Violence contre les femmes pendant la partition des Indes
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Pendant la partition des Indes en 1947, les femmes ont subi des violences sexuelles de masse[1] : certaines estimations avancent que, au moment de la partition, entre 75 000[2] et 100 000 femmes[3] ont été enlevées et violées[4]. Les viols commis par des hommes contre des femmes à cette période sont largement documentés[5] ; certaines femmes ont agi en complices de ces agressions[5],[6].
Des violences systématiques contre les femmes ont commencé en mars 1947 dans le district de Rawalpindi : des femmes sikhes sont prises pour cibles par des émeutiers musulmans[7],[8]. Des violences sont aussi commises de manière organisée : des Pathans retirent des femmes hindoues et sikhes depuis des trains de réfugiés ; un témoin déclare avoir vu des sikhs armés qui ont plusieurs fois entraîné avec eux des femmes musulmanes[9]. Certaines auteurs estiment que le nombre de femmes musulmanes enlevées représente le double du nombre de femmes sikhes et hindoues enlevées, à cause des actions coordonnées de Jathas sikhs[10].
L'Inde et le Pakistan ont ensuite œuvré à rapatrier les femmes enlevées. Les musulmanes étaient transférées au Pakistan tandis que les hindoues et les sikhes étaient transférées en Inde[10].