WTA) en 2007[1].
Durée de la saison |
Du au |
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Nombre de tournois | 61 |
No1 mondiale en simple | Justine Henin |
No1 mondiales en double |
Cara Black Liezel Huber |
Vainqueurs des tournois majeurs
Open d'Australie | Serena Williams |
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Roland-Garros | Justine Henin |
Wimbledon | Venus Williams |
US Open | Justine Henin |
Masters | Justine Henin |
Joueuse de l'année | Justine Henin |
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Équipe de l'année |
Cara Black Liezel Huber |
Saison 2006 | ◄◄ | ►► | Saison 2008 |
Indépendamment des 4 tournois du Grand Chelem (organisés par l'ITF), la saison 2007 de la WTA se compose des tournois suivants :
- les tournois Tier I (10),
- les tournois Tier II (15),
- les tournois Tier III, Tier IV, Tier V (31)
- Les Masters de fin de saison
La saison 2007 compte donc 61 tournois.
À ce calendrier s'ajoute aussi l'épreuve par équipes nationales : la Fed Cup.
La saison 2007 de la Women's Tennis Association (WTA) est essentiellement marquée par la domination de la Belge Justine Henin. Absente en janvier pour cause de problèmes conjugaux, elle exerce, dès son retour aux affaires en février-mars, une totale emprise sur le circuit féminin. Avec quelque dix victoires en quatorze tournois disputés, dont Roland-Garros[2], l'US Open et les Masters, elle ne concède qu'une réelle contre-performance à Wimbledon où elle est, à la surprise générale, mystifiée par Marion Bartoli en demi-finale. Au bénéfice de ce parcours presque sans faute, elle conclut 2007 numéro un mondiale, très loin devant ses concurrentes.
Après une année 2006 de disette sur le circuit, les sœurs Williams reviennent au tout premier plan. Serena triomphe d'abord à l'Open d'Australie, tandis que Venus fait de même à Wimbledon. En dépit de ce fabuleux doublé en Grand Chelem (le même qu'en 2005), les Américaines font preuve d'une relative irrégularité qui les empêche de recouvrer leur leadership abandonné quelques saisons plus tôt[3].
La dauphine de Henin, Svetlana Kuznetsova, ne décroche qu'un trophée, tout comme Maria Sharapova. Cette dernière, handicapée par une tendinite à l'épaule, obtient des résultats peu concluants malgré deux finales perdues en Australie et aux Masters[4]. Les Serbes Jelena Janković et Ana Ivanović, respectivement lauréates de quatre et trois tournois, animent l'essentiel de la saison aux côtés de la Russe Anna Chakvetadze (quatre titres).
Amélie Mauresmo, dans la foulée de son formidable bilan 2006, s'empare en février de la raquette de diamants à Anvers. Mais, en mauvaise condition physique, elle se démobilise peu à peu et termine l'année en roue libre[5].
Couronnée à Indian Wells et Linz, Daniela Hantuchová réintègre le top dix qu'elle avait quitté en 2003. Elena Dementieva, Gisela Dulko, Tatiana Golovin, Virginie Razzano et la jeune hongroise Ágnes Szávay signent également deux succès chacune, dans des épreuves de prestige plus variable.
2007 voit enfin deux anciennes numéros un mondiales officialiser leur retraite sportive : Kim Clijsters, le , pour fonder une famille ; et Martina Hingis, le 1er novembre, à la suite d'un contrôle positif à la cocaïne à l'occasion du dernier Wimbledon.
Lindsay Davenport à l'inverse, trois mois après la naissance de son fils, renoue brillamment avec la compétition : elle gagne dès son tournoi de reprise, en septembre à Bali, puis à Québec.
En double dames, Cara Black et Liezel Huber reprennent, avec une totale réussite, leur collaboration interrompue en [6] : elles s'imposent à neuf reprises, y compris aux Internationaux d'Australie, à Wimbledon et aux Masters. Alicia Molik et Mara Santangelo créent la surprise à Roland-Garros. Tenante du titre[7], Nathalie Dechy, conserve son bien à l'US Open, associée à Dinara Safina.
En Fed Cup, la Russie favorite domine l'Italie 4 matchs à 0 en finale à Moscou.