Singet dem Herrn ein neues Lied (BWV 225)
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Singet dem Herrn ein neues Lied (Chantez au Seigneur un chant nouveau, BWV 225) est un grand motet d'anniversaire de Jean-Sébastien Bach. Il a été créé à Leipzig le 12 mai 1727, et se fonde sur le psaume 149:1–3 pour son premier mouvement, un hymne de Johann Gramann (1548) pour le second mouvement et le psaume 150:2 et 6 pour le troisième mouvement. Le texte détermine la structure de l'œuvre.
Pour l’article homonyme, voir Singet dem Herrn ein neues Lied.
Pour un article plus général, voir Motets de Jean-Sébastien Bach.
Singet dem Herrn ein neues Lied BWV 225 | |
Autographe du motet, conservé à la Bibliothèque d'État de Berlin. | |
Genre | Motet |
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Nb. de mouvements | 3 |
Texte | Psaume 149, Psaume 150 Johann Gramann Nun lob, mein' Seel', den Herren |
Effectif | 2 chœurs SATB |
Durée approximative | 13/15 min. |
Dédicataire | inconnu |
Création | 1726 ? 1727 ? |
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Ce motet, le plus célèbre des Motets de Jean-Sébastien Bach[Ca 1], est une des œuvres pour chœur les plus complexes et techniquement difficiles, composées par le musicien[Ga 1]. John Eliot Gardiner estime qu'il « défie la sensibilité, l'agilité et la résistance de n'importe-quel chœur »[Ca 2].
Wolfgang Amadeus Mozart, lors de son passage à Leipzig en avril 1789 fut très fortement impressionné à l'écoute de ce motet. Friedrich Rochlitz relate[1] : « Le chœur avait à peine chanté quelques mesures que Mozart se leva, stupéfait. Quelques mesures encore, et Mozart s'exclama : « Mais qu'est-ce donc que cela ? ». Son âme sembla alors se rétracter tout entière entre ses oreilles. Quand le motet fut terminé il cria, plein de joie : « Enfin une œuvre où je peux apprendre quelque chose ! » ». Mozart ne voulut pas partir avant d'avoir pu examiner les partitions à la bibliothèque (dont il conserve copie), à genoux, étalant les différentes parties à terre et sur les chaises autour de lui, et ne se releva pas avant d'avoir pu tout étudier complètement[Ga 2].
La première édition est parue au sein de l'intégrale en deux volumes des motets, chez Breitkopf & Härtel en 1802 et 1803[2].