Stéphanie de Belgique
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Stéphanie Clotilde Louise Herminie Marie Charlotte de Saxe-Cobourg et Gotha, duchesse de Saxe, princesse de Belgique, née le au château de Laeken et morte le à l'abbaye territoriale de Pannonhalma, dans le comitat de Győr-Moson-Sopron, en Hongrie, est une princesse de Belgique et, par mariage, archiduchesse héritière d'Autriche-Hongrie.
Titulature |
Princesse de Belgique Archiduchesse d'Autriche |
---|---|
Dynastie | Maison de Belgique |
Distinctions |
Ordre de la Croix étoilée Ordre de la Reine Marie-Louise Ordre du Lion et du Soleil Ordre de Sainte-Isabelle Ordre de Sidonie |
Nom de naissance | Stéphanie Clotilde Louise Herminie Marie Charlotte de Saxe-Cobourg et Gotha |
Naissance |
Laeken, Bruxelles, Belgique |
Décès |
(à 81 ans) Abbaye territoriale de Pannonhalma, comitat de Győr-Moson-Sopron, Royaume de Hongrie |
Sépulture | Abbaye territoriale de Pannonhalma |
Père | Léopold II |
Mère | Marie-Henriette d'Autriche |
Conjoint |
Rodolphe d'Autriche (1881-1889) Elemér Lónyay (1900-1945) |
Enfants | Élisabeth-Marie d'Autriche |
Résidence |
Blauer Hof (1881-1900) Château d'Oroszvár (1906-1945) |
Religion | Catholicisme romain |
Seconde fille du roi des Belges Léopold II et de la reine Marie-Henriette, elle se marie à Vienne, le avec l'archiduc Rodolphe d'Autriche, héritier de l'Empire austro-hongrois. Seule une fille naît de cette union en 1883 : Élisabeth-Marie. Le mariage de Stéphanie, contracté sur des bases politiques, mais n'empêchant pas l'estime mutuelle des conjoints, devient rapidement fragile. Rodolphe, dépressif et déçu par la politique, multiplie les liaisons extraconjugales et contracte une maladie vénérienne qu'il transmet à sa femme qui en devient stérile avant d'avoir donné le jour à un héritier mâle. L'archiduc-héritier trouve la mort en 1889, à Mayerling, dans des circonstances restées aussi scandaleuses que mystérieuses. Stéphanie, veuve à 24 ans, demeure à la cour des Habsbourg-Lorraine.
En 1900, elle se remarie avec un comte hongrois, Elemér Lónyay, et est dès lors exclue de la maison impériale et royale d'Autriche-Hongrie. Cependant, cette seconde union, conclue en raison de sentiments réciproques, lui apporte quelque apaisement. Après la mort de son père, en 1909, Stéphanie se joint à sa sœur aînée Louise pour réclamer à la justice belge la part d'héritage dont elles estiment toutes deux avoir été dépouillées.
Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, le comte et la comtesse Lónyay passent paisiblement leur vie au château d'Oroszvár en Slovaquie. En 1935, Stéphanie publie ses mémoires, intitulés Je devais être impératrice. En 1944, elle déshérite sa fille, qui avait divorcé pour vivre avec un député socialiste et qu'elle n'avait plus vue depuis 1925. L'arrivée de l'armée soviétique, en , à la fin de la guerre, contraint le couple à quitter son château pour se réfugier à l'abbaye territoriale de Pannonhalma, en Hongrie, où, le , Stéphanie, âgée de quatre-vingt-un ans, meurt d'une congestion cérébrale. Elle repose dans la crypte de l'abbaye de Pannonhalma.