Transports en commun de Troyes
réseau de transport en commun de Troyes et son agglomération / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Les Transports en commun de Troyes représentent l'ensemble des prestations de service visant à assurer un moyen de locomotion sur la ville de Troyes et son agglomération.
Transports en commun de l'agglomération troyenne | ||
Ancien logo du réseau TCAT. | ||
Situation | Troyes (Aube) | |
---|---|---|
Type | Autobus | |
Lignes | 11 lignes régulières 13 lignes Flex'agglo 18 lignes à vocation scolaire 4 lignes navettes Services spéciaux (bus mariage, bus foot, train bus) | |
Arrêts | 769 | |
Véhicules | environ 90 autobus | |
Fréquentation | 8,8 millions de voyages/an (2013) | |
Propriétaire | CA Troyes Champagne Métropole | |
Exploitant | EPIC TCAT | |
Site Internet | www.tcat.fr | |
Slogan | Le bus et moi, c'est naturel | |
Lignes du réseau | Lignes régulières : 1, 2, 3, 3A, 4, 5, 6, 7, 8, 11, 12 Lignes Flex'agglo : 1A, 1B,1C, 2A, 2B, 2C, 5A, 5B, 6A, 6B, 7A, 7B, Ci Navettes : 10 (Navette Etudiante), 102, Cœur de Troyes et 101 | |
Réseaux connexes | TER Grand Est Fluo Grand Est |
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Anciennement composés de trois lignes contrôlées par la Compagnie des Tramways de Troyes, ces transports en commun sont connus aujourd'hui sous le sigle « TCAT ». En 2022, le réseau TCAT est constitué de 10 lignes régulières, 18 lignes scolaires, 13 lignes de transport à la demande et, en 2013, a assuré près de 8,8 millions de voyages[1].
Le réseau est exploité par l'EPIC TCAT.
Du tramway...
La création des transports publics de Troyes date de la fin du XIXe siècle. Le premier réseau est composé 4 lignes de Car Ripert au départ de la place des Anciennes Boucheries, vers l'hôtel de ville de Troyes[2],[3]. Quelques années plus tard, par décret du [4], le tramway électrique, cœur de la révolution dans ce moyen de transport remplace ce premier système de tramways à chevaux pour desservir les communes de Troyes et de Sainte-Savine. Ce réseau, mis en service par la Compagnie des Tramways de Troyes le , était composé de trois lignes d'une longueur de 12 km[5] :
- Sainte-Savine - Pont Hubert
- Croncels (octroi des Chartreux) - Preize
- Hôtel de Ville - Gare, (par la rue Thiers), Cimetière, (par le Faubourg de Paris)
En 1920, en conséquence d'un important mouvement social d'une durée de 15 mois ayant dès conséquences importantes sur le trafic et le chiffre d'affaires, la compagnie devient service public auprès de la commune de Troyes en régie directe[3],[2].
Face à l'usure, des autobus Latil sont exploités en remplacement du tramway le sur la ligne de Preize. La liaison Sainte-Savine-Croncels disparaîtra le et la ligne du cimetière en 1939[3].
Sous l'occupation des nazis, quatre autobus à gazogène assurent des prestations sur la ligne Pont Hubert - Croncels. Le tramway, dont son remplacement par des autobus a commencé en 1932, est définitivement abandonné et remplacé par des autobus le [3],[2].
... à l'autobus
Le , la Régie municipale des transports en commun de l’agglomération troyenne (TCAT) succède à la Compagnie des tramways de Troyes[2]. L’exploitation en Régie permet de passer d’un déficit de 25 % en 1950 à une situation équilibrée en 1964 qui se maintiendra jusqu’en 1970[2].
Le réseau se développe tout au long des années 1950 : Nouvelles dessertes, extensions de lignes, fréquences améliorées[2]. En 1952, la TCAT acquiert son premier autocar et l'activité « transports scolaires et excursions » se développe dès 1964[2].
À compter de l’année 1966, commence une grande période de modernisation et d'extension du réseau qui va durer jusqu'aux années 1990, le nombre de bus passe de 15 en 1951 à 51 en 1982[2].
L'année 1966 marque la création du Syndicat intercommunal à vocation multiple de l’agglomération troyenne (SIVOMAT) et le réseau est étendu à certaines communes limitrophes jusqu'à alors non desservies, telles que Saint-Parres-aux-Tertres et Bréviandes[2]. L'année suivante, des améliorations sont apportées aux lignes de Saint-André-les-Vergers, Saint-Julien-les-Villas et Les Noës-près-Troyes et un nouveau dépôt d'autobus, d'une capacité de 55 véhicules, est créé[2].
En 1973, le self-service est instauré dans les bus, les usagers validant leur titre de transport lors de la première utilisation. La tarification est modifiée[2]. Le SIVOMAT instaure la gratuité pour les seniors et verse le manque à gagner à la régie[2]. L'année suivante, les services administratifs sont informatisés[2].
L'année 1975 marque le déplacement du point central du réseau de la place Foch vers la place Langevin à la suite de l'aménagement d'un forum devant l'hôtel de ville de Troyes et la refonte du plan de circulation[2]. Les lignes de Chantereigne et d'Échenilly voient leur trajet modifiés[2].
En 1977, les ateliers du dépôt sont agrandis et la desserte de Rosières-près-Troyes est améliorée[2]. La tarification est modifiée et la gratuité des transports est étendue aux demandeurs d'emploi[2].
La période allant de 1980 à 1982 est marquée par l'amélioration des lignes de Pont-Sainte-Marie et des Tauxelles, de la création du service de transport de personnes à mobilité réduite, avec le concours de l’ARIHA et par l'installation du radio-téléphone et du renouvellement de la signalisation aux arrêts[2].
La régie TCAT est transformé en Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) en 1983 et en 1985, les deux premiers autobus articulés (Heuliez GX 187 n°154 et 155) font leur apparition sur le réseau et fonctionnent alors en libre-service, les usagers pouvant monter par n'importe quelle porte[2].
Les années 1987 et 1988 voient l'extension du dépôt d'autobus avec l'acquisition de trois terrains contigus et la création de lignes exploitées en minibus (appelés « Microbus » localement)[2]. Les activités tourisme de la TCAT prennent le nom « Partance » en 1989, cette activité sera, avec celle des services scolaires-non urbains, revendue en 1992 pour se concentrer uniquement sur le réseau urbain[2]. En 1991 le SIVOMAT instaure le versement transport sur le réseau[2].
Modernisation du réseau
L'année 1993 est marquée par de grands bouleversements avec notamment la restructuration du réseau avec une hausse de l'offre de près d'un tiers[2]. Cette restructuration s'accompagne d'une nouvelle identité visuelle, toujours en vigueur depuis lors, avec une livrée rappelant l'art local du vitrail, la mise en place du Système d'aide à l'exploitation et d'information aux voyageurs (SAEIV) « Virgile », de treize bornes d'informations aux voyageurs, d'une nouvelle agence commerciale située place de la Halle et d'une nouvelle billetterie magnétique accompagnée d'une refonte de la tarification. L'année suivante, 17 autres bornes d'information sont ajoutées.
En 1995, la vidéosurveillance est installée dans les véhicules, création du service « Taxi Autoville » pour les personnes à mobilité réduite et mise en place des « ambassadeurs de proximité »[2].
L'année 1996 voit la création des services « Train-Bus », de la navette « Troyes petits tours » entre le centre-ville et les magasins d'usine et la mise en service des Renault Agora, les premiers autobus standards à plancher bas et équipés d'un système d'agenouillement[2]. En 1997, le réseau du Sud de l'agglomération est modifié et le service « Bus Mariage » est créé et en 1999 le dépôt d'autobus est agrandi de près de 10 000 m2.
En 2000, le SIVOMAT laisse place à la communauté d'agglomération du Grand Troyes[6]. En 2001, le site internet du réseau est créé et la ligne 7 renforcée[2].
Le réseau continue de s'étendre
L'année 2002 voit la création de deux nouvelles lignes[2] : La 10 desservant La Chapelle-Saint-Luc et la 12 desservant Bréviandes. La ligne 6 dessert systématiquement le Technopole, la ligne 4 dessert de nouveaux quartiers et, en compagnie des lignes 31 et 33, dessert de nouveaux lieux à Saint-Julien-les-Villas[2]. La ligne 7 est étendue à Saint-Parres-aux-Tertres et les lignes 4 et 6 voient leurs fréquences améliorées[2].
L'année 2003 voit le prolongement, la simplification et l'amélioration des fréquences sur la ligne 1 et l'apparition des premiers pots catalytiques et du gazole à très basse teneur en soufre (TBTS)[2].
En 2004, la ligne 11 est créée et est la première ligne à faire le tour de la ville sans desservir le centre-ville et les lignes 2, 3 et 5 sont prolongées et améliorées[2]. L'ancien SAEIV « Virgile » est remplacé par « Satélis » et des annonces sonores sont mises en place dans les autobus[2]. Les premières palettes pour l'accès des fauteuils roulants dans les véhicules font leur apparition[2]. En 2005 le réseau est étendu à la commune de Barberey-Saint-Sulpice via la ligne 3[2]. En 2006, les premiers Irisbus Citelis sont livrés sur le réseau et la vidéosurveillance est modernisée[2].
En 2007, le réseau reçoit ses premiers autobus articulés Mercedes Citaro et les lignes 1, 2 et 7 sont déclarées accessibles aux personnes à mobilité réduite[2]. En 2008 c'est au tour de la ligne 7 d'être améliorée, avec une desserte de la zone commerciale des Terrasses et la ligne 3 devient elle aussi accessible[2].
En 2009, création de la ligne 15 desservant la commune de Saint-Germain, en rabattement sur la ligne 5. La ligne est intégrée à cette dernière dès l'année suivante[2]. Mise en place en 2010 de la carte d'abonnement sans-contact « Busséo », remplacement des valideurs et installation de bornes de rechargement pour les cartes « Busséo »[2].
Le , la ligne 2 est étendue aux communes de Buchères et de Saint-Léger-près-Troyes et la ligne 1 voit sa desserte des quartiers pavillonnaires de La Rivière-de-Corps améliorée et dessert le Parc du Grand Troyes[2].
En 2012 c'est au tour des communes de Verrières, Saint-Thibault et Moussey d'être desservies grâce aux lignes de rabattement 2A à 2C[2]. L'année suivante, en 2013, est créée la ligne 1A desservant Torvilliers et se rabattant sur la ligne 1 au Parc d'activité du Grand Troyes, cette dernière étant prolongée pour mieux desservir cet endroit[2]. En 2014, la ligne 2B est étendue à la commune de l'Isle-Aumont[2].
Le , le réseau voit la création de quatre navettes, assurées en minibus, et quatre lignes « express », assurées en autocars, pour les communes de Troyes Champagne Métropole et ce, à titre expérimental pour une durée d'un an[7]. enfin, le réseau régulier est étendu à de nouvelles communes, comme Creney-près-Troyes et Lavau[8].En , la ligne 13 est créé et la commune de Payns est desservie et la ligne 3 cesse de desservir la commune de St-Lyé maintenant desservie par la ligne 13. Depuis septembre 2022, la ligne fini par être supprimée définitivement et est remplacé par une ligne SNCF.