Utilisateur:CitronReveur
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Très heureux de rejoindre la communauté Wikipédia pour partager mes intérêts citronesques, sans déroger pour autant à la rigueur encyclopédique. Association littéraire, j'ajoute des éléments au fil de mes découvertes.
Rêvons c'est l'heure ---
« Lorsque j’avais découvert le Domaine sans nom, j’étais à une hauteur, à un degré de perfection et de pureté que je n’atteindrai jamais plus. Dans la mort seulement, comme je te l’écrivais un jour, je retrouverai peut-être la beauté de ce temps-là… »
Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes, 1913
Actuellement, je travaille sur le Projet Maisons des Illustres.
<br> [[Maison des Illustres]] depuis 2011<ref>« [https://www.culture.gouv.fr/Aides-demarches/Protections-labels-et-appellations/Label-Maisons-des-illustres/ Liste des Maisons des Illustres par le Ministère de la Culture] », classification dans le réseau [[Maison des Illustres]] </ref> <br> [[Fichier:Logo_Maisons_des_illustres.svg|vignette|gauche|80px]]
[[Maison des Illustres]] depuis 2019<ref>« [ ] », classification dans le réseau [[Maison des Illustres]] </ref> <br> [[Fichier:Logo_Maisons_des_illustres.svg|vignette|gauche|80px]]
Poème du jour
« Alors que dans ton sein mon Portrait fut tracé,
Le Portrait de Tibère en fût-il effacé ?
Ou désaccoutumé du visage d'un traître,
L'as-tu vu sans le voir et sans le reconnaître ?
Je t'excuse pourtant, non, tu ne l'as point vu,
Il était trop masqué pour être reconnu ;
Un homme franc, ouvert, sans haine, sans colère,
Incapable de peur, ce n'est point là Tibère ;
Dans tout ce qu'il paraît, Tibère n'est point là :
Mais Tibère est caché derrière tout cela ;
De monter à son Trône il ne m'a poursuivie
Qu'à dessein d'épier s'il me faisait envie ;
Et pour peu qu'à son offre il m'eût vu balancer,
Conclure aveuglément que je l'en veux chasser :
Mais quand il agirait d'une amitié sincère,
Quand le ressentiment des bien-faits de mon Père,
Ou quand son repentir eût mon choix appelé
À la possession du bien qu'il m'a volé,
Sache que je préfère à l'or d'une Couronne
Le plaisir furieux que la vengeance donne ;
Point de Sceptre aux dépens d'un si noble courroux,
Et du vœux qui me lie à venger mon Époux.
Mais bien loin qu'acceptant la suprême Puissance
Je perde le motif d'une juste vengeance :
Je veux qu'il la retienne, afin de maintenir
Agrippine et sa race au droit de le punir ;
Si je l'eusse accepté, ma vengeance assouvie
N'aurait pu sans reproche attenter sur sa vie,
Et je veux que le rang qu'il me retient à tort
Me conserve toujours un motif pour sa mort.
D'ailleurs c'est à mon fils qu'il remettait l'Empire ;
Est-ce au nom de sujet où ton grand cœur aspire ?
Penses-y mûrement, quel que soit ton dessein,
Tu ne m'épouseras que le Sceptre à la main.
Mais adieu, va sonder où tend tout ce mystère,
Et confirme toujours mon refus à Tybère. »
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