Télégraphie hydraulique
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La télégraphie hydraulique (grec : υδραυλικός τηλέγραφος) s'est développée autour de deux systèmes de sémaphore différents impliquant l'utilisation de mécanismes à base d'eau comme télégraphe. Le plus ancien a été mis au point en Grèce antique au IVe siècle av. J.-C., tandis que l'autre a été développé en Grande-Bretagne au XIXe siècle. Le système grec était déployé en combinaison avec des feux sémaphoriques, tandis que le système britannique était actionné uniquement par la pression d'un fluide hydraulique.
Bien que les deux systèmes aient utilisé de l'eau dans leurs dispositifs d'émission et de réception, leurs moyens de transmission étaient complètement différents. Le système de la Grèce antique transmettait ses informations sémaphoriques au récepteur de manière visuelle, ce qui limitait son utilisation aux distances en visibilité directe et dans de bonnes conditions météorologiques. Le système britannique lui, utilisait des tuyaux remplis d'eau pour modifier le niveau de l'eau dans l'unité réceptrice (similaire à un tube flexible transparent rempli d'eau utilisé comme indicateur de niveau), limitant ainsi sa portée à la pression hydraulique qui pouvait être générée au niveau du dispositif de l'émetteur[1].
Tandis que le dispositif grec était extrêmement limité dans les codes (et donc les informations) qu'il pouvait transmettre, le dispositif britannique n'a jamais été déployé en opération autrement que pour des démonstrations à très courte distance[1]. Bien que le dispositif britannique puisse être utilisé dans n'importe quelle visibilité dans les limites de sa plage de fonctionnement, il ne pouvait pas fonctionner à des températures glaciales sans infrastructure supplémentaire pour chauffer les tuyaux. Cela a contribué à son manque de praticité.