Vice
penchant devenu habitude que la morale réprouve / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Le vice désigne d'une manière générale et non morale ce qui est défectueux, le défaut. En morale, c'est un penchant devenu habitude que la morale réprouve (en matière sexuelle mais pas seulement), ou un défaut excessif.
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La notion de vice varie peu d'une culture et d'une époque à l'autre, mais son contenu, ce qu'il désigne, est très changeant. Par exemple, la conception athénienne antique de la sexualité : apprécier une femme autrement que comme génitrice d'une descendance semblait grotesque pour certains membres des couches supérieures de la population, sans pour autant que l'homosexualité fût sentie comme une valeur en soi. Le mythe d'Aristophane dans le Banquet de Platon montre cependant qu'un amour authentique pouvait être conçu entre un homme et une femme, représentant deux moitiés d'un même corps originel.
D'une manière similaire, alors que l'avarice est, selon les critères chrétiens, un péché mortel et que la pauvreté matérielle est un indice de pureté morale, une réussite sociale fondée sur le modèle capitaliste de l'épargne et de l'investissement pourra paradoxalement passer, dans les sociétés modernes judéo-chrétiennes (surtout protestantes), pour un modèle à atteindre, sous réserve naturellement que l'argent soit considéré comme un serviteur et non comme un maître : beaucoup gagner, oui, mais pour beaucoup donner, ce qui ne saurait donc se qualifier d'avarice.
Cette même notion, très floue, change aussi selon les individus, en accord avec leur propre morale : telle personne sentira telle pratique comme un vice, qui passera, aux yeux d'une autre, pour une pratique acceptable voire positive. Ainsi, fumer.
On retrouve plusieurs vices mentionnés et développés dans le roman Cercle de vices de Julia Yasmine AGBOTON.