Santé mentale pendant la pandémie de Covid-19
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La pandémie de Covid-19, et diverses mesures sanitaires et conséquences socioéconomiques induites, ont eu, selon les pays, des effets divers — mais en général très négatifs — sur la santé mentale de la population[1] (+ 28% de troubles anxieux et de dépressions en 2020, selon une étude australienne[2], notamment chez les femmes et les plus jeunes)[3].
L'imprévisibilité et l'incertitude, les mesures de confinement, de distanciation physique et autres stratégies d'endiguement associées à la pandémie, ainsi que la crise économique qui en résulte ont exacerbé les inégalités en matière de santé mentale. Les résultats préliminaires montrent des effets néfastes sur la santé mentale chez des personnes précédemment en bonne santé et plus encore chez des personnes souffrant déjà de troubles mentaux préexistants[4].
Les dépression, les troubles du sommeil, les troubles alimentaires, l'anxiété, les pensées suicidaires, etc., ont augmenté durant la pandémie, particulièrement chez les personnes âgées, les malades du Covid-19 et les soignants ; mais aussi chez les dirigeants d'entreprise, les chômeurs, les artisans et les commerçants, les femmes et les étudiants en précarité ou en télétravail, ainsi que les enfants et les adolescents[5]. Il y a eu en 2020 environ 53 millions de cas supplémentaires de troubles dépressifs majeurs selon une étude australienne[3].
Chez les professionnels de santé, les niveaux d'anxiété, de stress et de dépression ont augmenté, mais sont moins visibles que chez d'autres types de professionnels[6].