Traité de Londres (1827)
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Le traité de Londres pour la pacification de la Grèce fut signé le par les représentants du Royaume-Uni, de la France et de la Russie. L'Autriche et la Prusse, invités aux négociations, refusèrent d'y participer.
Titre | Traité de Londres pour la pacification de la Grèce |
---|---|
Pays |
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande Royaume de France Empire russe |
Territoire d'application | Grèce |
Type | « Intervention humanitaire » |
Branche | Droit de la guerre |
Signature | |
---|---|
Version en vigueur | Protocole du |
Lire en ligne
Traité pour la pacification de la Grèce, université de Perpignan
Sur Gallica : Traité de Londres (p. 454)
Protocole de Saint-Pétersbourg (p. 415)
Ce traité concernait la Grèce alors en pleine guerre pour son indépendance contre l'Empire ottoman. Son but était de faire cesser le conflit et les effusions de sang. Cependant, il contrevenait aux principes de la Sainte-Alliance qu'il affaiblissait de fait. En effet, il impliquait la reconnaissance d'un nouveau pays (la Grèce) et rompait ainsi l'équilibre européen établi depuis le congrès de Vienne et dont la Sainte-Alliance était la garante.
Ce traité reflétait autant l'intérêt de l'Europe pour la cause grecque que la volonté de chacun des signataires d'être présent en Méditerranée orientale afin de ne pas laisser le champ libre aux deux autres puissances. Il prévoyait une médiation des trois signataires entre les belligérants pour faire cesser les hostilités.
Accepté par la Grèce, mais refusé par la Sublime Porte, il fut à l'origine de l'envoi d'une flotte de « maintien de la paix » britannique, française et russe. Une opération navale, dans l'Ouest du Péloponnèse, qui entrait dans le cadre de l'application de ce traité, déboucha sur la bataille de Navarin. Pour compléter l'application de ce traité, une « force d'interposition » terrestre fut ensuite envoyée par la France : l'expédition de Morée.