Salomon Reinach
archéologue et spécialiste de l'histoire des religions français / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Salomon Reinach, de son nom complet Salomon Hermann Reinach, né le à Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise) et mort le à Boulogne-Billancourt, est un archéologue[3] français, conservateur du musée de Saint-Germain et professeur d'histoire de l'art à l'École du Louvre. C'est aussi un grand Intellectuel, engagé dans la défense de la République de la fin du XIXe siècle, notamment à l'époque de l'affaire Dreyfus, à l'Entre-deux-guerres, .
Naissance | |
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Activités |
Helléniste, anthropologue, historien de l’art, historien, archéologue |
Famille | |
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A travaillé pour | |
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Membre de |
Académie royale suédoise des belles-lettres, d'histoire et des antiquités () Académie des inscriptions et belles-lettres (- Société philologique hellénique de Constantinople (d) () Institut archéologique allemand Académie royale des sciences de Suède Académie royale néerlandaise des arts et des sciences |
Maîtres | |
Influencé par | |
Distinction |
Prix de l'Association pour l'avancement des études grecques 1883, Prix Delalande-Guérineau 1897, Chevalier de la Légion d'honneur (6 février 1897), Officier de la Légion d'honneur (11 mars 1903). |
Archives conservées par |
Institut national d'histoire de l'art (Archives 041)[2] |
Manuel de philologie (1883), Apollo (1905), Cultes, mythes et religions. (1905-1912), Orpheus (1909). |
Une génération après le sanskritiste luthérien et antidarwinien Max Müller, il a « laïcisé » l'étude scientifique des religions en la dégageant des préjugés confessionnels.
Au-delà du fort impact de ses brefs travaux menés au sein de l'École française d'Athènes[4], son œuvre de documentation encyclopédique, dont ses Répertoires, dits Clarac de poche, et leurs quelque vingt mille croquis, a été essentielle à la diffusion au sein du monde académique d'une méthode comparative et scientifique. Polygraphe, il a publié plus de sept mille titres[5], dont une centaine de livres[5], parmi lesquels l'étude des civilisations, à travers la représentation figurée et les mythes, a marqué irréversiblement l'histoire des religions en la recentrant sur les questions clef de l'interdit de l'inceste, des règles de la pudeur et du voile de la femme[6],[cf. 1] et en l'orientant vers l'analyse anthropologique.
Salué presque unanimement comme un nouveau Pic de la Mirandole[1] correspondant avec des confrères du monde entier[5], il a néanmoins subi plusieurs querelles suscitées par des savants issus du milieu catholique et conservateur et s'est attiré l'hostilité de la presse antidreyfusarde et antisémite. Malgré son soutien à l'abbé Loisy[7] dans sa tentative de moderniser la Doctrine, il faudra attendre l'après-guerre et l'œuvre de Teilhard de Chardin pour que l'Église catholique s'accommode d'une protohistoire différente du récit biblique.