Théâtre algérien
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Le théâtre algérien a pris son essor dans les premières années du XXe siècle. Il existe en Algérie comme dans le reste du monde arabe, des formes d'expression théâtralisées, telles celles des conteurs dans les spectacles de Khalqa[1], ou des Meddhas[2]. S'y ajoutent d'autre formes, telles que les sketches joués à l'occasion de pèlerinages, ou le théâtre d'ombres. Toutefois, le débat a fait rage entre spécialistes pour savoir si ces formes avaient influencé ou pas le théâtre, certains y voyant une forme de proto-théâtre, tandis que les autres reprochaient aux premiers une vision occidentalo-centrée quand ce n'était pas une forme de racisme. Toujours est-ils que parmi les dramaturges les plus connus, le premier à avoir utilisé la Halga, comme scénographie et avec emploi du Meddah, fut Kadour Naimi[3]. Ensuite, deux au moins, Abdelkader Alloula et Kateb Yacine, ont explicitement indiqué vouloir intégrer Halqa et Meddha dans leur œuvre[4].
Quant aux pionniers algériens Allalou et Rachid Ksentini, qui ont réussi à populariser la forme classique occidentale en arabe dialectal après les échecs des représentations existantes en arabe littéraire, ils ont largement recouru aux techniques des conteurs traditionnels[5].