Utilisateur:Zolo/Préhistoire de la Chine
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Relecture et ajout de commentaires pour l'article Préhistoire de la Chine par user:Ismoon.
Remarques générales : - Quand on change de paragraphe il peut-être utile de remettre les liens hypertextes (pour les gens qui ne lisent qu'une partie de l'article, qui on oublié à quoi correspondait un site déjà décrit, etc.)
Toutes les dates sont indiquées soit avant le présent (BP) pour les dates anciennes (pour les centaines de milliers d'années jusqu'à l'Homo sapiens de l’ère moderne), soit avant l'ère commune (AEC), ensuite et jusqu'au début de l'ère commune. Seules les dates situées à la charnière de ces époques sont explicitées. Enfin dans le contexte portant sur l'histoire récente et contemporaine des xxe et xxie siècles aucune précision n'est jugée nécessaire.
La Préhistoire de la Chine concerne une multitude de régions qui couvre la Chine actuelle, pour une période comprise entre 1 900 000 d'années jusqu'à environ 1 500 ans avant l'ère commune.
- Il faudrait essayer de définir l'aire géographique traitée plutôt que de rester dans le vague. Peut-être quelque chose comme "Cet article décrit la préhistoire humaine dans les régions constituant aujourd'hui le territoire de la Chine ?
- En fait, ce n'est pas spécifique à cet article, mais je suis toujours un peu gêné par les textes qui décrivent à la fois les cultures néolithiques, et le passé préhistorique pré homo-sapiens. On ne voit pas tellement quel rapport il peut y avoir entre l'homme de Pékin d'il y a deux millions d'années et les cultures néolithiques des derniers 10 000 ans.. J'aurais tendance à préferer un article restreint à l'Homo sapiens
Plusieurs facteurs ont été décisifs pour les changements de modes de vie. Les changements climatiques, ici comme ailleurs, sont l'un d'entre eux. Dans cet espace qui dépasse le territoire actuel de la Chine proprement dite, les zones « frontalières » ainsi que les régions situées bien au-delà ont aussi eu un rôle essentiel, à une époque où les frontières n'existaient pas. La mobilité des groupes humains, les échanges font aussi partie de ces facteurs, avant qu'il ne soit question de guerres à l'âge du bronze, même si des affrontements ont eu lieu au Néolithique.
Au cours de la Néolithisation progressive, particulièrement bien documentée en Chine, puis au Néolithique et à l'Âge du Bronze, les « cultures »[N 1] en Chine ont produit des objets qui lui sont propres comme les disques et tubes de jade. Enfin, spécificité de la Chine, l'usage du fer fut ensuite moins valorisé que celui du bronze, qui domine pendant une longue durée. Il n'y a donc pas eu d'Âge du bronze, suivi d'un Âge du fer comme l'Occident a pu le connaître.est-ce spécifique à la Chine ou plus largement à l'Asie ? Il me semble que le Japon est dans une situation un peu similaire
La Chine possède aussi des matériaux travaillés avec art. Cette longue période est très riche en céramique chinoise. Elle est actuellement, en 2012, la plus ancienne au monde. Autant rester assez vague, l'article ne suggère rien de plus vieux que la Vénus de Dolní Věstonice. Disons : Les cultures préhistoriques chinoises possèdent une riche culture matérielle. La céramique apparait particulièrement tôt et acquiert au cours de la période un grand degré de raffinement
Les jades viennent ensuite, puis les bronzes chinois (dont la technologie viendrait de l'Oural ou d'Asie centrale), de même les premiers objets laqués du monde qui apparaissent ici. À l'inverse le fer et l'acier font une entrée peu remarquée et tardive avec quelques épées luxueuses. Le verre n'est approprié sur place que par l'intermédiaire du commerce avec l'Occident, lorsqu'on est entré dans l'histoire, et reste marginal. Peu d'objets de bois ont survécu mais ils témoignent aussi bien des objets d'usage populaire, que d'objets de prestige aux formes hybrides dont des créateurs inventifs ont multiplié, de tout temps, les innombrables variétés, objets non seulement en bois, mais aussi en corne ou en bronze, parfois incrustés d'or, d'argent ou de turquoise.
Certaines questions d'actualité restent sans réponse. Ainsi en est-il des pratiques liées à l'alimentation et à la division sexuelle du travail (sans pouvoir être actuellement développées). Les techniques dans le travail des matériaux, en matière d'habitat, de productions artistiques, les objets de prestige pour certains ne sont pas attribuables à tel ou tel sexe. L'approche doit être fine et précise pour chaque « culture ». Ces questions sont les suivantes.
Ceci permet de percevoir des populations qui pratiquent, dans le même temps, des activités complémentaires : elles peuvent être, hommes ou femmes, chasseurs-cueilleurs et/ou agriculteurs, et pratiquent ces activités liées à l'alimentation non pas l'une après l'autre, nécessairement, mais ensemble ou alternativement. En effet, sur ces vastes territoires, il est possible de déceler — et c'est une caractéristique de la Chine — les « premiers » indices laissés par des potiers au monde qui sont aussi collecteurs, avec des chasseurs/pêcheurs. Plus tard, des agriculteurs du riz et du millet et qui sont aussi cueilleurs et pêcheurs-chasseurs, ou l'inverse. Ces cultures peuvent être voisines et éventuellement complémentaires, dans leurs activités et échanger produits et/ou techniques.
Au cours de la dernière période de cette Préhistoire, la notion de « société complexe » pose problème pour certaines cultures. Les distinctions sociales sont encore subtiles, souvent perceptibles : le travail créatif et complexe de la céramique peinte, les ateliers spécialisés dans le travail du jade, et toujours les traces de rituels dédiés aux morts. L'archéologie nous offre de nombreux indices qui nous renseignent sur ces populations : objets de prestige ou de non-prestige, ils semblent témoigner d'une fragmentation de la société, mais restent encore énigmatiques. Ainsi on croit pouvoir ici et là identifier les tombes de chamans, mais la réalité du chamanisme à cette époque n'est pas prouvée. Certaines formes de discriminations des femmes et la rivalité entre les hommes ont manifestement fait émerger des distinctions sociales fortes. Enfin une élite a pris le pouvoir dans les premières cités fortifiées.
La question autrefois omise de la diversité des populations (alors que l'ont s'était au départ focalisé sur certaines), apparait dans les recherches effectuées depuis les années 1990. Elles indiquent aussi des liens et des échanges, peu perceptibles au début de la recherche, mais qui s'avèrent aujourd'hui très anciens entre des populations fort éloignées, sur de vastes territoires. Ces liens sont relatifs à l'expansion de langues austronésiennes entre Chine, Java, Indonésie et Japon. Les échanges concernent des savoir-faire dans l'agriculture du millet au Nord, du riz au Sud, et dans l'Ouest du blé et de l'orge. Ils concernent aussi la technologie du bronze avec des populations d'Asie centrale et de Mongolie de l'Ouest, ou des régions aussi éloignées que le Kazakhstan ou l'Oural du Sud et du Sud-ouest riche en métaux.