Trouble dysphorique prémenstruel
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Le trouble dysphorique prémenstruel (TDPM) est un syndrome caractérisé par des symptômes émotionnels, cognitifs et physiques qui provoquent une détresse ou une altération importante chez les personnes ayant des menstruations pendant la phase lutéale du cycle menstruel. Les symptômes surviennent pendant la phase lutéale (entre l'ovulation et les règles), s'améliorent quelques jours après le début des règles et sont minimes ou absents dans la semaine qui suit les règles[4]. Le TDPM a un impact profond sur la qualité de vie et augmente considérablement le risque d'idées suicidaires et même de tentatives de suicide[5]. 5 à 8 % des personnes menstruées souffrent de ce trouble entraînant une détresse importante ou une altération fonctionnelle[6]. Au sein de la population en âge de procréer, certaines femmes répondront aux critères du TDPM. Ce dernier est plus courant entre 25 et 35 ans, mais peut survenir à tout moment pendant les années de procréation[7].
Symptômes | Irritabilité, humeur dépressive marquée, sentiments de désespoir, autodépréciation, anxiété marquée, tensions, labilité émotionnelle marquée, diminution de l'intérêt pour les activités habituelles, difficulté à se concentrer, léthargie, fatigabilité excessive, perte d'énergie marquée, hypersomnie, insomnie, hyperphagie, sentiment de perte de contrôle, céphalées, douleurs articulaires ou musculaires, prise de poids |
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Diagnostic | Basé sur les symptômes. Posé par un psychiatre ou un gynécologue |
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Différentiel | Syndrome prémenstruel, dépression, troubles anxieux |
Spécialité | gynécologie , psychiatrie |
Fréquence | Environ 8% des personnes menstruées |
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CISP-2 | P76 |
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CIM-11 | GA34.41[1] |
CIM-10 | F38.8 |
CIM-9 | Controversé. Soit 311[2], 625.4, ou aucun[3] |
MedlinePlus | 007193 |
eMedicine | 293257 |
MeSH | D065446 |
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Le trouble dysphorique prémenstruel est une forme plus sévère du syndrome prémenstruel.
La cause exacte du TDPM est actuellement inconnue. Cependant, comme les symptômes ne sont présents que pendant les cycles ovulatoires et disparaissent après les règles, on pense qu'ils sont causés par des fluctuations des hormones sexuelles gonadiques ou des variations de sensibilité aux hormones sexuelles[8].
En 2017, des chercheurs des National Institutes of Health ont découvert que les femmes atteintes de TDPM présentaient des modifications génétiques qui rendaient leurs voies de régulation émotionnelle plus sensibles aux œstrogènes et à la progestérone, ainsi qu'à leurs dérivés chimiques. Les chercheurs pensent que cette sensibilité accrue peut être responsable des symptômes du TDPM[9].
Certaines études ont suggéré que les personnes atteintes de TDPM sont plus à risque de développer une dépression post-partum après la grossesse, mais d'autres éléments vont à l'encontre de cette notion. Le TDPM a été ajouté à la liste des troubles dépressifs dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux en 2013. Il a 11 principaux symptômes, et une femme doit en présenter au moins cinq pour être diagnostiquée avec TDPM. Environ 20 % des femmes présentent des symptômes du TDPM, mais en ont moins de cinq ou n'ont pas de déficience fonctionnelle[10].
Le traitement de première intention du TDPM consiste en des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS). L'hormonothérapie avec des contraceptifs oraux contenant de la drospirénone (en) a également démontré son efficacité dans la réduction des symptômes du TDPM. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC), qu'elle soit associée à des ISRS ou seule, s'est avérée efficace pour réduire la déficience[11]. Les modifications alimentaires et l'exercice peuvent également être utiles, mais les études portant sur ces traitements n'ont pas démontré leur efficacité dans la réduction des symptômes du TDPM[12].